Economie & Finances

La flexibilité n’est pas la précarité !

Par |2017-03-13T11:22:11+01:0020 mars 2006|Economie & Finances|

Au seul énoncé du mot « flexibilité », les partenaires sociaux sortent leur revolver, à croire qu'il ne s'agit que d'un terme élégant dissimulant en réalité l'activité favorite des entreprises : le licenciement. Cette vision, si particulière à la France, reflète une conception de l'emploi calquée sur l'organisation de la fonction publique, masquant un coût social élevé. Pourtant, la flexibilité, en soumettant les entreprises à une constante adaptation face aux évolutions les renforce, ce qui constitue le meilleur atout pour l'emploi.

Suez / GDF – Les français sont-ils protectionnistes ?

Par |2017-03-13T11:22:18+01:0027 février 2006|Economie & Finances|

C'est naturellement la question que doivent se poser de nombreux pays dans le monde en voyant les images du Premier Ministre, entouré de son Ministre de l'Economie et des finances, annoncer lui-même la fusion de deux entreprises (dont l'une est certes publique) aux lieu et place des Présidents, pourtant présents, et supposés satisfaits. Je n'ai pas changé depuis hier soir, je ne parviens pas à trouver cette opération géniale. La forme choisie pour son annonce fleure les doux parfums de l'économie de papa, encore toute administrée. Puis les motifs invoqués sont défensifs. Ils donnent le sentiment que les entreprises françaises manquent de confiance en elles, se protégeant de toute tentative de prise de contrôle en allant se réfugier sous l'aile protectrice de l'Etat dont chacun convient cependant qu'il s'est révélé le plus mauvais actionnaire des 20 dernières années dans le domaine concurrentiel.

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Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé

Par |2017-03-13T11:22:20+01:0016 février 2006|Economie & Finances|

Dans une étude publiée aujourd'hui, l'Insee dresse un panorama de la France en activité. Il en ressort que les cadres sont ceux qui passent le plus de temps au travail. Plusieurs constats sur la durée du travail dans les différents secteurs de l'économie. Premier constat, les salariés du public (Etat, collectivités locales, hôpitaux, HLM et Sécurité Sociale) travaillent moins que leurs homologues du privé (entreprises privées, associations, et entreprises publiques) : 1.580 heures pour les premiers contre 1670 pour les seconds. Soit un écart de 90 heures par an. « Les salariés du public bénéficient d'une semaine et demie de congés supplémentaires », note l'INSEE.Les employés des organismes de Sécurité Sociale comptent aussi parmi ceux qui travaillent le moins.

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Arcelor et « patriotisme économique »

Par |2017-03-13T11:22:25+01:0028 janvier 2006|Economie & Finances|

L'OPA lancée par Mittal sur Arcelor me fait craindre le pire. Pourvu que nos pouvoirs publics Français n'entament pas l'hymne désormais célèbre du « patriotisme économique » au risque, à l'étranger, de parachever notre image de ringardise achevée, en matière d'économie globalisée.

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Portes ouvertes au Sénat.

Par |2017-03-13T11:22:27+01:0023 janvier 2006|Economie & Finances|

C'était samedi dernier 21 janvier pour les rendez-vous citoyens, sur le sujet : Modèle social et compétitivité économique. Je présidais la table ronde « capitalisme et démocratie : la schizophrénie du consommateur-salarié ». Elle était animée par Bruna Basini du Journal du Dimanche avec EZRA SULEIMAN, PATRICK ARTUS, ELIE COHEN & EDOUARD TETREAU. Les échanges entre ces prestigieux économistes, sociologues, universitaires français et étrangers étaient de grande qualité. Voici quelques idées saisies au vol :

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Zéro valeur

Par |2017-03-13T11:22:31+01:0011 janvier 2006|Economie & Finances|

C'est par ce vocable barbare que l'on qualifie une évolution en euros courants. Ce titre de billet convient bien à l'objectif que je souhaiterais voir enfin retenu pour l'évolution des dépenses de l'Etat. En effet, la norme de dépenses que j'avais réussi à faire adopter en 2002 était « zéro volume », c'est à dire en euros constants. Dès lors que l'inflation est d'environ 2% par an, stabiliser les dépenses en euros courants consiste à réaliser 2% d'économies chaque année. Attendu l'importance du déficit et de l'endettement du pays, il est urgent de se fixer des objectifs d'économies au moins de ce niveau.

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Emploi ou dette ?

Par |2017-03-13T11:22:32+01:0010 janvier 2006|Economie & Finances|

Interview ce matin tôt sur Radio Classique et demain sur BFM. Puis Conférence nationale du 1er Ministre sur les Finances Publiques. L'enchaînement de ces rencontres et la lecture de la presse me donnent le sentiment qu'il subsiste encore en France, et c'est sans doute le seul endroit au monde, une croyance dans la dépense comme meilleur soutien à l'emploi. Je ne m'explique pas que l'on puisse encore croire à cette légende. Si elle était vraie, attendu notre niveau très élevé de dépense, nous serions au plein emploi, voire en surchauffe de notre économie. En réalité, la dette : c'est ce qui étouffe la croissance et l'emploi et non l'inverse.

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Oui le redressement financier est possible !

Par |2017-03-13T11:22:36+01:0028 décembre 2005|Economie & Finances|

La suite à donner au rapport Pébeau va de nouveau faire couler beaucoup d'encre à la rentrée. La question rituelle qui va à nouveau se poser est : le redressement financier est-il possible ? Pour moi, c'est exclusivement affaire de volonté. De constance. Mes convictions en matière de gestion publique sont fondées sur une expérience inédite en France de redressement financier de la ville d'Alençon que j'ai eu l'honneur d'administrer après douze ans de gestion laxiste. Même si la gestion d'une ville n'est à l'évidence pas comparable à celle d'un pays, les contraintes politiques, d'opinion publique, de statut de la fonction publique ou encore de rigidité des dépenses sont néanmoins identiques. Deux mois après mon arrivée à Bercy, j'avais produit produit un document permettant d'observerAussi ai-je souhaité observer sur une période longue (un quart de siècle) les effets de gestions diamétralement opposées. J'avais ajouté des éléments de comparaison avec l'Etat qui révèlent sans la moindre ambiguïté qu'il est parfaitement possible, avec le soutien d'électeurs de tous horizons politiques :

Réaliser son aggiornamento

Par |2017-03-13T11:22:39+01:0015 décembre 2005|Economie & Finances|

Rapport Pébereau sur la dette. - Vous êtes nombreux à m'interroger sur mon sentiment personnel, à la fois comme membre de la Commission et comme politique. Le travail parlementaire en flux tendu jour et nuit sur le budget 2006 et le collectif 2005 rend impossible de vous poster régulièrement des billets d'impressions sur ces moments pourtant forts de nos finances publiques.

REMISE DU RAPPORT PEBEREAU

Par |2013-03-01T17:06:45+01:0014 décembre 2005|Economie & Finances|

Michel PEBEREAU a remis son rapport à Thierry BRETON ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie ce matin à 8h30, clôturant ainsi la mission qui lui a été confiée sur la dette de la France.
Le ministre s'exprimera sur ce sujet lors d'une conférence de presse aujourd'hui à 14h00 (hôtel des ministres à Bercy), avec Michel PEBEREAU
http://www.minefi.gouv.fr

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CESSION DES SOCIETES CONCESSIONNAIRES D’AUTOROUTES

Par |2017-03-13T11:22:39+01:0014 décembre 2005|Economie & Finances|

Thierry Breton, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, et Dominique Perben, ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer ont sélectionné les acquéreurs pour les participations détenues par l'Etat et l'établissement public Autoroutes de France dans les sociétés concessionnaires d'autoroutes Autoroutes du Sud de la France (ASF), Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) et Sanef.

Pour les particuliers, les emprunts d’Etat vont se vendre comme des actions

Par |2013-03-01T17:07:52+01:006 décembre 2005|Economie & Finances|

Le Figaro de ce jour nous informe que le Trésor et Euronext lancent un marché secondaire des emprunts d'Etat, aux caractéristiques identiques aux marchés actions. Je m'en réjouis car, pendant 2 ans à Bercy, j'ai, sans succès, suggéré cette idée. C'était, me disait-on, impossible à l'époque. Incompatible au plan communautaire. Et totalement désuet !

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Controverse sur la dette

Par |2017-03-13T11:22:42+01:0029 novembre 2005|Economie & Finances|

S'il est un sujet qui ne devrait pourtant pas donner lieu à controverse c'est bien celui-là ! Après 30 années successives de déficits publics, qui pourrait croire que nous ayons pu échapper à l'accumulation d'une montagne de dette ? au surplus, attendu les alternances politiques systématiques choisies par les Français, pendant toute cette période, la responsabilité politique ne peut être que partagée. D'ailleurs, la question de cette responsabilité me semble également à méditer. Car, enfin, comment un peuple libre donc responsable et éclairé peut-il demander toujours plus de dépenses, toujours moins d'impôts, le tout avec des comptes à l'équilibre ? Même le simple bon sens se révolte face à de tels raisonnements. La seule vraie question est donc de savoir comment on sort de cette spirale infernale. Pour appartenir, comme Didier Migaud, à la Commission de la dette présidée par Michel Pébereau, nous sommes tenus à la confidentialité, et je n'ai donc pas l'intention de la violer. Et parler de chiffres, pour beaucoup, connus de tous. Ils doivent simplement être rapportés aux périmètres qu'ils couvrent, attendu le caractère totalement pulvérisé de nos comptes publics. Plus intéressante sera la question de savoir comment réveiller l'opinion publique. Comment lui présenter la situation de notre endettement comme SON problème et pas seulement celui des dirigeants politiques ? Comment appeler les générations actuelles à assumer leur responsabilité face aux générations suivantes ? Comment expliquer avec des mots de tous les jours ce que veut dire : soutenabilité de nos finances publiques ? Faudra-t-il susciter une inquiétude pour éveiller l'attention, au risque de freiner la consommation qui s'accommode mal des peurs ? Au contraire trouver les mots justes pour expliquer que la situation est difficile mais pas désespérée et que la solution dépend de la bonne volonté de l'effort de tous. Il faudra, en tous cas, ouvrir des pistes crédibles de redressement et faire en sorte, si possible, qu'elles soient admises et soutenues par tous. Qu'une forme d'adhésion collective y souscrive. J'espère qu'à l'image de la LOLF un consensus bipartisan se dégagera pour retrouver les marges de manoeuvre dont notre pays a absolument besoin pour retrouver une ambition crédible et jouer son rôle dans le concert du monde.

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