Général

Relance : mythe et réalité

Par |2017-03-13T11:32:37+01:006 décembre 2008|Général|

La relance et les politiques d'inspiration keynésienne retrouvent un regain de vigueur ces derniers temps. Une politique est dite « keynésienne » lorsqu'elle met en avant le rôle de la demande. Elles passent traditionnellement par l'augmentation des déficits et des salaires. Accessoirement – et contrairement à une légende tenace – elles ne sont pas incompatibles avec d'autres politiques qualifiées de libérales. Il existe une différence essentielle néanmoins : le keynésianisme vise le court terme (« à long terme, nous sommes tous morts » disait Keynes) ; le libéralisme vise davantage l'adaptation structurelle de long terme. En clair, un keynésien dira que pour aller plus vite, il faut appuyer sur l'accélérateur ; un libéral dira qu'il vaut mieux disposer d'autoroutes que de chemins de terre ... 2 visions complémentaires, sûrement. Il y a simplement que la France pourrait regretter d'avoir préféré rouler sur des chemins de terre plutôt que de construire des autoroutes.

Téléphoner ou conduire, faut il choisir ?

Par |2017-03-13T11:32:47+01:0030 novembre 2008|Général|

Téléphoner ou conduire : il faudra probablement choisir. Les pouvoirs publics veulent sensibiliser les Français sur les risques de l'usage d'un mobile en conduisant. Au point de bannir les kits main libre au volant ? %%% C'est à vous de nous le dire en répondant au questionnaire ci-contre.%%% La prévention routière ne cesse de le répéter aux automobilistes : conduire en téléphonant peut être dangereux et finir par provoquer des accidents. "Téléphoner en conduisant multiplie par cinq les risques d'accident", ont même déclaré Jean-louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, et Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des Transports. A cet effet, le gouvernement lance une nouvelle campagne nationale contre l'utilisation du portable au volant, avec ce slogan : "Téléphoner au volant, c'est être ailleurs que sur la route", avec à l'appui une vidéo choc.Cette nouvelle campagne gouvernementale sera lancée à la télévision à partir du 30 novembre et jusqu'au 21 décembre, et à la radio du 1er au 14 décembre prochain.%%% Allez, dites-nous vite votre avis !

Petite leçon d’histoire pour ceux qui rêvent d’un système bancaire entre les mains de l’Etat

Par |2017-03-13T11:32:59+01:008 novembre 2008|Général|

Le « retour de l'Etat » fait désormais partie des lieux communs. Ce qui laisse supposer qu'il serait donc parti. Voilà un préalable de taille que, pourtant et curieusement, personne ne discute. Il est quand même permis de s'en étonner dans un pays où l'Etat et ses satellites reçoivent chaque année plus de la moitié de la richesse nationale. D'ailleurs, ceux qui rêvent d'une politique de relance style « new deal » pourraient regretter que les phases de croissance des années 1996 ou 2004 aient également contribué à la dégradation financière de l'Etat, non à lui redonner des marges de manoeuvre, par une amélioration de ses performances ou par l'adéquation de ses structures ... Bref ! L'Etat ne peut revenir, car il n'est jamais parti. Alors, que signifie cette idée de « retour de l'Etat » ? Il est fort vraisemblable que d'aucuns rêvent d'une restauration de l'Etat dans ses attributs et prérogatives tels qu'ils étaient avant les années 80 ! Autant dire tout de suite que ceux là risquent d'être déçus, simplement parce que le modèle de l'interventionnisme public – de cette époque et pas seulement – manquait de viabilité ! Aussi, donc, pour ceux qui rêvent de voir les banques entre les mains de l'Etat, voilà quelques rappels d'Histoire. Comme quoi l'appropriation publique du secteur financier n'a jamais empêché la faillite !

Bis repetita non placent

Par |2017-03-13T11:33:03+01:001 novembre 2008|Général|

Les choses deux fois répétées ne plaisent pas toujours. Charles Milhaud, (ex) patron de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne, vient d'en faire l'amère expérience. On aurait pu croire qu'après l'affaire de la Société Générale, les dispositifs de contrôle des salles de marché auraient été renforcés. Manifestement, l'Ecureuil s'était senti moins concerné pour connaître à la mi octobre un « incident »de marché (à 750 millions, quand même). Rappel des faits et analyse !

Congrès France-Canada à Châlons-en-Champagne ces 24 et 25 octobre 2008

Par |2017-03-13T11:33:17+01:0023 octobre 2008|Général|

Cette année le Congrès d'autonome de notre Association Nationale France-Canada que j'ai l'honneur de présider se tiendra dans le cadre du Colloque organisé à Châlons-en-Champagne par les Amis de Jean Talon dont notre ami Bruno Bourg-Broc, Maire de Châlons est le Président et son épouse Sabine notre Trésorière. C'est dire si nous fonctionnons tous en osmose absolue pour le bien de nos relations avec le Canada et nos amis les Canadiens. Vous trouverez en pièce jointe le programme des travaux ainsi que le Colloque sur le thème « L'intendance aux sources de l'administration locale ». On ne peut faire mieux comme sujet d'actualité ! Vous serez tous les bienvenus en nous rejoignant nombreux à ce bel événement.

Sénat on line

Par |2017-03-13T11:33:45+01:0021 septembre 2008|Général|

Le jour de l'élection d'un tiers des sénateurs est enfin arrivé. Un évènement qui ne fera guère les choux gras de la presse, notre Chambre Haute n'apparaissant pas comme le symbole le [...]

Propos du Café du Commerce par A.B. Galiani

Par |2017-03-13T11:33:58+01:0014 septembre 2008|Général|

Bien qu'économiste, certains pans de la politique gouvernementale m'avaient jusqu'à présent échappé. En effet, depuis janvier 2008, le Gouvernement a institué 8 nouvelles taxes, et après celle imposant les revenus du patrimoine pour financer le RSA, voilà qu'on nous annonce une contribution des employeurs sur les sommes versées aux employés au titre de l'intéressement et de la participation, après, bien sûr, la taxation des complémentaires santé. Mais, la raison, c'est que cette politique là, elle est diablement subtile ....

Réponses à un lecteur – qui veut travailler pour vivre, et pas vivre pour travailler

Par |2017-03-13T11:34:20+01:0029 août 2008|Général|

Notre hôte, Alain Lambert, me transmet la lettre d'un bloggeur, Sébastien, qui écrit de Gironde (il se reconnaîtra). Cette lettre est en fait une succession d'interrogations sur des thèmes économiques. Notre lecteur-bloggeur se pose des questions qu'à mon sens il n'est pas le seul à se poser. Aussi, je vous en joins ci-après les extraits intéressants. J'ai numéroté les différents paragraphes, pour renvoyer aux réponses.


Je voterai « pour » la réforme des Institutions

Par |2017-03-13T11:34:57+01:0020 juillet 2008|Général|

Après une très longue hésitation, et mûre réflexion, je le ferai pour deux motifs :

L'un est affectif. Les liens qui m'unissent au Président de la République sont anciens et personnels. Ils sont hors du champ politique. Nous n'avons jamais confondu les deux. Lorsque je siégeais à l'ancienne UDF, il m'est arrivé de ne pas voter pour lui, par exemple aux Européennes de 1999. Cela n'a jamais assombri nos relations. L'année qui vient de s'écouler fut plus difficile pour moi car l'agenda d'un Président le rend inaccessible à ses amis. C'est frustrant. Nous nous en sommes expliqué longuement, directement et sur le fond. Notre relation personnelle est intacte. Je ne regrette surtout pas de l'avoir interpellé sur ce blog pour lui dire mon courroux. Sans doute aurais-je même dû le faire plus tôt.

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