Je vous invite à lire l’ouvrage de Sylvie Trosa, préfacé par Yves Cannac et intitulé : « Vers un management post bureaucratique : La réforme de l’Etat, une réforme de la société » qui traite de la difficulté de la France à se réformer et de la nécessité d’introduire l’idée de management tout en l’adaptant à notre modèle.
Cliquer ici pour découvrir la présentation de l’ouvrage.
Merci de nous faire vos commentaires après lecture?
J’ai dit ici souvent l’importance du mot Entreprendre, qui est presque en France un mot grossier alors qu’il est la caractéristique essentielle de l’agir humain.
J’ai dit aussi et souvent (trop?) le rôle de l’Eglise dans ce "négativisme" existentiel qui est d’une extrême et destructrice hypocrisie.
Je répète encore que seuls des Etats Généraux organisés auraient pu ouvrir un changement que je crois nécessairement radical, compte tenu de ce que nous avons perdu des decennies pour évoluer en douceur, construisant ainsi une muraille entre nous (enfin l’essentiel de NOUS) et le monde tel que lui il évoluait.
Nous n’avons jamais, notamment, osé affronter la réalité socialiste et son extreême communiste, sauf à la marge et donc inutilement. Ne sommes nous pas l’un des derniers pays à avoir des communistes déclarés y compris jusqu’aux extrêmes de cette idéologie dévastatrice en raison même de son inspiration religieuse qui a elle-même prouvé son échec?
Et c’est en cela que , selon le dos de couverture du livre de Trosa, je ne pense pas que son raisonnemment mène quelque part ; ce livre s’ajoute à un empilement de livres tous en partie fondés mais qui ne sont pas lus par le peuple or le peuple lui a subi l’influence radicale d’un corps d’enseignants laïco-cléricaux et de voix starisées .
Ipso…
Cette exception française (que l’on retrouve en Italie et pour des raisons voisines) dans les pays dits industrialisés ne peut qu’être source de déclin.
Voilà. mais "vox clamat in deserto".
Notre aveuglement ne nous a servi qu’à masquer notre refus des évidences. Il arrive un jour ou l’évidence demande des comptes.
De mon souvenir, Sylvie Trosa n’en est pas à son premier ouvrage dans le domaine puisqu’elle a déjà rédigé des livres dans le domaine du Management dans le service public, orientés LOLF et gestion par programmes.
N’ayant pas lu le livre, je resterais prudent mais en lisant la quatrième de couverture, je suis frappé du vocable employé "management" et "gouvernance" dans le cadre public. C’est vrai après tout, un service public est une organisation qui a des objectifs, un planning, des effectifs, un budget donc pourrait utiliser les mêmes outils et processus que dans le monde de l’entreprise.
Cependant, soyez certain que la bureaucratie est l’une chose les mieux partagée dans ce monde et pas seulement pas les administrations publiques, l’état ou les collectivités territoriales.
Je ne sais pas si vous êtes familier du monde de l’entreprise mais toutes les entreprises ne sont pas GOOGLE. Je crois que la bureaucratie est inhérente à la taille d’une organisation et à notre relation culturelle au travail et à la réussite mais ceci est un autre débat…
Je viens de terminer la lecture de l’autobiographie de Richard Branson "losing my virginity". Ce livre est un hymne à l’esprit d’entreprise mais aussi à tout ce qu elle recouvre et tout à ce à quoi elle ouvre.
L’analyse du cas Branson vaudrait à mon avis bien mieux et à de plus grands et nombreux points de vue qu’un livre sur sur encore le management la gouvernance etc.
Evidemment pas préfacé par Cannac qui a fait son beurre à la tête de la Cegos sur cette religion des mots qu’Octave Gélinier avait lancée.
Au fait qui connait Branson en France? Moi je ne le connaissais que de réputation, évidemment sulfureuse et pas sérieuse dont Virgin Megastore sur les Champs Elysées, j’ai découvert un homme passionnant.
Il n’a pas hérité d’un fauteuil paternel ni été balancé à la tête d’un groupe international pour avoir fait l’X ou l’ENA et après les cabinets ministériels.
Non…et il est dyslexique!
Lisez cette leçon de vie écrite sans forfanterie et avec humour. Sacrés Anglo saxons!
Des mesures s’imposent pour le redressement de la FRANCE en général, mais malheureusement on vous invite à lire, à réfléchir, à suggérer, etc ….sur des sujets qui ont été maintes et maintes fois commentés et l’on ne voit pas de changement, on a toujours l’impression d’avancer dans un vieux véhicule dont on change parfois quelques pièces …..alors que nos amis et voisins européens ont déjà fait un autre choix c’est de rouler en voiture de sport.
il est évident qu’il ne faut pas toujours regarder en arrière et que l’avenir nous réserve peut-être de bonnes surprises.
Mais sans être totalement pessimiste, la FRANCE ne va pas être facile à réformer car prenons pour exemple le fait divers de la gare parisienne où un contrôle justifié de ticket s’est transformé en une mini émeute .
dès que l’on veut réformer, bien souvent , c’est la même chose, tout le monde dans la rue, on bloque tout, on vous empêche d’aller travailler etc … , on pourrait peut-être discuter, sans claquer les portes, être constructifs, avancer ensemble ET penser à l’avenir de notre pays plutôt que de mettre en avant des idéologies dépassées.
mettre la littérature et la philosophie en avant pour changer la façon de manager le FRANCE semble quelque peu utopique.
LA SIMPLICITE est garante de l’EFFICACITE. Nos politiques connaissent les maladies dont souffre la FRANCE depuis de nombreuses années, (le temps des analyses est dépassé) à eux d’y apporter les remèdes appropriés en dirigeant et gérant notre pays dans l’intérêt de tous les français .
certes, un livre de plus, mais la question est pourquoi les choses ne changent-elles pas? parce qu’elles touchent nos intérêts acquis et que nous renvoyons toujours la faute du non changement sur les autres. Au moins il est important de savoir précisément quelles solutions d’autres pays, des êtres humains comme nous, ont apporté à leurs problèmes. s’ouvrir aux autres c’est aussi accepter qu’il n’y ait pas qu’une manière de penser y compris la philosophie et la littérature. agir sans idées est aussi vain qu’avoir des idées sans agir. Le temps du pessimisme est dépassé, il faut avoir le courage d’agir chacun à son niveau sans mépriser les autres, intellectuels y compris.
Discrépance,
Le temps du pessimiste est dépassé, tant mieux, mais les problèmes ne sont pas pour autant résolus, l’endettement est toujours là, le chômage aussi etc… être optimiste est le souhait de chacun mais …quand vous vous retrouvez dans une situation précaire, parce que cela existe, c’est difficile .
De plus il n’y a rien de méprisant en indiquant que depuis le temps que l’on est au stade de l’auscultation de la FRANCE, on peut peut-être avancer dans la simplicité et l’efficacité. Nous sommes tous concernés et il n’y a surtout aucun mépris vis à vis de qui que ce soit, mais lorsqu’une analyse a été faite , que l’on connait des problèmes et les réponses il faut savoir être responsable en prenant les décisions qui s’imposent.
agir sans idées est effectivement aussi vain qu’avoir des idées sans agir ? nous sommes en mesure de savoir que nous nous classons dans "idées sans agir" ALORS AGISSONS.
Il n’est pas question de renvoyer la faute sur "les autres", nous avons des élus qui doivent être à mème de résoudre certains dysfonctionnements , c’est trop facile de dire que nous sommes attachés à nos acquits ? nous avons accepté d’en perdre certains , donc le problème ne se situe pas à ce niveau c’est beaucoup plus global .
Effectivement quand on analyse la relance économique par ex. chez nos proches voisins plus visionnaires et réactifs que nous, on est en droit de penser que l’on aurait peut-être pu en faire autant.
Ce sujet étant d’importance je me permets d’intervenir à nouveau simplement parce que je me pose une question: Est-ce que, en France, il n’y aurait pas comme une facination , une sorte de volupté du statu quo qui interdirait aux parties de changer de registre et au lieu d’une cacophonie d’évoluer vers une harmonie et une cohérence "sociétale".
Pourquoi, par exemple, le patronat français n’engage-t-il pas une campagne (je l’ai demandée à tant de reprises au MEDEF, au CJD, à Entreprise et Progrès etc…)de formation et d’information sur l’Entreprise en France? Une campagne de longue durée?
Il me semble que cela contoibuerait à assainir ce pays hyperintelectualisé et divisé lors qu’il faudrait être pragmatique et uni!
Quand on voit actuellement, aprés l’affaire SNCM et dans le passé tant de grèves qui ont ruiné Marseille après les grèves des éboueurs qui lui ont fait perdre l’America cup, la grève de Marseille "achever de tuer" ce port et aussi, ainsi, cette ville…Tel fut aussi le cas, jadis, de Dunkerque… au bénéfice d’Anvers et de Rotterdam.
Quel est l’enjeu politique réel de ce gâchis systématique (comme le gâchis de l’immigration et de ses conséquences passées, présentes et…à venir ).
Ne faudrait-il pas enfin dénoncer les impostures? et offrir une alternatice de connaissance?
Qui a peur et de quoi et pourquoi? Qui a un intérêt quelconque à tout cela…Les mêmes que ceux que l’on appelait jadis les porteurs de valises?
La créativité, le sens du "client" citoyen, de la responsabilité, de la performance, de l’effort … sont ils récompensés dans le secteur public ?
N’est ce pas encore aujourd’hui, l’importance du diplôme ou le niveau du concours qui détermine la capacité de manager une organisation de plusieurs dizaines à plusieurs milliers de personnes ?
Quand les cadres intermédiaires sont de simples courroies de transmission entre des directions qui vivent dans le modernisme conceptuel et des salariés qui subissent un terrain différent de celui imaginé en haut lieu, la souplesse, la réactivité, la créativité sont souvent impossibles à mettre en oeuvre.
Quand une organisation refuse les conclusions d’audits, de rapports divers et variés, réclame toujours plus de moyens, peut-on espèrer qu’elle se modernise ?
Moderniser, c’est aussi, décentraliser au plus près du terrain.