Lourd est le manteau de la transparence budgétaire, plus léger est celui du secret

Sincérité, honnêteté, transparence…des qualités que chacun recherche chez autrui. C’est de cette façon que les relations humaines, les plus pérennes, se construisent. La relation État – citoyen doit également s’appuyer sur ces vertueux fondements. 

La France ne cesse de revendiquer son statut démocratique et, à cet égard, d’être adulée par ses pays voisins, félicitée pour sa transparence institutionnelle, enviée même ! Mais n’est-ce pas un artifice ? Cette question je me la pose…je vous la pose. En matière budgétaire, il est un secret de Polichinelle que les comptes de l’État manquent de « sincérité » : les grands principes budgétaires tels que nous les connaissons, ne sont plus… Ils se sont éteints le jour où l’État à décidé de fermer les rideaux de ses fenêtres. Depuis, ses comptes sont presque aussi obscurs qu’inintelligibles ; sorte de labyrinthe dans lequel, sans fil d’Ariane, le chemin serait impossible à retrouver. 

À l’image de Thésée faisons preuve d’intelligence, qu’élus et citoyens unissent leurs forces pour remettre la lumière dans la Maison France. Il est aujourd’hui plus que nécessaire de démocratiser le processus budgétaire, de redonner confiance au peuple en la politique, en les politiques. Pour cela, instaurons plus de transparence dans nos finances publiques ; parce que le budget de l’État est un sujet primordial, chacun doit y contribuer, être associé aux décisions. Il est grand temps que le peuple français devienne acteur et non spectateur passif de son histoire, celle qui ne doit à aucun moment se construire sans eux !