Politique

Rebelle…

Par |2013-02-28T16:58:39+01:0011 septembre 2008|Politique|

Un article paru aujourd'hui dans l'Express fait état d'un "long coup de fil d'engueulade" (on pourrait dire plutôt un échange franc et sincère) de Nicolas Sarkozy à Alain Lambert le 29 août, [...]

Je t’aime moi non plus !

Par |2017-03-13T11:34:06+01:007 septembre 2008|Politique|

Cette expression (sans rapport avec la chanson de Gainsbourg!) décrit parfaitement la situation de deux personnes qui connaissent temporairement des difficultés pour se comprendre. Nulle ombre n'existe pour autant dans leur fidélité amicale. Cependant leurs idées divergent. C'est précisément ce qui m'arrive avec le Président Nicolas Sarkozy. J'estime nos relations personnelles intactes, du moins je l'espère, mais il devient de plus en plus difficile de nous entendre sur la meilleure stratégie à tenir sur l'économie et les finances publiques. Or en démocratie, est-ce un crime de jouer la transparence ? La vérité crue, hélas, est que les Présidents François Mitterrand et Jacques Chirac ont trop laissé filer la dépense et se sont retrouvés dans la triste situation de devoir augmenter les prélèvements. Si ces dépenses avaient financé des actifs matériels (grandes infrastructures) ou immatériels (R & D), rien ne serait grave. Mais la catastrophe est d'avoir accumulé une telle dette pour... financer des dépenses courantes! Voilà une attitude inqualifiable à l'endroit de la génération suivante. Le dire est-il devenu une insulte en France? Pire, une trahison ? Si vous appartenez au système politique devez-vous vous taire sur ce sujet, et en devenir le complice ? C'est pourquoi, je me permets respectueusement et fidèlement de dire au Président Sarkozy : Non ! Cela ne peut plus continuer comme avant et je ne m'y résoudrai pas. Et quand bien même je devrais être exécuté pour avoir dit la vérité cela ne changerait rien à l'état des finances !

Le Sénat : Réforme ou Refondation ?

Par |2017-03-13T11:34:18+01:003 septembre 2008|Politique|

J'expliquais, dans le billet précédent, à propos des messages opportuns et féconds délivrés dans la presse par Philippe Marini ma préférence, finalement, pour le concept de « refondation » du Sénat plutôt que celui de « réforme ». Il est vrai que des réformes en France, nous en parlons toujours et nous n'avançons guère. En revanche, une « Refondation » consiste, non pas à détruire ce qui existe, bien au contraire, mais « reprendre » de fond en comble tout ce qui existe pour le mettre dans et au service du temps qu'il traverse. Mon idée est que la réforme constitutionnelle sera une nouvelle modification pour rien si nous ne partons du principe que notre environnement institutionnel est totalement modifié. Que la présidentialisation du régime est actée et que l'équilibre des pouvoirs commande de renforcer le Parlement. Comme je ne crois guère à la transformation substantielle de l'Assemblée Nationale, dans une première période, attendu la forte prégnance du « fait majoritaire ». Il appartient au Sénat d'affirmer son autorité et son indépendance par rapport à l'Exécutif. De le faire, sans ostentation ou arrogance. Mais calmement, simplement, sans excès mais sans faiblesse.

Bloggeurs : Participez au projet pour une grande Présidence du Sénat de la République ! Le Sénat doit-il veiller à renforcer son autonomie et donc son autorité ?

Par |2017-03-13T11:34:20+01:0030 août 2008|Politique|

Nous entamons le dernier mois de la campagne pour la Présidence du Sénat. Haute Assemblée de la République française, il me ferait immensément plaisir que la blogosphère accepte de participer à un débat organisé sur notre Sénat, ses missions, sa place dans les Institutions, le rôle moteur que la ou le Président doit jouer. Je souhaite que, dans un premier temps, nous en restions sur les idées et les choix. Nous en viendrons à la question des personnes ultérieurement.

Financement du RSA. Circulez, il n’y a rien à voir !

Par |2017-03-13T11:34:20+01:0030 août 2008|Politique|

Quelques marquis zélés de l'UMP ont été promptement envoyés au feu pour rappeler à l'ordre les manants dans mon genre qui ne sont toujours pas emballés par le mode de financement du RSA. Ayant personnellement bénéficié d'un traitement de faveur, je me dois d'abord de m'excuser. Je n'ai, en effet, jamais prétendu parler au nom de la majorité présidentielle dans aucune interview, comme on m'a a accusé. Par ailleurs, je ne me considère pas comme le seul parlementaire courageux qui dirait clairement ce qu'il pense alors que les autres seraient des pleutres qui craindraient les foudres célestes au cas où ils viendraient à critiquer les propositions sur le RSA. J'espère simplement que chacun se sent totalement libre de donner son sentiment et de ne pas être enrégimenté.

Le financement du RSA : La Couardise idéologique de la droite française !

Par |2017-03-13T11:34:21+01:0028 août 2008|Politique|

L'histoire du financement du RSA illustre, jusqu'à l'excellence, la couardise idéologique de la droite française. En vertu d'une croyance ancienne dans les vertus de l'économie administrée, celle-ci a adopté, voici un an, un texte célèbre (TEPA) supposé créer un choc de croissance. On sait ce qu'il en est advenu : la décroissance ! Pourtant, qui ne sait désormais qu'en économie ouverte, la croissance est certes nationale, mais elle est surtout européenne et plus encore mondiale.
Mieux, pour montrer que nous étions les champions de l'investissement dans la croissance nous avons chiffré le coût fiscal de cette loi à des montants exorbitants qui, bien entendu, ne se vérifieront pas lors de l'évaluation des effets de ce texte. La gauche, dans un jeu politique et dialectique classique, a crié au scandale au motif que cette loi TEPA serait supposée favoriser outrancièrement les riches. Que croyez-vous qu'il arriva ?

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