J’ai retrouvé cet éditorial paru dans Ouest France, le 26 septembre dernier, sous la signature de Jeanne Emmanuelle Hutin.
Ce texte est très intéressant tant il appelle à la responsabilité et à l’audace des Français.
Je vous laisse en découvrir la lecture et attends avec impatience vos commentaires.
http://archives.lesechos.fr/archives/2009/lesechos.fr/11/13/300389648.htm
« L’Association des professeurs de sciences économiques et sociales a dénoncé le projet du ministère, qui réduit selon elle l’enseignement de l’économie au rang de simple « accessoire ».
Je me demande si cela allait dans le bon sens ….
En matière de vieille lune, cette éditorialiste, fille ou petite fille du patron si je ne m’abuse, nous en refile une belle: tous les riches ne le sont qu’à due proportion des emplois qu’ils ont contribué à créer…
Combien d’emplois ont créé les Pinault, Arnaud ?
Combien en ont ils maintenu et combien en ont ils fait disparaître ?
Qui est capable de le dire?
Lorsque les emplois diminuent, les licenciements augmentent, je n’ai pas vu les fortunes diminuer, parfois, souvent, au contraire, les actions bondissent, les portefeuilles grosissent…
Le véritable problème de la France est celui de la mentalité ambiante. 30% des Français peuvent bloquer le pays contre l’avis de 70% qui veulent travailler. Et aucun gouvernement n’a eu le courage de réformer la représentativité des syndicats. Croire qu’il suffirait de prendre l’argent aux autres pour améliorer son sort! Croire qu’il suffirait d’augmenter les impôts des autres pour garantir sa retraite! Les Chinois doivent sourire: leurs usines vont pouvoir tourner à plein. Les ports belges, espagnols, hollandais et italiens aussi: les ports français vont bientôt être tous fermés, faute de clients. Et bientôt, les étudiants chinois et indiens qui voudront trouver de meilleures conditions de vie viendront travailler en France à la place de celles et ceux qui préfèrent faire grève.
@ Dominique M :
Dans le genre caricature vous y allez au burin !
Du brute de décoffrage.
Tant que nous entendrons ou lirons, venus d’un bord comme de l’autre, des jugements à l’emporte pièces de ce style nous ne sommes pas à la veille d’un consensus nationale où chacun (nantis et démunis, gauche et droite, patrons et ouvriers…) respecte les idées et les propositions de l’autre, pour essayer d’avancer ensemble.