« L’invité du matin » sur LCI
Rendez-vous demain matin sur LCI pour l'émission « l'invité du matin » présentée par Christophe Barbier (jeudi 24 janvier 2007) dont je suis précisément "l'invité", en direct à 8h15. Pour ceux qui ne [...]
Rendez-vous demain matin sur LCI pour l'émission « l'invité du matin » présentée par Christophe Barbier (jeudi 24 janvier 2007) dont je suis précisément "l'invité", en direct à 8h15. Pour ceux qui ne [...]
Dans un rapport à remettre au Premier Ministre très prochainement, le COR vient de préconiser des mesures qui pourront sans doute sembler drastiques à certains mais qui ne surprendront guère les lecteurs habitués aux analyses présentées sur ce blog. Rappelons que le COR, le Conseil d'Orientation des Retraites, a été créé en 2000 par Lionel Jospin alors Premier Ministre pour réfléchir à l'avenir et à la pérennité du système de retraite français. Ses membres sont de hauts fonctionnaires, des responsables syndicaux, des représentants du patronat et des élus. Plus que de commenter longuement ses propositions, il me semble utile de souligner les points faibles du dispositif de retraite français auxquels les constats du COR sont autant de réponses.
Tous mes voeux de grand bonheur pour cette année 2007 qui frappe à la porte ! Qu'elle soit pour vous, pour ceux que vous aimez, une année de bonheur, de santé, de joies, [...]
Je ne veux pas manquer à la tradition du retour en arrière de fin d'année. Je vous propose donc un zoom sur l'évolution de la dette publique. Comme les chiffres définitifs ne seront connus que dans quelques mois, je m'appuie sur des estimations établies à partir de données fournies par l'INSEE et par l'Agence France Trésor, organisme public de gestion de la dette.
Rappelons quelques faits. Depuis 1975, la France n'a pas connu un budget de l'Etat équilibré, phénomène auquel il convient d'ajouter les déficits récurrents de la Sécurité Sociale, ce qui nourrit la dette publique. Il ne faut pas oublier celle des ODAC, les « organismes divers d'administrations centrales », parmi lesquels la CADES qui a pour fonction d'apurer la dette de ladite Sécurité Sociale. Et n'oublions pas les Collectivités locales qui, cependant en matière de dettes, apparaissent avoir plutôt une gestion sage.
Le journal La Tribune évoquait hier une controverse sur le chiffrage du programme législatif de l'UMP. Notamment suite aux calculs publiés par l'Institut de l'Entreprise. Comme de nombreux visiteurs m'ont aussi invité à m'exprimer sur le sujet, je le fais volontiers.
Selon moi, l'essentiel n'est pas dans le chiffrage mais dans le ''cadrage'' qui l'entoure et qui est inscrit explicitement en page 14 du projet. Il fixe précisément, pour la première fois dans l'histoire de notre république, le cap et les cibles de rétablissement de nos finances publiques. Ce cadrage garantit la soutenabilité globale du programme, le respect des générations futures (ne plus emprunter pour l'investissement) et la transparence.
Madame Royal semble décidée à revisiter tous les vieux clichés poujadistes. Après les banques et les enseignants, elle s'en prend maintenant à la BCE et à son Gouverneur, Jean-Claude Trichet, à qui il est reproché d'imposer son "diktat" sur l'économie. Il est certes savoureux de constater que la candidate socialiste veut défendre la démocratie économique, oubliant son attachement aux monopoles publics, qui interdisent toute liberté de choix aux citoyens, traités ainsi comme d'éternels mineurs .... Madame Royal nous offre cependant l'occasion de rappeler le rôle essentiel de la Banque Centrale Européenne, dont la particularité est d'échapper au "court termisme", tentation fréquente de certains dirigeants.
Eh oui on peut aimer l'économie, les finances et ... la musique et plus particulièrement les voix ! Celle de Cynthia avait retenu mon attention et je vous l'avais signalée dans un billet [...]
Souvent, dans mes billets, j'évoque le lien qui peut exister entre la productivité et le salaire. Peut être convient il de rappeler le mécanisme qui lie les deux. A l'instar de savoir qui de la poule où de l'oeuf était là à l'origine, on peut se demander lequel détermine l'autre. En s'interrogeant sur la relation de cause à effet, il est devient moins évident que la fort bonne performance française en terme de productivité puisse toujours être décomptée de façon positive.
Car les Français s'enorgueillissent de compter parmi les travailleurs à la plus forte productivité du monde ... C'est très largement vrai lorsque l'on considère la productivité horaire par travailleur occupé. Cette productivité représente la production, la richesse créée chaque heure (en moyenne, bien sur), mesurée par unité. C'est ce qui nous enrichit. Chaque Français qui travaille produit, par heure travaillée, 15 % de plus que le travailleur européen "moyen", 69 % de plus qu'un travailleur japonais, 2 % de plus qu'un travailleur américain. Ceci dit, les Français sont derrière les Belges qui produisent 9 % de plus par heure et surtout, loin derrière les Norvégiens, qui produisent 27 % de plus. Fort logiquement, il existe une corrélation entre productivité horaire et salaire : plus la productivité horaire est importante, plus les salaires horaires sont importants. La France n'échappe pas à cette règle, les salaires horaires français sont parmi les plus élevés d'Europe. Rappelons au demeurant qu'il existe souvent un écart de perception entre le ressenti du salarié et la mesure de l'économiste : le premier se fie au salaire net qu'il touche, l'économiste prend en compte ce que paie réellement l'entreprise. Or, le salaire net, c'est le salaire horaire net multiplié par la durée du travail qui, en France, est l'une des plus faibles du monde. L'économiste considère également toutes les charges, "salarié" et "employeur". Entre le "net reçu par le salarié" et le "réellement payé", un écart de 1 à 2, dès que les salaires excèdent un tant soit peu le SMIC !
C'est une rubrique du journal Ouest-France très intéressante car elle nous rappelle des données de notre vie quotidienne dont nous n'avons aucune idée ou que nous avons tout simplement oubliées. S'agissant du sommeil, j'imagine que de très nombreux bloggeurs sont insomniaques. Au nez, cela me semble aller un peu ensemble. Leur témoignage sur l'art et la manière de réapprendre à dormir serait très utile, j'en suis sûr !
J'ai été personnellement très intéressé par l'article publié le 28 Novembre 2006 par Laurent Greilsamer dans Le Monde : Extrait : " Faut-il dormir ? Dormir beaucoup ? C'est une question idiote mais qui devient centrale. Il est devenu ringard de dormir. Dormir comme tout le monde, vous n'y pensez pas ! De nos jours, on revendique ses nuits courtes. Vous dormez vraiment la nuit ? Un sourire moqueur se dessine sur les lèvres de votre interlocuteur. Vous êtes définitivement un has been... Dormir, cela ne se fait plus du tout. Aujourd'hui, on consent tout juste à s'allonger trois ou quatre heures sur un lit de camp vers minuit, avant de resurgir, les nerfs à vif, à l'heure où les moines trottent sur les dalles froides de leurs monastères. Ou bien l'on s'endort vers trois heures du matin, épuisé, devant la télé ".
Grande première au Sénat ce matin. Pour la 1ère fois, dans la solennité de la séance publique, un PowerPoint a été projeté pour mieux illustrer les principaux éléments de la Loi de Finances pour 2007. La surprise passée, chacun est convenu que cette forme de présentation est infiniment plus vivante et pédagogique. Nous devons cette "mini-révolution" au Rapporteur Général Philippe Marini. Je me souviens l'avoir demandée quand j'occupais sa fonction, il y a déjà plus de 10ans, A l'époque les esprits n'étaient pas mûrs. Grâce à sa persévérance et à celle de Jean Arthuis, ils y sont parvenus. Tous mes compliments. Naturellement, pour une prochaine fois les écrans pourront être adaptés pour ne pas gâcher l'esthétique des lieux, mais il fallait d'abord mesurer l'utilité de la démarche. C'est fait et c'est réussi !
J'étais hier soir l'invité de Michel Field dans son émission sur LCI. Répondre à 5 questions par oui ou par non, le jeu peut être dangereux, mais les questions sont pertinentes et [...]
Une excellente reprise du tube de Whitney Houston par Cynthia ! Pour ce qui me concerne je ne regarde jamais l'émission car c'est vraiment trop long et trop inégal. En revanche, quand j'ai [...]
Il est des idées entendues depuis la petite enfance parfois, et qui à force d'être répétées à satiété, en viennent à être considérées comme des dogmes, absolus et incontestables. L'économie n'échappe pas à la règle, comme le montrent les exemples qui suivent. Pour ce premier billet consacré aux mythes économiques, je me suis inspiré d'un ouvrage de Pierre Cahuc et André Zylberberg « le chômage, fatalité ou nécessité ? » (Champs, Flammarion, 2005), dont je recommande la lecture. D'une part, les auteurs sont deux universitaires renommés, d'autre part, l'ouvrage est fort pédagogique et ne s'enferre pas dans des raffinements théoriques. Ils affirment à juste titre que « la France vit dans une forme de pensée économique qui relève plus des croyances fantasmagoriques que du rationalisme ». C'est donc à partir de deux de ces croyances fantasmagoriques que je vous propose quelques commentaires et analyses personnels.
Première revue de « yaka » :
Difficultés de connexion, problèmes de facturation, écrasement de ligne, service après-vente injoignable ou incompétent, coût exorbitant des appels à la hot line... En quelques années, le secteur des communications électroniques est devenu l'une des principales sources de litiges de consommation. On estime à plusieurs centaines de milliers le nombre de plaintes adressées chaque année aux associations et aux services de l'Etat. J'ai d'ailleurs moi-même été victime il y a quelques temps d'une défaillance caractérisée d'un opérateur...
Je ne serais pas fâché d'accueillir sur ce blog une controverse entre les fans de Microsoft et ceux de Linux. Comment jugent-ils ce virage stratégique et cette décision de Novell et Microsoft [...]
Hier soir un petit Victor est né au foyer de notre fille Olivia et Cyril. C'est le petit frère de Pauline qui n'a toujours pas ses un an. Comme quoi, on ne [...]
Il est toujours tentant pour un responsable politique d'accélérer le cours des évènements. A cet égard, la doctrine keynésienne enseigne qu'il suffit d'appuyer à fond sur l'accélérateur de la consommation pour que la machine économique reparte. Qu'à cela ne tienne ! Que l'on distribue du pouvoir d'achat et l'emploi nous sera donné en plus. Les propos récents de nombreux responsables politiques témoignent de l'attraction qu'exerce encore cette tentation du court terme. Malheureusement, le moteur « relance » s'étouffe à chaque tentative d'accélération : l'endettement de l'Etat et l'inefficacité des dépenses publiques ne permettent pas de réduire sensiblement le chômage et obèrent lourdement l'avenir. Le redémarrage de notre économie passe donc d'abord par des réformes de long terme car, pour reprendre la formule des sociaux démocrates suédois des années 90 : « qui est endetté n'est pas libre ». Et pour retrouver une liberté d'action, desserrons d'abord le garrot de la dette.
C'était la meilleure nouvelle dès mon réveil ! La France et l'ensemble des pays européens ont reculé leur montre d'une heure cette nuit, pour la 30ème année consécutive. Par rapport à l'heure GMT, [...]
Avez-vous essayé __la visite virtuelle du Sénat__ mise en ligne sur le site de la Haute Assemblée ? Il s'agirait de « la plus élaborée des visites virtuelles disponibles sur Internet » permettant de [...]
Ils sont 400 000 en France, 400 000 « Ebenezer Scrooge », dont le jeu est enfin dévoilé ; Les voilà, les responsables de la pauvreté, ces 400 000 employés des banques dont Madame Royale a dénoncé le jeu. Dickens avait déjà dessiné Scrooge, ce vieil usurier avare, qui réapparaît derrière le portrait qu'en donne la candidate socialiste : « les banques font du profit sur le dos des pauvres, les riches ont le moyen de renégocier leurs prêts, les pauvres croulent sous les tarifications bancaires ... Il faut interdire les publicités scandaleuses qui plongent les familles dans le surendettement ». Bref, à l'instar du loto, cette argumentation est facile, pas chère et peut rapporter gros. Mais, comme toujours dans cette nature de raisonnement, le slogan à l'emporte-pièce se substitue à la réflexion et à la réalité.