Economie & Finances

Suez – Gaz de France : Essayer de rendre simple ce qui a été inutilement compliqué

Par |2017-03-13T11:21:31+01:0028 juillet 2006|Economie & Finances|

Suez est un grand groupe industriel dont l'identité française et belge sont la fierté des deux pays. Voulant se prémunir contre une tentative inamicale de fusion, émanant d'un autre groupe d'un pays tiers, Suez cherche une alliance. Se rapproche de Gaz de France GDF) dont la position industrielle requiert d'être renforcée. Les organes dirigeants des deux groupes trouvent un terrain d'entente. Ils en informent tout naturellement le gouvernement puisque GDF est la propriété de l'Etat à hauteur de 80%. Inopportunément, cette perspective est annoncée à Matignon par le Premier Ministre, dans la précipitation et avec ostentation. Au point d'agacer tous ceux qui croyaient rangées au placard de l'histoire les vielles chimères de l'économie administrée. La suite devient kafkaïenne :

L’inexorable accroissement des dépenses de santé

Par |2017-03-13T11:21:32+01:0025 juillet 2006|Economie & Finances|

Inexorablement, les dépenses de santé continueront de croître, comme elles n'ont cessé de le faire depuis des années. D'où la nécessité de les maîtriser afin que leur coût soit soutenable du point de vue de la capacité contributive de nos concitoyens, et de la performance de notre économie et de nos emplois. Selon le bilan des comptes nationaux, publié le 12 juillet dernier, elles se sont accrues en 2005 pour atteindre 190,5 milliards d'euros (+3,8% par rapport à 2004), soit 3.028 euros par habitant. L'ensemble des sommes engagées, tant en matière de soins, de prévention, de recherche, représente 11,14 % du PIB (11,07% en 2004). La France a consacré, en dix ans, un point de PIB supplémentaire à la santé et se retrouve à la quatrième place parmi les pays de l'OCDE derrière les Etats-Unis, la Suisse et l'Allemagne. Attendu les perspectives de gains d'espérance de vie, nous pouvons déjà imaginer ce qu'il faut nous préparer à financer pour les décennies à venir.

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Le SMIC en Europe

Par |2013-03-01T15:52:26+01:0015 juillet 2006|Economie & Finances|

Sur les 18 pays de l'Union Européenne qui disposaient en janvier d'un salaire minimum légal, le Luxembourg arrivait en tête avec 1.503 euros par mois ; la Lettonie était en queue avec 129 [...]

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SMIC ou le baiser de judas pour les travailleurs non qualifiés

Par |2017-03-13T11:21:42+01:0019 juin 2006|Economie & Finances|

Ce n'est pas facile à dire ainsi, tout net. C'est pourtant tellement vrai ! Les coups de pouce sur le SMIC pèsent plus sur l'emploi des populations fragiles qu'il ne soutient leur revenu. Mieux vaudrait supprimer tous les dispositifs contraignant de surcoût des heures supplémentaires. André Babeau, Professeur honoraire à l'université de Paris Dauphine, signe dans le Figaro de vendredi (16 juin) dernier une tribune très pédagogique sur ce sujet. Le salaire minimum français est le plus élevé d'Europe, hormis le Luxembourg. Comment, dès lors, s'étonner que son coût élevé précipite et enferme dans le chômage les salariés faiblement qualifiés ? Leur emploi est évidemment en concurrence dangereuse avec le même emploi dans les pays voisins, de l'Europe de l'est, sans parler de la chine. Pays plus que conscients que la France qu'il n'appartient pas aux entreprises de gérer la redistribution des revenus. Comment feindre également d'ignorer que ce coût élevé freine la création de milliers d'emplois de service à la personne qui se développent partout ? Lisez cette Tribune d'André Babeau, elle vous décrira comment le relèvement permanent du SMIC et ses coups de pouce successifs sont de vrais baisers de judas pour les travailleurs non qualifiés.

Réformer pour pérenniser le système de retraite français

Par |2017-03-13T11:21:44+01:0014 juin 2006|Economie & Finances|

Jusqu'à présent, mes billets ont traité de la dette publique financière, celle clairement identifiée par un nominal du à un créancier. Cependant, les générations à venir auront également à assurer une dette latente constituée par les retraites. De par le choix du législateur de 1945 d'une retraite par répartition, clairement réaffirmé par la loi Fillon de 2003, chaque actif acquiert jour après jour par ses cotisations une créance sur la Collectivité, qui sera honorée à son départ en inactivité sous forme d'une prestation reçue tout au long de sa vie restante. A ce titre, le récent rapport Pébereau estime les retraites des fonctionnaires, grosso modo avec les réserves d'usage, équivalentes à une dette représentant 70 % du PIB, en valeur actualisée. Sans rentrer dans les détails, l'actualisation consiste à calculer le capital qui, placé aujourd'hui, permettrait d'honorer les échéances à venir. Les générations à venir devront également prendre en charge les retraites du secteur privé, représentant sans doute (faute de chiffres précis) en valeur actualisée un montant au moins comparable. Au total, l'ensemble de la dette, financière et latente, représente donc plus de 200 % du PIB ! C'est donc de façon très légitime que les jeunes peuvent s'inquiéter de leur solvabilité à venir. Ceci dit, concernant le système de retraite, la situation est améliorable car ses défauts peuvent être en partie corrigés.

15.000 départs à la retraite de fonctionnaires non remplacés

Par |2017-03-13T11:21:45+01:0012 juin 2006|Economie & Finances|

Cette information d'origine parlementaire, si elle est confirmée demain par le Gouvernement n'est pas à négliger. Ni sans mérite. Elle élimine d'emblée tout soupçon d'électoralisme puisqu'il s'agit de l'un des montants le plus important de la législature, même si, hélas, cette législature n'a pas permis d'effacer les recrutements massifs et injustifiés de la précédente, sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2002, période durant laquelle le haut de cycle de croissance mondiale permettait toutes les fantaisies. C'était malheureusement oublier qu'un fonctionnaire est recruté pour 40 ans de carrière et en moyenne 20 ans de retraites, soit 60 années d'engagement du contribuable.
Cela étant, comme je le disais hier, dans un billet précédent, c'est en masse salariale que je préfère raisonner. Aucun Français ne se pose la question de nombre de fonctionnaires en France. Ce que chacun souhaite, c'est connaître l'étendue des services qui lui sont garantis en matière d'éducation, de sécurité, de santé, de culture etc. Et le coût précis de ces services. La variation des ces coûts d'une année sur l'autre. Car il les paie comme usager et comme contribuable et on ne lui avoue pas assez qu'il en renvoie, sans le savoir, pour partie, le paiement à ses enfants par la dette.

Fonctionnaires. La seule et vraie question est la masse salariale

Par |2017-03-13T11:21:45+01:0011 juin 2006|Economie & Finances|

La semaine qui commence sera budgétaire. Marquée par la présentation, par le gouvernement, de son rapport sur le débat d'orientation budgétaire mardi prochain à l'Assemblée Nationale. Mon intuition de « vieux budgétaire » qui suit sans interruption le budget depuis 1992, me dicte que l'interminable controverse sur le non remplacement des départs à la retraite va rebattre son plein. Il alimentait déjà les gazettes la semaine passée. En témoigne l'article ci-joint du Figaro sur les divergences des ministres en la matière. Cette divergence, tout au long de la préparation du budget n'est d'ailleurs ni nouvelle ni critiquable. Je la trouve plutôt saine. Il est bon qu'elle se tienne au grand jour, puisqu'elle est la réalité. Et rien n'est plus rassurant pour les citoyens que de pouvoir croire dans la sincérité de ceux qui les gouvernent.

Sortir de la dette par la culture de performance !

Par |2017-03-13T11:21:50+01:0025 mai 2006|Economie & Finances|

Il est des montants si énormes qu'ils en perdent presque tout sens. Ainsi la dette publique dépasse désormais les 1.100 milliards d'euros. Pour vous en faire une idée concrète, elle correspond à 8 mois de la richesse créée par la France. Si l'on met à part les collectivités locales d'une nature quelque peu différente (elles réalisent 70% des investissements publics), la dette se situe aux alentours de 1.000 milliards d'euros. Elle est la conséquence de l'accumulation de déficits publics depuis 1980 à laquelle est venu s'ajouter souvent tout ou partie du capital des échéances qu'on ré étalait (bel effet « boule de neige ») ... Et même si Lionel Jospin s'en défend, le phénomène s'est poursuivi sans interruption, y compris sur la période 1997 - 2002 durant laquelle la dette publique a augmenté d'un tiers. Ainsi est illustrée la vanité du débat sur la « cagnotte » qui aura été une légende dont la stupidité l'a disputée à la dangerosité. Une agence de notation a fait savoir récemment que le crédit de la France s'effritait. Alors quelles sont les politiques possibles pour en sortir ?

Le Club de l’Economie sur LCI

Par |2017-03-13T11:21:51+01:0024 mai 2006|Economie & Finances|

En cette fin de soirée, nous avons enregistré l'émission de Jean-Marc Sylvestre sur LCI « Le Club de l'Economie ». La diffusion est demain jeudi à 10h10, 14h10 et 0h00. Avec ses invités : Erik Izraelewicz, Christian Saint Etienne, et Philippe Chalmin, nous avons tranquillement débattu de plusieurs sujets et notamment de celui devenu classique du « patriotisme économique », appliqué à la question d'actualité, celle de la Sogerma dont EADS a d'abord annoncé la fermeture avant d'égrainer maintenant le maintien d'un certain nombre d'emplois.

Dettes d’aujourd’hui, impôts de demain : l’effet ricardien

Par |2017-03-13T11:21:54+01:0012 mai 2006|Economie & Finances|

L'importance de la dette publique influe-t-elle sur le comportement des ménages ? Ou, ramenant la question à notre quotidien, prenons nous en compte l'endettement de l'Etat lorsque nous consommons et épargnons ? Cette interrogation mérite d'être posée. En effet, lorsque l'Etat emprunte, ce sont au final les ménages qui paieront les remboursements à venir par la voie des impôts. Autrement dit, les dettes publiques d'aujourd'hui font les impôts de demain.

La croissance est elle soluble dans l’endettement des ménages ?

Par |2017-03-13T11:21:59+01:002 mai 2006|Economie & Finances|

La dette fait régulièrement la une de la presse économique et, parfois, les échos qu'elle suscite atteignent le grand public. En raison de la façon dont elle engage l'avenir, un point semble approprié. Aussi, ce billet est le premier d'une série consacrée à l'ensemble de l'endettement de la France et des Français, à l'issue de laquelle, du moins je l'espère, les enjeux apparaîtront plus clairement. Commençons par notre quotidien : Ce premier « papier » portera sur l'endettement des ménages qui, selon la Banque de France, étaient endettés – presque exclusivement auprès des établissements de crédit – à hauteur de 740 milliards d'euros en février 2006, soit 12 000 euros par habitant.

Les 35 heures, un mirage sans illusion (AB. Galiani)

Par |2017-03-13T11:22:04+01:0014 avril 2006|Economie & Finances|

Avec l'idée choc du Gouvernement Jospin contre le chômage, ramassée dans la formule « travailler moins pour travailler tous », la Gauche s'est convertie au malthusianisme. Passant à la semaine de travail de 35 heures, la France a testé la version sociale d'une doctrine qui a tout autant inspiré des thèses sur le « renvoi de la femme au foyer » ou «le retour des immigrés au pays ». En effet, l'idée reste la même : le chômage serait du à un excès de travailleurs, non à une insuffisance d'emplois. C'est oublier que les pays où l'on travaille le moins sont ceux qui rencontrent le plus de chômage. Au final, le travail ne se partage guère et réduire les actifs revient à diminuer les emplois, donc sans effet sur le chômage.

Quand même des raisons d’espérer

Par |2017-03-13T11:22:04+01:0012 avril 2006|Economie & Finances|

L'OCDE vient de publier son « Factbook 2006 » recensant 150 indicateurs économiques dans ses 30 pays membres. Elle y analyse, en chiffres, par exemple, quelques raisons du malaise de la jeunesse en France. Nos mauvaises performances en matière d'emplois des jeunes et de qualifications y sont décrits. En cette matière, nous figurons en queue de peloton des pays passés au crible. Le taux d'activité des jeunes y est le plus mauvais de l'OCDE après ... la Turquie et la Slovaquie. En revanche, il demeure des raisons d'espérer. Coté positif, la France figure parmi les meilleurs élèves pour son espérance de vie, et sa démographie et sa qualité de vie y sont en bonne place. La réduction des inégalités, tout en restant globalement faible, y a été cependant l'une des plus notables, avec l'Australie et le Danemark. Enfin, même si ses habitants la redoute, la France apparaît, selon l'OCDE, comme l'un des pays les plus engagés dans la mondialisation : elle s'inscrit au quatrième rang des pays d'accueil mais aussi d'origine des investissements étrangers. Comme quoi, oui, il nous reste quand même des bonnes et vraies raisons d'espérer. Pourvu que nous « collions » tous ensemble, et vite, au SURSAUT !

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Recrutez un jeune, l’État paie les charges !

Par |2017-03-13T11:22:05+01:009 avril 2006|Economie & Finances|

Le conflit du CPE a occulté les autres volets de la loi Borloo. En particulier l'exonération de charges patronales pour les chômeurs de moins de 26 ans. Trois ans d'exonération de charges patronales pour l'embauche, en CDI, d'un chômeur de moins de 26 ans : l'information, publiée dans un tableau paru dans nos colonnes le 25 mars, en a étonné plus d'un. « Faux, affirment plusieurs cabinets d'expertise comptable. D'ailleurs, l'Urssaf n'est pas au courant. » Normal : inscrit dans la loi Borloo sur l'Égalité des chances promulguée, samedi dernier, par Jacques Chirac, et publiée au Journal officiel du 2 avril, ce dispositif va faire l'objet d'un décret « rétroactif au cours du printemps ».

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L’Europe « flexible »

Par |2017-03-13T11:22:06+01:006 avril 2006|Economie & Finances|

Lu dans Ouest-France aujourd'hui : Fle-xi-bi-li-té ! Avec le CPE, la France s'inscrit dans une tendance générale. En Allemagne, où les CDD ne représentent que 5 % des contrats signés, il était prévu que la période d'essai du CDI passe de 6 mois à 2 ans, mais cela coince entre la Chancelière et son allié social-démocrate. En Espagne, au contraire, 34 % des contrats de travail (il en existe 35 sortes) sont temporaires. L'Italie bat des records, avec 42 types de contrat ! A l'opposé, il n'existe qu'un seul contrat de travail outre-Manche, où la période d'essai a été ramenée de deux à ... un an, en 2000.

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Les Français, seuls au monde à rejeter l’économie de marché !

Par |2017-03-13T11:22:10+01:0027 mars 2006|Economie & Finances|

Le Figaro, dans son édition de samedi et de ce dimanche, nous révèle qu'on ne peut trouver, au monde, citoyens plus réfractaires à l'économie de marché et à la libre entreprise que les Français. Tel est le principal enseignement de l'enquête réalisée par l'institut de sondage international GlobalScan pour le compte de l'Université du Maryland. Ainsi 36% seulement dans les sondés, dans l'hexagone, estiment que l'économie de marché, c'est à dire ouverte à la mondialisation, constitue le meilleur système pour l'avenir. Par comparaison 65 % des Allemands, 71 % des Américains, 74 % des Chinois et même 56 % des Kenyans sont totalement d'accord avec cette affirmation. Ce n'est pas nouveau, mais cela fait tout de même un choc, surtout de nous voir placés après la Russie !

Triste anniversaire de Lisbonne

Par |2017-03-13T11:22:10+01:0026 mars 2006|Economie & Finances|

C'était les 23 et 24 mars 2000, il y a 6 ans déjà, à deux jours près, que les Chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne ont arrêté, à Lisbonne, pour la première fois dans l'histoire de l'Europe, une stratégie économique et sociale globale à dix ans couvrant la période 2000-2010. Cette stratégie était résumée dans un objectif ambitieux : faire de l'Union, « l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Cette stratégie était mesurée par quatorze indicateurs parmi lesquels la croissance (3 % par an), la part du PIB consacré à la recherche (3 %), le taux d'emploi global de la population (70 %), le taux d'emploi des femmes (60 %), le taux d'emploi des travailleurs âgés de 55 à 64 ans (50 %).

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