Quand les réformes riment avec croissance
Non les réformes ne sont pas l'ennemi de la croissance mais au contraire le principal allié ! Observons ce qui se passe en Allemagne où la coalition s'est engagée dans des réformes structurelles [...]
Non les réformes ne sont pas l'ennemi de la croissance mais au contraire le principal allié ! Observons ce qui se passe en Allemagne où la coalition s'est engagée dans des réformes structurelles [...]
La rupture annoncée par l'un, le renouvellement de la politique affirmé par l'autre, auraient pu conduire à une campagne toute différente. En fait de présidentielles, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy auront souvent paru se battre pour les législatives futures, comme s'ils ne visaient qu'à diriger un gouvernement. Les propositions générales innovantes de l'automne se sont effacées derrière des mesures spéciales, typiquement catégorielles, énumérées dans ces listes à la Prévert qu'on nomme des programmes. Pour éclairer la lanterne de l'électeur perplexe et la nôtre même, nous avons retenu quatre sujets, quatre motifs fondamentaux de discorde, qui offrent les termes d'un choix raisonné entre les deux camps.
Avec l'inéluctable dégradation de l'environnement, le non moins inéluctable vieillissement de la population représente la plus grande menace qui pèse sur la France d'après-demain. Autant la première évolution donne lieu à des incertitudes et dépasse le cadre national, autant la seconde est peu douteuse et s'inscrit justement dans ce cadre - la nation n'est-elle pas le lieu où s'exprime l'échange entre les générations? La réforme des retraites sera donc un test décisif de la vision et de la volonté politiques du nouvel élu. Il existe naturellement une loi, que François Fillon a su imposer en 2003 contre l'attentisme de la classe politique, en particulier socialiste. On peut critiquer ce dispositif, qui a d'ailleurs prévu sa propre révision en 2008, mais il est irresponsable de nier qu'il aille dans le bon sens et de donner à croire qu'on gagnerait à le « mettre à plat » dans une négociation collective. Celle-ci ne peut que ranimer les mauvais démons de 2003, et il est trop clair qu'elle ne permettra pas d'instaurer une réforme des régimes spéciaux qui, après tant d'hésitations, s'impose non seulement à cause des équilibres financiers, mais de la justice sociale.
La chronique d'Eric Le Boucher dans le Monde me rappelle une idée présentée dans un autre post. Mais encore plus simplement cette fois. Celle d'instaurer, pour chaque candidat à la Présidentielle, une présentation obligatoire, des comptes publics tels qu'il s'oblige à les tenir durant toute la législature. Ils y sont bien contraints pour leurs propres comptes de campagne. Pourquoi ne le seraient-ils pas pour les comptes publics puisqu'il s'agit de l'argent de Français.
Que pourrait contenir une telle présentation ?
Lisez-donc la chronique d'Eric Le Boucher dans le Monde de ce jour intitulée « les leviers de la croissance » ! Il attribue les causes de notre croissance molle au retard pris dans la [...]
Je vous invite à parcourir le rapport de Joël Bourdin, Sénateur de l'Eure et Président de la Délégation pour la Planification au Sénat. En espérant vous donner envie de le découvrir, je [...]
Les Echos de ce jour titrent un billet « L'effet Blanchard met la blogosphère en ébullition ». Il s'agit d'un commentaire relatif à un post du célèbre économiste sur Telos dans lequel il [...]
Il faut parfois du temps pour que les idées germent. Nicolas Sarkozy nous informait lundi qu'il souhaitait un Ministère des Affaires Financières ! Dès Octobre 2005, je vous faisais part, sur ce [...]
Je vous recommande de lire l'article de ce jour, publié par le journal Le Monde, et intitulé : "L'Allemagne est plus ouverte aux réformes". Si le thème vous intéresse, vous pouvez approfondir le [...]
Selon, Le Monde de ce soir, le chancelier de l'Echiquier, Gordon Brown vient d'annoncer une baisse de deux points du taux de base de l'impôt, qui passera de 22 % à 20 [...]
Le journal Les Echos publie un article intitulé « Le Canada prévoit un onzième excédent budgétaire d'affilée en 2007 » que je vous invite à lire. Il s'agit d'un « cas unique au sein [...]
Selon l'institut de recherche économique Coe-Rexecode, publié par le Figaro, seul le programme de Nicolas Sarkozy créerait vraiment des emplois et de la croissance. UTILE complément au travail de l'Institut de l'entreprise [...]
Le quotidien « Les Echos » recueille le point de vue de 5 prix Nobel. Ils estiment, à un peu plus d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, que la France a [...]
Une journée qui commence par une bonne nouvelle. C'est la nomination d'Augustin à la Caisse des Dépôts, en Conseil des Ministres, ce matin. Si certaines nominations, ces temps derniers, ont pu laisser perplexe, celle-ci ne devrait pas donner lieu à controverse, tant son profil personnel correspond exactement au poste à pourvoir. Son cursus le désignait par évidence. On peut simplement se demander pourquoi il a fallu attendre si longtemps. J'ai l'immense chance d'avoir partagé avec lui une aventure ministérielle. Je puis témoigner de ses qualités intellectuelles, morales, éthiques et professionnelles. Pour ceux qui connaissent la chose publique et l'immense défi de la soutenabilité de nos finances publiques, personne mieux que lui ne pouvait succéder au regretté Francis Mayer, décédé prématurément à la suite d'une terrible maladie. Afin de ne pas travestir ou enjoliver mon témoignage, au seul prétexte de l'actualité, je vous propose de vous reporter sur ce blog à l'extrait issu du billet daté du 8 mai 2002 et en ligne depuis plus d'un an. Félicitation à Augustin, je me réjouis profondément pour le pays de sa nomination.
Son 1er discours rapporté par les Echos.
La modernisation de l'Etat doit être l'affaire de tous : le Gouvernement et le Parlement bien sûr, mais aussi les usagers et les fonctionnaires, dont les efforts devront être récompensés. Il convient de mieux associer les Français au processus de réflexion sur la modernisation de l'Etat, dans la perspective de la révision générale des politiques publiques que prévoit l'UMP pour dégager les ressources nécessaires au financement de son projet. Inscrivez-vous sur rgdpp2007@hotmail.fr.En fonction de vos centres d'intérêt, vous serez invités à faire part de vos observations et de vos propositions de réforme, sur la base des rapports d'audits et de contrôle rendus publics par la Cour des comptes, le ministère des Finances et les commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Le rapport public annuel de la Cour des comptes remis à l'Assemblée nationale et au Sénat le 7 et 8 février 2007 conforte la crédibilité du projet de Nicolas Sarkozy et surtout la nécessité de moderniser l'Etat, compte tenu des enjeux et des marges de manoeuvre existantes. Ce rapport, comme les précédents, montre en effet qu'il existe d'importants gisements de productivité dans les services publics. Les rapports de contrôle des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat et les 150 audits de modernisation de l'Etat dont la 6ème vague a été lancée par le Gouvernement le 1er février dernier vont dans le même sens. Ils constituent une véritable boîte à outils pour conduire les réformes, réaliser des économies et mieux utiliser les ressources humaines, dans le cadre de la nouvelle loi organique relative aux lois de finances (LOLF).
La Tribune publie aujourd'hui une « tribune » que nous avons cosignée avec Didier Migaud, mon « jumeau » dans la paternité de la LOLF, et deux économistes prestigieux Christian de Boissieu, Président du Conseil d'Analyse Economique et Jean-Hervé Lorenzi Président du Cercle des Economistes. Ensemble, avec nos sensibilités et nos expériences différentes nous avons voulu montrer que la politique était une oeuvre noble, qu'elle n'était pas une guerre civile, mais au contraire, un lieu, des moments de rencontres et d'échanges pour ouvrir ensemble de voies de progrès pour le pays, en les offrant au débat public. Parce que nous avons nos propres convictions politiques, que chacun les connaît, que nous y sommes fidèles, nous n'en sommes que plus à l'aise pour présenter ensemble les solutions qui doivent nous rassembler tous : la croissance et la modernisation de la gestion publique. Je pense que les campagnes électorales gagneraient à offrir davantage de points de vues convergents sur des sujets vitaux portés par des personnes d'expérience issues de sensibilités différentes. C'est en tout cas le sens de notre démarche que nous souhaitons poursuivre pour participer à l'épanouissement d'un « mieux démocratique ». Merci de nous donner votre sentiment.
« Les créances de la dette publique sont donc aux mains des rentiers. Ceux dont François Mitterrand affirmait qu'ils s'enrichissent en dormant ». Dans une tribune libre un peu ancienne, puisque publiée dans « Le Monde » le 20 janvier 2006, trois responsables socialistes (MM Dolez, Chavigné et Filoche) ont désigné très clairement les coupables de l'endettement : ce sont les riches (La Fontaine eut ajouté « ces pelés, ces galeux ») qui non seulement ont profité de la baisse des impôts mais de plus perçoivent les « intérêts payés chaque année aux rentiers ». D'ailleurs « les deux sont liés, puisque c'est parce que les impôts des riches ont diminué que l'Etat a été obligé de leur emprunter les sommes qu'il ne leur prélevait plus sous forme d'impôt ». L'explication est donc simple : la France est victime du complot des riches. Malheureusement, elle est même trop simple pour être exacte.
J'ai participé cet après midi (mercredi) au Club de l'Economie, l'émission de Jean-Marc Sylvestre sur LCI, avec Dominique Seux des Echos, Jean-Hervé Lorenzi, Président du Club des Economistes et Elie Cohen, universitaire. [...]
RENAULT aurait-il trouvé la martingale pour sortir des 35 heures ? La direction de l'usine de Sandouville, près du Havre, vient en tout cas de proposer aux salariés un avenant original à l'accord sur la réduction du temps de travail. Pour éviter le chômage technique, lié à la sous-utilisassion actuelle du site de production spécialisé dans le haut de gamme, les ouvriers pourront prendre en 2007 les jours de RTT de 2008 et 2009.
De toute évidence, les propos de Madame Royal sur la gestion des taux ont ouvert un débat des plus animés. Il me semble important de rappeler la façon dont se forment les taux et surtout quelle signification leur accorder. Pour des raisons évidentes, ce billet n'a pas vocation à faire une analyse exhaustive du rôle des taux d'intérêt, mais simplement à rappeler quelques points essentiels de leurs mécanismes.
Tout d'abord, rappelons qu'il n'existe non pas un taux d'intérêt unique, mais tout une gamme de taux. Keynes expliquait que le taux traduisait le renoncement à disposer tout de suite de ses fonds. De façon tout aussi pragmatique, plus la durée s'allonge, plus la visibilité se réduit et donc plus le risque s'accroît. Quoiqu'il en soit, renoncer longtemps ou prendre un plus grand risque a un prix. Aussi, fort logiquement, plus la durée d'un investissement financier est longue, plus le taux s'élève. A cet égard, la « courbe de taux inversée » avec des taux courts très élevés, rencontrée au début des années 90 s'explique très largement par les conséquences monétaires de la réunification allemande.