"Mondialisation : gagnants et perdants"
Je vous propose de lire l'excellente tribune de Jean Arthuis, Président de la commission des finances du Sénat, parue dans la revue Constructif. Le titre, "La France doit rebondir" donne le ton [...]
Je vous propose de lire l'excellente tribune de Jean Arthuis, Président de la commission des finances du Sénat, parue dans la revue Constructif. Le titre, "La France doit rebondir" donne le ton [...]
Cette savante revue trimestrielle, qui a souvent fait l'objet de billets sur ce blog, traite des tendances et des enjeux de la gestion financière publique. Sa richesse et ses atouts émanent principalement [...]
L'institut de l'entreprise, présidé par Michel Pébereau, nous présente son nouveau portail ! Il est possible d'y commenter les articles et les dossiers, de vous renseigner sur certains ouvrages ou encore de [...]
Qu'une banque vienne à être impliquée dans une affaire et les stéréotypes fusent ! Surtout quand il s'agit de métiers touchant à des produits complexes, dont la fonction est très méconnue. Ce ne sont d'ailleurs pas les propos issus de la boutique de prêt-à-penser démagogique et populiste d'une ancienne candidate à la Présidence de la République, qui contribueront à éclaircir l'information. Aussi, à travers l'exploitation de la presse de cette semaine passée (car je n'ai pas d'accès à une information privilégiée), je vous propose donc d'essayer de comprendre comment la mécanique du trader a pu passer inaperçue durant des mois. Sans chercher à excuser celui par qui le scandale est arrivé (et qui au demeurant bénéficie de la « présomption d'innocence » jusqu'à une éventuelle condamnation), il semble bien que tout ait été rendu possible par une série de défaillances inexcusables du dispositif de contrôle interne.
Comment un salarié, « trader » opérant seul, a-t-il pu frauder sur des montants colossaux, conduisant la Société Générale à perdre 5 milliards d'euros sur les marchés financiers, soit l'équivalent d'une année de résultat ? Comment personne n'a-t-il pu rien voir pendant des mois ? La Société Générale explique que les opérations à risques (« les positions ») étaient masquées par des transactions fictives. Quant on connait le dispositif de contrôle interne exigé par les autorités de tutelle, cette sortie apparaît fumeuse, à moins d'une défaillance majeure et de très grande ampleur de l'organisation de la surveillance. Pourtant la Société Générale n'aurait « débarqué » que 4 ou 5 personnes, dans la ligne hiérarchique. Analysons donc cette affaire pour en observer les incohérences !
C'était le thème du débat d'hier soir organisé par le GERFIP et animé par le professeur Marie-Christine Esclassan. La fiscalité locale, qui fait l'objet chaque année de nombreuses petites modifications de tel [...]
Le Président de la République semble avoir pris position, sans ambigüité, sur l'urgente nécessité de sortir la France de ce carcan fou et kafkaïen des 35 heures. Pour nous éviter des querelles [...]
Les chocolats de Noël ont fait passer inaperçu le rapport sur « la modernisation de la distribution du Livret A » remis à Matignon le 17 décembre dernier et rendu public le jeudi 20 décembre. Il propose six mesures pour rénover un dispositif qu'il juge « archaïque », couteux et inadapté au besoin de logements. Certaines mesures ne sont pas neuves. Je les ai recommandées, il y a 11 ans déjà, dans un rapport sénatorial intitulé « Banques, votre santé nous intéresse » ! C'est dire s'il n'est pas totalement indispensable d'être Inspecteur des Finances, ancien Directeur Général du FMI pour avoir des idées de simple bon sens, et avoir, si longtemps après, quelques chances d'être entendu.
La presse l'a écrit cette semaine. A nouveau, la situation des banques se serait dégradée, exigeant une intervention dans l'urgence de la BCE. Ainsi, le Monde affirme que « l'opération massive et inédite entreprise par la Banque Centrale Européenne a apaisé ponctuellement les désordres du marché monétaire ». Et de préciser que l'établissement central vient de prêter un montant « spectaculaire » : 348,6 milliards d'euros ! Cette façon de présenter illustre malheureusement plutôt l'avidité de sensationnel de quelques uns ... Analysons lucidement ce qui s'est passé.
De manière rampante, on lit, ici et là, la tentation de l'Exécutif de s'emparer de la Caisse de Dépôts. On peut comprendre que dans sa cessation permanente de cessation de paiement, il ne sache même plus quel opérateur il envisage de dépouiller. Il demeure que c'est déjà à la suite de la faillite de l'Etat et de son Exécutif que cette caisse a été crée. Pour que funeste passé ne se reproduire jamais, l'ordonnance de 1816 plaçât la Caisse sous la protection du Parlement. Ce dont il s'acquitte avec soin, dignité et responsabilisé depuis l'origine. Le rapport récemment confié à une haute personnalité comme Michel Camdessus vise, à l'évidence, à tenter de sortir de cette tutelle du Parlement pour permettre à l'Exécutif de prendre enfin la main sur l'Etablissement et surtout sur la manne d'épargne disponible. Cette hypothèse est impossible. Inacceptable. Elle ferait exploser immédiatement toutes les majorités. Elle scellerait une rupture grave entre l'Exécutif et le Parlement, créerait une crise politique sans précédent, et sans doute compromettrait gravement les chances du quinquennat et du gouvernement. Espérons que la sagesse l'emportera. Encore que ce sera un vrai test pour le Parlement de sa capacité à marquer sa place et son autorité dans les institutions. A défaut, il vaudrait mieux qu'il rende son tablier, avant qu'on ne lui enlève !
Si vous avez une heure disponible demain, je vous donne rendez-vous sur LCI où j'ai été invité à participer à l'émission de Julien Arnaud, sur le Thème de la Réforme de l'Etat. [...]
Le pouvoir d'achat est, selon l'INSEE, la quantité de biens et services que l'on peut acquérir avec son revenu. Son évolution fait l'objet aujourd'hui d'un vaste débat : pourquoi augmente-t-il si faiblement ? Dans un rapport publié récemment, des parlementaires socialistes proposent quelques mesures pour le défendre. Puisque toutes nos misères viennent du prix du pétrole, il faut taxer les compagnies pétrolières. Voilà au moins un argument qui sera populaire ... Une seconde analyse, présentée par des économistes du Conseil d'Analyse Economique, en prend le total contre-pied et fait sienne l'idée de Patrick Artus pour qui « depuis 30 ans, les politiques économiques qui ont été menées en France n'ont pas préparé l'avenir. Soit qu'elles avaient comme seul objectif le soutien conjoncturel à court terme, soit qu'elles étaient l'expression de postures purement idéologiques au mépris de toute analyse sérieuse des problèmes structurels ». Le choix se résume donc entre une énième politique conjoncturelle, à l'efficacité bien aléatoire, ou une politique de fond destinée à remettre l'économie française sur les rails !
"Au début de la prochaine législature, une des premières décisions législatives que nous prendrons sera la suppression de l'impôt sur le patrimoine (équivalent de l'impôt sur la fortune, ndlr)", a déclaré José [...]
Je suis avec curiosité le déploiement d'énergie presque frénétique mobilisé pour alimenter la croissance, l'emploi et le pouvoir d'achat. Il m'arrive, mais je sais que ce n'est pas bien, de me demander si la méthode est à la hauteur de l'objectif. En effet, je ne doute, en aucune manière, de la volonté sincère et parfois pathétique de nos dirigeants de vouloir à tous prix réussir, et ce faisant de faire réussir la France. Mais la nature du vrai problème est-elle bien identifiée ? Impulsion hélas ne rime pas toujours avec efficacité. Il ne sert absolument à rien de vainement chercher dans les caisses de l'Etat, pour les distribuer, des euros qu'il n'a pas. Seul le tiroir des dettes est plein. Les accroitre encore ruinerait les dernières chances qui nous restent. En revanche, ce qui ne fonctionne pas en France, c'est la machine administrative à faciliter, à permettre, à encourager, à autoriser. La seule machine qui marche est celle qui interdit, qui ralentit, qui freine, qui diabolise, qui complique, qui menace. La France est devenue une vaste entreprise de transformation d'or en plomb. Ou le bon sens est une faute goût.
Le Président de la République et le gouvernement cherchent, semble-t-il, partout, de la croissance et du pouvoir d'achat. L'un et l'autre sont pourtant à portée de mains, sous nos yeux et à profusion ! Il suffit d'admettre, enfin, que nous sommes nos seuls et propres ennemis. Que nous nous dressons des handicaps à nous-mêmes toute la journée. De la croissance et du pouvoir d'achat, il en regorge dans toutes les décisions négatives ou les absences de décisions journalières fondées sur un fatras de réglementations kafkaïennes dont la France est assommée et groggy. Mais dont personne ne s'avise de la délivrer.
Très souvent, le débat parlementaire, dans sa partie : discussion des articles et des amendements est mal connu à cause de sa technicité et de son caractère parfois abscons. Il est très [...]
Le pouvoir d'achat est au coeur du débat politique. Les avis sont multiples, les propositions partent dans tous les sens. Au sein de notre Club « Courage et Convictions », nous avons posé, [...]
Hier, au Sénat, s'est tenue la discussion générale sur le projet de loi de finances pour 2008. Je suis intervenu exclusivement sur deux points fondamentaux : sur la fusion de la discussion [...]
Le jeudi 15 novembre 2007, j'ai participé à une émission sur France Info, à propos des effets fiscaux à la pompe de la flambée du prix du pétrole brut. J'ai affirmé devant [...]
C'est une dépêche de Reuters qui nous en informe. Selon Jean-Claude Juncker, tous les Etats membres de la zone euro devraient tenir leur engagement de parvenir à l'équilibre de leurs comptes publics [...]