Fiches de lecture

Alain Lambert, fidèle meurtri et déçu du sarkozysme

Par |2017-03-13T11:35:15+01:002 juillet 2008|Fiches de lecture|

C'est le titre d'un papier du Monde de ce soir. Je ne sais s'il est totalement conforme à la réalité. C'est ainsi que le journaliste l'a senti apparemment. Vous pourrez lire ce portrait dressé relativement à la relation de franchise qui s'est établie avec Nicolas Sarkozy, Président de la République. Une simplement précision, par rapport à l'article : je n'ai jamais envisagé d'écrire à chaque sénateur. J'ai envoyé mon "adresse" au Président, cela suffit bien. Quant aux Sénateurs, ils savent parfaitement ce qu'il leur reste à faire pour marquer leur autorité et leur volonté de sortir du rôle de godillot dans lequel certains chercheraient à les enfermer. Un vote libre et totalement indépendant sur la réforme des institutions me semble s'imposer. Pour ma part, si rien ne change relativement aux garanties qui doivent être offertes aux Français sur la tenue de leurs comptes publics, je voterai contre !
On en reparle demain, sans doute.
Roger Karoutchi m'a appelé pour me manifester son mécontentement à la lecture de cet article que je n'avais d'ailleurs pas encore lu. Puis, sans doute comme pour marquer un sens élevé du dialogue, il m'a raccroché au nez. Comprenne qui pourra.

Pourquoi les caisses sont vides, par Jean Pisani-Ferry

Par |2017-03-13T11:35:42+01:002 mai 2008|Fiches de lecture|

A signaler l'excellente chronique de Jean Pisani-Ferry dans le Monde du 29 avril sur l'irrépressible tentation du corps politique français à se « shooter » à la dépense publique, à creuser les déficits, y compris en période de croissance, et à refuser de se soumettre à toute discipline visant à assainir, enfin, nos comptes publics, pour retrouver la capacité budgétaire de soutenir la conjoncture lorsqu'elle ralentit. Certes, l'auteur de la chronique n'a pu, en son temps, empêcher le gouvernement de Lionel Jospin de s'abandonner à cette gestion « à contre temps ». En revanche, je partage totalement son idée sur le fait qu'il n'y a aucune solution pour en sortir autrement que par un engagement pluri-partisan, incarné par des personnalités dont le passé garantirait la crédibilité du système de redressement choisi. A titre personnel, je pense même que, face aux défis immenses qui sont à relever actuellement, seule la mise en place de binômes ministériels (un de droite et un de gauche) soudés et tenus par une feuille de route validée par le Parlement, au delà des clivages partisans, sortira le Pays de l'ornière.

"L’externalisation ou comment recentrer l’État sur ses compétences essentielles", par la Fondation pour l’Innovation Politique

Par |2017-03-13T11:35:42+01:002 mai 2008|Fiches de lecture|

Cet ouvrage de la Fondation pour l'Innovation Politique traite des partenariats du secteur public avec le secteur privé. Frédéric Rouvillois, professeur de droit public à l'université Paris-V, évoque la complexité du sujet qui touche des domaines régaliens tels que la sécurité ou la défense. Il traite également des évolutions législatives et jurisprudentielles qui modifient progressivement le champ d'action réservé de l'Etat qui collabore de plus en plus avec des partenaires privés.
Quelles sont les frontières entre le "délégable" et "l'indélégable" ? N'est-ce pas l'une des clés de l'optimisation urgente que nous devons engager au sein de notre gestion publique pour offrir mieux aux Français en dépensant moins ?

Vous pouvez consulter la description de l'éditeur en cliquant sur "lire la suite"



Le sens chrétien des mots, par Pascal-Raphaël Ambrogi

Par |2017-03-13T11:35:49+01:0013 avril 2008|Fiches de lecture|

Lorsque l'on connaît la richesse inépuisable du vocabulaire religieux, on ne peut qu'être curieux de parcourir cet ouvrage que vous trouverez sur le site librairiecatholique.com. Comme nous le précise Pascal-Raphaël Ambrogi : "C'est un langage qui, peu à peu, échappe à notre monde sécularisé."
Voici la magnifique lettre adressée par Pascal-Raphaël Ambrogi pour présenter son ouvrage : cliquez-ici !

Vous pouvez aussi cliquer sur lire la suite pour découvrir la présentation de l'éditeur !



Les effets collatéraux de l’intercommunalité sur les municipales

Par |2017-03-13T11:36:07+01:0025 février 2008|Fiches de lecture|

Il ne reste quasiment plus que les socialistes alençonnais pour croire que l'intercommunalité est sans effet sur les élections municipales. Cela en est un enjeu pourtant évident. La lecture du Monde du 21 Février, traitant de Dijon publie un papier signé Luc Bronner sous le titre "les effets collatéraux de l'intercommunalité". Il relate une thèse qu'il qualifie d'iconoclaste. Si les clivages entre la droite et la gauche tendent à s'affaiblir, ce n'est pas seulement à cause de l'effondrement des idéologies, de la crise des partis ou de la mondialisation. Si ces clivages en prennent un coup, c'est notamment parce qu'il existe des assemblées comme celle de ce 7 février : 62 hommes et 20 femmes, conseillers municipaux et maires, délégués par leurs communes pour gérer la communauté d'agglomération de Dijon, qui concerne 49 % de la population de Côte-d'Or.

L’intercommunalité, au coeur des élections municipales ?

Par |2017-03-13T11:36:15+01:0011 février 2008|Fiches de lecture|

Aborder les municipales sans parler de l'intercommunalité, c'est comme faire une campagne présidentielle sans parler de l'Europe... C'est ainsi que s'exprime le « Carrefour des Pays Lorrains » dont je ne connais ni les idées politiques, ni les propositions électorales. Simplement, leur titre retrouvé sur Internet retient mon attention, car il me semble juste. Qu'en pensez-vous ?
Pourtant, si l'on en croit un sondage national réalisé en septembre dernier, 89% des personnes interrogées estiment que l'intercommunalité est " une bonne chose " et 83% considèrent qu'elle a permis de mettre en commun les moyens des communes, qu'elle offre de nouveaux services et équipements collectifs aux habitants.
Plus encore, 92% jugent important que les grands projets et les domaines de compétences de leur intercommunalité "soient placés au coeur des débats et des programmes lors des élections municipales de 2008 ". Alors qu'attend-on ?

Les Nicolas à la Saint Nicolas !

Par |2017-03-13T11:36:40+01:009 décembre 2007|Fiches de lecture|

Voilà plusieurs semaines que je m'interrogeais sur l'opportunité de demander un rendez-vous au Président de la République à propos des questions économiques et sociales. Mon ami Nicolas Baverez m'a devancé. En lisant sa tribune dans le Point de cette semaine, j'y ai trouvé exactement ce que je pensais. En mieux dit. Car je n'ai pas son talent. Le dernier paragraphe résume tout. Allez les Nicolas on y va pour la rupture ?

"L’aube le soir ou la nuit", Yasmina Reza

Par |2017-03-13T11:37:04+01:003 octobre 2007|Fiches de lecture|

"Ils font, font, font. Des déplacements, des émissions de télé, des discours, des choses à ne pas faire, des rencontres, des erreurs, des repas, des mesures, des livres aussi, des programmes, des sourires. Ils font tout ça au pas de charge. Ils en sont fiers. C'est si bien d'aller si vite. (...) Mais est-ce que ce n'est pas aussi le sens de la vie, approché uniquement dans des silences et des solitudes que l'on abandonne ainsi sur le bas-côté ? Yasmina Reza a écrit avec « L'aube le soir ou la nuit », un magnifique récit sur le temps. Car " ils ", ce sont les hommes politiques, les hommes d'action, les hommes tout court. (...) Les hommes assez fous pour entrer en lutte contre le temps. Yasmina Reza a suivi Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle. Elle a suivi non pas le futur président de la République mais l'être humain. La dramaturge saisit à la perfection comme dans tout son théâtre, le décalage entre personne et personnage. Elle a bénéficié d'une totale liberté pour écrire son portrait. « L'aube le soir ou la nuit » est un récit original, désopilant, mélancolique, intime. Nicolas Sarkozy représente l'homme exacerbé. Il est le centre névralgique d'une constellation de figures masculines.

Domenech aurait «pu être Materazzi»

Par |2017-03-13T11:37:37+01:009 août 2007|Fiches de lecture|

Raymond Domenech n'a pas attendu le 16 août prochain et l'annonce de sa liste de 35 joueurs appelés à disputer un match amical à Bratislava face à la Slovaquie le 22 août pour se projeter sur la saison des Bleus, qui devrait les conduire jusqu'à la phase finale de l'Euro 2008 conjointement organisé par l'Autriche et la Suisse. Si le sélectionneur de l'équipe de France a déjà les yeux rivés vers les matches de qualifications que les Tricolores disputeront en Italie, le 8 septembre, et face à l'Ecosse, quatre jours plus tard, il estime que le match le plus important n'est pas forcément celui que l'on croit. «Ce qui compte, c'est l'Ecosse, puis les Îles Féroé et la Lituanie. Et peut-être l'Ukraine à la fin», confie-t-il dans un entretien accordé au Parisien. «Contre l'Italie, on a déjà fait le maximum puisqu'on leur a pris trois points. Tout ce qui peut nous arriver, c'est du bonus (...) Oui, c'est un évènement. Mais si je peux dégonfler le truc. Cet Italie - France ne compte pas».

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