Dans le cadre de la mission d’information, relative à la clarification des compétences des collectivités territoriales, la Comission des lois de l’Assemblée Nationale a auditionné Alain Lambert, ce matin, au sujet de son rapport sur les relations entre l’Etat et les collectivités territoriales dans le but d’éclairer ses travaux. Avez-vous déjà entendu parler de cette mission d’information ?
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Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site de l’Assemblée Nationale !
Napoléon est toujours vivant.
Du cheval et de la diligence, nous sommes passés à la voiture, au TGV et à l’A380 qui va mondialiser nos vacances, sans oublier Internet, mais encore une fois la France restera immobile dans ses structures.
Quand Pivot a quitté la télé, toute la France se mit à le regretter malgré son audimat.
Quand le bon curé du village est parti en retraite malgré son vieil âge, tous ceux qui ne fréquentaient plus l’église, voire ceux qui refusaient d’y entrer pour les enterrements, l’ont regretté.
Quand l’épicier, le boucher ou le tabac-cafetier a tiré le rideau, faute de rentabilité, tous les habitants qui s’approvisionnent dans les grandes surfaces l’ont regretté et ont changé d’équipe municipale au nom de la défense du service public privé !
Quand les Français ont appris que leur numéro de département va disparaître de leur plaque de voiture, tous, déjà, regrettent le bon temps ou, lorsqu’ils étaient en vacances loin de chez eux, ils croisaient un voisin à 90 km/h et certains édilesen font un argument implacable pour défendre cette noble institution napoléonienne.
Les Français iront voter dans quelques semaines, les impôts locaux augmenteront en 2009, avec les mêmes arguments résultant d’audits de la gestion des prédécesseurs ou à cause de la décentralisation qui transfère les compétences sans les subsides correspondant.
Et puis, au plan national, le vent de la rigueur soufflera car l’Eurogroupe interviendra férocement pour obliger -la France à renter dans les clous de Maastricht. (Tony Blair, ce serait plus fun que JC Juncker comme premier responsable européen)
Les nouveaux impôts concoctés par les grands cerveaux de notre aristocratie administrative seront conçus au nom du carbone, du nième plan banlieue, de la mondialisation et de la volonté de rester au top de la santé et de la gestion du musée vivant que nous sommes devenus et qui passionne les Chinois, amoureux de Victor Hugo, de nos parfums et de nos crus.
La France continue à entretenir ses racines en oubliant de tailler les branches mortes du chêne pour pouvoir laisser pousser de nouvelles branches plus vigoureuses.
Ils étaient grognards sous l’Empire, puis sont devenus des veaux grognons et se transforment en mickeys désabusés et amers.
Ainsi, va la France des 36 000 communes et des 365 fromages qu’il faut bien conserver au nom de la proximité et des privilèges républicains.
Bonjour,
Ce post rapide pour vous signaler, ainsi qu’à vos lecteurs, le débat organisé par la DGME dans le cadre d’un projet collectif avec des étudiants de Sciences Po, le 24 janvier à 18h30 à Sciences Po sur le thème : " Existe-t-il une bonne méthode pour réformer l’Etat "
Avec la participation de :
– Jean-Paul Bailly, Président du Groupe La Poste
– Jean-Ludovic Silicani, Conseiller d’État
– Philippe Manière, Directeur Général de l’Institut Montaigne
– Elsa Pilichowski, responsable du département politiques publiques à l’OCDE
Conclusion par François-Daniel Migeon, directeur général de la modernisation de l’Etat.
Au plaisir de vous y retrouver ?
Bien à vous,