Le jeudi 15 novembre 2007, j’ai participé à une émission sur France Info, à propos des effets fiscaux à la pompe de la flambée du prix du pétrole brut. J’ai affirmé devant les auditeurs, contre l’avis de Raymond Forni, Président de la région Franche-Comté (excellent ami par ailleurs), que l’Etat ne s’enrichit pas lorsque le brut monte, contrairement à ce qui est cru par erreur, en prenant soi-disant dans la poche des automobilistes. Rien n’est plus faux. La vérité vérifiable est que la hausse des prix du pétrole a généré une diminution des recettes fiscales en 2005 et 2006. Pour la première fois en 2007, la perte des ressources issues de la TIPP s’accompagne d’un phénomène comparable pour la TVA. Pour les trois premiers trimestres, cette perte de ressources fiscales se situe, semble-t-il, autour de 650 millions d’euros. Ceci étant dû à un recul de la consommation des carburants.
Ce constat sera prochainement confirmé par la Commission indépendante, composée d’élus de toutes tendances, dont je suis membre, et qui est chargée d’évaluer l’impact de la hausse des prix du pétrole.
Pour écouter les débats de France Info auquels j’ai participé, cliquez ci-dessous :
oui,vous devez etre bien rodé sur ce sujet car je me souviens vous avoir vu répondre à un député lors d’une séance de " questions au gouvernement " quand vous étiez au Ministère…..
Effectivement l’Etat ne s’enrichit pas plus aujourd’hui qu’hier lorsque le pétrole augmente, mais par contre on peut se demander si le taux des taxes sur les carburants ne serait pas un peu trop élévé, c’est peut-être d’ailleurs là que l’on pourrait redonner un peu de pouvoir d’achat , il ne faut pas oublier, en plus, que chez certains cela coûte très cher de se rendre au travail , c’est une idée !
Avec la TVA sur le prix des carburants, l’Etat gagne plus quand le prix HT augmente. Si la recette globale diminue n’est-ce pas un exemple du "trop d’impot tue l’impot" ?
J’ai particulièremant apprécié le manque de pudeur de Madame Lagarde qui a osé convoquer les dirigeants des compagnies pétrolières pour leur reprocher leurs bénéfices alors que l’Etat dont elle est le ministre des finances récolte sur ce produit devenu de première nécessité 10 % de ses recettes. La gabelle des rois de France sur laquelle mon instituteur me faisait pleurer, représentait-elle dix pour cent de leurs recettes ?
En tant que conducteur, je réduis ma vitesse de 10 à 20 % et supprime les trajets inutiles. Je consomme donc moins.
Je crois que le prix de l’essence est le même qu’en 1974 si l’on compte en francs constants.
Si baisser le prix des carburants fait penser que son pouvoir d’achat augmente ou ne diminue pas, il permet surtout de voir la pollution urbaine augmenter, ainsi que le nombre d’accidents.
En ce moment on ne cesse de parler de pouvoir d’achat. On peut augmenter les salaires mais garderons nous notre compétitivité si les charges restent identiques ?
Et si on changeait son mode de consommation et on supprimait tout ce qui est inutile et qui grève le budget dépenses à coup de petites dizaines d’euros par mois ?
En étant créatif, on arrive à des chiffres étonnants.