Alain Lambert commentait aujourd’hui sur France 3 les résultats de l’élection cantonale à Putanges hier soir. Interrogé par jean-Pierre Bonnefon et Max Pistolesi sur les prochaines échéances régionales, le Président du Conseil général a confirmé qu’à l’horizon de la réforme territoriale, l’Orne doit – comme tout département – jouer un rôle décisif dans les élections.
Je comprends l’objectif d’Alain Lambert d’être président de région, mais personnellement mon cœur penche à gauche et j’apprécie aussi Laurent Beauvais qui est aussi un homme compétent et de dialogue et qui est aussi ornais.
Tant mieux pour la région si la compétition se fait entre personnes de valeur, mais j’avoue que j’aimerais que globalement la gauche se relève pour remettre un peu d’humanité dans ce monde de brutes, pour qu’on n’enlève pas le congé maternité aux femmes, qu’on conserve les écoles maternelles etc.
@ Monique
Et ajoutons pour que ceux qui créent des richesses soient saignés un peu plus, pour que l’hypocrisie malthusienne fasse que les pauvres soient plus pauvres et qu’au final, que le service public soit toujours plus inefficace car perverti de sa finalité première et que le citoyen soit toujours plus mis en tutelle.
@Monique,
Pour reprendre une célèbre formule de VGE, je dirais que la gauche n’a pas le monopole de l’humanité.
L’action humanitaire me semble respectable dans la mesure où elle est financée par ceux qui la décident ou a minima par leur propre génération.
Tout effort supplémentaire en faveur de l’éducation ne peut-être financé que par un accroissement de la dette.
Alors gardons à l’esprit que nos enfants devront financer (entre autre) l’éducation de leurs propres enfants, qu’il est donc «indécent» de leur demander de financer collectivement au travers d’une dette leur propre formation.
@ Monique : Je respecte votre sensibilité bien entendu et sur bien des objectifs je pense que nous ne sommes pas très éloignés mais les exemples que vous prenez ne sont nullement de la compétence des régions,pas plus demain qu’aujourd’hui.Je ne sais plus ce que dit la loi actuellement mais quand j’allais à la Mat. prendre en charge une petite -fille ou un petit fils c’était très clair : scolarité obligatoire à partir de 6 ans. Le financement des enseignants par l’Etat pour les écoles maternelles visait la prise en compte des enfants dès l’âge de 3 ans. Nullement obligatoire pour les communes mais je me souviens d’articles de presse relatant l’intrusion des séances de certains conseils municipaux ruraux par des parents distribuant aux conseillers et donc au maire des préservatifs….C’est donc hautement politique d’ouvrir des écoles maternelles et d’y rémunerer du personnel communal. Si la commune ne se développe pas il arrive un moment ou pour conserver des postes d’enseignants on accepte des enfants ( propres…) à partir de 2 ans .Je ne sais si la querelle entre pédagogues est terminée mais de mon point de vue c’est devenu un problème à caractère social beaucoup plus que scolaire : les crèches , quand elles existent , coûtent cher et en attendant l’âge de 3 ans il y a un trou que les mamans revendiquent comme devant etre payé par la collectivité publique…A ma connaissance ( cf X.DARCOS ) il n’est pas question de remettre en question les écoles maternelles pour les enfants de 3 ans. Par contre je vous rejoins tout à fait si vous soulignez les différences de traitement selon que l’on réside dans une commune riche ou pauvre…Quant au congé " maternité " souvent prolongé par des congés d’un an je sais que cela irrite pas mal les petits patrons que je connais. C’est peut etre l’une des causes de disparité ( injuste si l’on veut des bébés dans notre pays …) de salaires entre hommes et femmes. Ce n’est pas le futur président de Région " Normandie " qui tranchera à ce sujet. Le Sénateur peut ètre ?
concernant le congé marternité il n’est pas prévu de le supprimer mais de le réduire pour s’uniformiser avec avec nos homoloques européens. la prise en charge de ce congé coûte très cher et en ces temps de crises il convient de faire preuve, de mon avis personnel, de prgmatisme dans la gestion de l’argent public, il faut donc limiter les dépenses, sans pour autant supprimer ce congé, heureusement!
mais je me demande, au sujet des régionales si M. Lambert est élu à la tête de la région quel mandat abandonnera t-il pour cause de non-cumul? Son canton où il vient à peine d’être élu ou son siège de sénateur? bien cordialement.
@ Monique, de l’humanité bien évidemment , mais ce qui semble quand même très regrettable c’est que la gauche fait parfois ami-ami avec O.B. qui ne souhaite apparemment qu’une seule chose, un climat révolutionnaire, certes beaucoup de choses restent à faire, mais basculer dans ce genre d’idéologie doit quand même faire réfléchir.
@Monique,
N’étant pas de la région, je ne suis pas concerné par le choix du candidat. Par contre, j’ai été alerté par votre phrase :"j’aimerais que globalement la gauche se relève pour remettre un peu d’humanité dans ce monde de brutes". On a longtemps voulu croire que les idéaux humanistes se retrouvaient à Gauche. Les discours le laissaient penser. Las, les faits depuis un siècle ont démontré le contraire, quelque soient les pays et les périodes. Quelques exemples en désordre: l’URSS, Fidel Castro, la CGT, Mao, Georges Marchais, Hugo Chavez. A chaque fois, on voit ces idéeaux généreux détournés au profit d’ambitions personnelles ou de systèmes étatiques oppressifs.
La Droite n’est pas exempte de toute critique.
La brutalité est davantage un mode de gouvernement, technocratique et hautain, fréquent dans les organisations où l’administration à pris le pas sur le politique et le citoyen. Comme en France.
Et l’appel au retour de l’État pour "sauver" l’économie est une triste farce. Que voulez-vous qu’on puisse en attendre, lui qui est incapable de maîtriser les budgets et le déficit, lui qui à l’origine de la faillite d’une banque publique, le Crédit Lyonnais.
A bien regarder, il reste une approche qui n’a jamais existé en France, associant le rôle de régulateur de l’État et la responsabilité de l’individu dans ses choix: le libéralisme .
Cette approche fait tellement peur aux tenants du marxisme, à Gauche comme à Droite, qu’ils vocifèrent à la moindre démonstration, taxant son auteur d’"ultralibéral". Risible à en devenir affligeant.
M. Lambert peut être l’homme qui fera la démonstration que gouverner autrement, dans la transparence et le respect de tous, dans l’intérêt de la majorité et dans le souci de l’avenir, c’est possible.
Pour ma part, je lui en fait le crédit.