Cette information d’origine parlementaire, si elle est confirmée demain par le Gouvernement n’est pas à négliger. Ni sans mérite. Elle élimine d’emblée tout soupçon d’électoralisme puisqu’il s’agit de l’un des montants le plus important de la législature, même si, hélas, cette législature n’a pas permis d’effacer les recrutements massifs et injustifiés de la précédente, sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2002, période durant laquelle le haut de cycle de croissance mondiale permettait toutes les fantaisies. C’était malheureusement oublier qu’un fonctionnaire est recruté pour 40 ans de carrière et en moyenne 20 ans de retraites, soit 60 années d’engagement du contribuable.
Cela étant, comme je le disais hier, dans un billet précédent, c’est en masse salariale que je préfère raisonner. Aucun Français ne se pose la question de nombre de fonctionnaires en France. Ce que chacun souhaite, c’est connaître l’étendue des services qui lui sont garantis en matière d’éducation, de sécurité, de santé, de culture etc. Et le coût précis de ces services. La variation des ces coûts d’une année sur l’autre. Car il les paie comme usager et comme contribuable et on ne lui avoue pas assez qu’il en renvoie, sans le savoir, pour partie, le paiement à ses enfants par la dette.
Demain, dès l’aube le débat s’enflammera. Comme toujours, certains trouveront que 15.000 c’est trop ! d’autres pas assez ! Classique. Nous évaluerons objectivement les arguments échangés entre les uns et les autres. Même s’il sera bien difficile de nous faire une idée précise à ce stade des orientations budgétaires.
Dans un autre billet très court, intitulé « si j’étais journaliste », je résumerai indirectement mes recommandations pour la construction budgétaire 2007.
OUI, un fonctionnaire est longtemps au service et à la charge, pas comme en entreprise. Une chance qu’ils évaluent peu, C’est normal pour eux ,souvent. Non, ce n’est pas normal. Pour ma part, ce qui est le plus à craindre chez un employé de l’état ou des territoires, c’est le lavage de cerveau d’entrée qui le conduit à ne pas être capable de s’adapter en cas de changement. Je pense d’abordaux enseignants et c’est très grave. Je vois en fin de carrière (et avant même maintenant) nombre d’entre eux qui sont extrêmement désillusionnés parcequ’ils se sentent trahis par l’etat. Ils sont formatés socialiste et ne peuvent pas sortir de ce carcan.Les autres, les femmes de qui n’ont rien trouvé d’autre que se planquer prof, par exemple, forcément, ce discours ne les regarde pas.
Concernant le chiffre, je me répète , mais c’est vraiment le genre d’info qui indiffère à un point que vous n’imaginez pas le petit,même riche mais tellement même mal dans la tête et chez les libéraux, il y en a un paquet qui font tourner la vigne et le trottoir, celui qui se sent oublié, à coté de la plaque et vote FN ou pas du tout. Des chiffres ,des chiffres, vous savez pourtant qu’on refuse tout par principe sans penser et qu’on est tellement bêtes, qu’on ne comprend jamais rien,on ne sait ni lire ni compter,M.Lambert, en plus on est , en majorité,paumés au fin fond de la province, loin ,loin… je suis donc au regret même si vous êtes tout à fait respectable pour vos initiatives originales et votre esprit d’ouverture si peu courant, bien au regret…
Je constate que l’éducation nationale est le premier ministère appellé à contribuer…. alors que les 35.000 emplois qu’on avait souhaité économiser en imposant à toute la société civile l’usage de la carte SESAM-VITALE semblent, de prime abord, maintenus hors d’atteinte de la volonté gouvernementale ?
Il est regrettable de ne pas voir se traduire par d’importantes économies les considérables investissements financiers de l’Etat dans l’informatisation des procédures administratives et l’engagement en miroir de la société civile (oublie-t-on que la matériel requis pour faire tourner VITALE implique parfois 45.000 E. d’investissement pour les professionnels de santé ?). Même s’il ne s’agit pas ici directement du budget de l’état, chacun sait qu’au final, la solidarité nationale alimentera un déficit qui sera cette année… 40 fois supérieur à ce que permettrait d’économiser cette suppression de 15.000 emplois.
Je reste donc perplexe face à cette stratégie protégeant les back-office mais demandant des efforts très significatifs aux services les plus en charge du service au citoyen !
Effectivement, une dépense si elle est associée à un service satisfaisant n’est pas un soucis. J’ai quand même lu un article d’AB Galiani sur ce blog qui evoquait pres de 30 % de surreffectif par rapport aux pays identiques.
On notera avec amusement, qu’en europe, très près de chez nous, le même jour un gouvernement socialiste laisse annoncer l’idée selon laquelle il se propose d’envoyer 43% des effectifs de sa télévision publique en préretraite :
liberation.fr/page.php?Ar…
Faut-il croire que la tentation électoraliste des socialistes espagnols est si infiniment supérieur à celui de l’UMP ?
bien sur! il faut "objectiver" les services rendus aux clients (même s’ils n’ont pas la possibilité d’être servis ailleurs comme pour la SS…). Et établir des comparaisons etc. Ce à quoi sert la comptabilité analytique et ce qui s’ensuit le contrôle budgétaire ou mieux de gestion. Je sais que, pour des tas de bonnes raisons propres à tous les systèmes e leurs desservants , on se refuse à considérer l’Etat comme une sorte d’usines à services collectifs certains obligatoires d’aures qui pourraient ne pas l’être. Et donc comme uen sorte d’Entreprise qui a des comptes à rendre annuellement au moins à ses cleins que sont les citoyens.
Pour ma part je suis pour cette transparence financière, cette responsabilisation financière…car en fin d ecompte c’est quand même les citoyens qui paient , eux et ce qui est pire leur progéniture. Or le mépris que notre Etat manifeste pour les futurs citoyens ,par ses dérèglements de toute sorte , a quelque chose de "criminel".
Il est temps d’en appeler à des mesures de plus en plus contraignantes de responsabilisation.
A Bernique,
Comment ça ? : "(même s’ils n’ont pas la possibilité d’être servis ailleurs comme pour la SS…)"
Mais c’est totalement faux ! Il y a même eu sur France5 un sujet la dessus :
quitter_la_secu.blogspot….
http://www.finmonopolesecu.consc...
Même si le critère pertinent, comme vous l’avez si bien dit, M le ministre, est la masse salariale, cette baisse annoncée des effectifs traduit un certain volontarisme politique. C’est sans doute très insuffisant, mais pour l’instant c’est ce qu’on a vu de mieux.
Je me pose néanmoins les questions suivantes:
1)est ce que l’objectif va être tenu? Il serait intéressant de comparer sur les années précédentes l’écart entre les objectifs de baisse de fonctionnaires et la baisse effective.
2)Qu’en sera t il de l’emploi public au total? En effet, cela ne sert à rien de supprimer 15000 postes de fonctionnaires si 20000 postes nouveaux sont créés dans les collectivités locales ou à la SS. Là encore il serait utile de regarder ce qu’il s’est passé les années précédentes.
Supprimer 15 000 fonctionnaires, le chiffre en soi n’a pas de sens. C’est une donnée brute qui sera utilisé par les thuriféraires d’un Etat omnipotent et omniprésence pour annocer tout bonnement la mort du service public, ce dont personne ne veut bien sûr. Toute la question est de savoir quel périmètre voulons-nous donner à l’Etat et à ses services, quelles compétences peuvent être décentralisées, déléguées ou externalisées. Il faut en fait définir un Etat efficace, c’est à dire qui réponde aux besoins des usagers (les services vitaux et utiles à leur épanouissement professionnel et personnel ) et qui peut être financé raisonnablement sans amputer les dépenses d’investissement. Ce sont des choix de haut niveau à faire!
+1 pour sébastien & Co.
Il est dramatique que l’état soit incapable de mesurer sa valeur ajoutée, c’est à dire la valeur des services offerts aux français. Tout part de là : c’est justement parce qu’on n’a pas l’équivalent du "résultat d’exploitation" qu’on en est réduit à cet indigent débat sur les moyens (dont les effectifs).
Vous allez dans le bon sens pour la suppression de poste de fonctionnaire.La france crèvent de tous ces fonctionnaires imbus de leurs pouvoirs sur la france d’en bas.Si ces gens étaient dans le secteur PRIVé,ils seraient licenciés au bout de peu de temps car inconpétents et irresponsables.
Si enfin , il existe a la tete de l’etat une volonte d’adapation a l’environnement , aux techniques .. c’est parfait .. Tout le monde cesse de payer pour faire garder des enfants quand ceux ci sont en gae de le faire .. L’etat fait de meme , pour une fois .. je dis bravo !!
Mais je me demande si ce n’est pas encore un truc electoral .. a voir donc
Le truc amusant , c’est J Lang qui a trouve honetux de faire cette annonce en plein Mondial .. ( et pas bac ou vacanaces .. )comme si les profs etaint trop occupés par le foot ..
encore de la Com toujours de la COM ! et encore de la gouvernance non maitrisée . Que des effets d’annonce sans aucun objectif donné à l’Etat: il est où le pilote ??? ils sont où les enjeux de l’etat pour notre nation : oh pardon je viens de dire un gros mot !
On parle de non remplacement de départs en retraite de fonctionnaires. C’est un début. Mais le chemin est encore long avant qu’on ne parle sérieusement de mesure de performance du service public de l’Education Nationale et des autres services de l’Etat en charge de missions de service public.
Pour ma part, je suis partisan que le prochain candidat à la présidence de la République propose la redéfinition des missions de service public dans les domaines de l’Education Nationale, de la Santé, des Transports, de l’Empoi etc, ce qui servira à passer un contrat de prestations en contre-partie de motens avec les administrations et les autres acteurs en charge de ces missions.
L’origine de notre malheur vient du fait que les fonctionnaires peuvent être députés sans perdre leur poste et avec la possibilité de cumuler la retraite de fonctionnaire dès 50ans avec la rémunération d’élu !
Résultat : une assemblée nationale à majorité constituée de fonctionnaires (hors les retraités) et donc aucune chance d’y faire passer des idées libérales.
Vu sur le site
<a href="http://www.actuchomage.org"...
<b>Le modèle danois : beaucoup d’emplois publics (36,9%)</b>
L’emploi public représente 36,9 % des emplois (63,1 % pour le privé) au Danemark et seulement 19,4 % des emplois en France (80,6 % pour le privé).
Le Danemark est souvent cité en exemple : moins de chômage qu’en France, flexibilité, sécurité … vous connaissez le discours, qui doit pourtant être fortement nuancé et replacé dans le contexte de la société danoise.
Mais le grand public ignore un aspect essentiel de la question sociale, trompé par les idolâtres du "marché" et de sa "main invisible". L’emploi public est beaucoup plus développé au Danemark qu’en France, près du <b>double</b> en proportion de la population.
L’emploi public danois compte pour 36,9 % dans l’emploi total, tandis que l’emploi public français se limite à 19,36 % de l’emploi total. La proportion d’emploi public est donc supérieure de 91 % au Danemark comparé à la France (36,90 / 19,36).
Au Danemark (2004), pour un emploi total de 2 507 000, l’emploi privé est de 1 582 000 (63,10 %) et l’emploi public de 925 000 (36,90 %).
En France (2004), pour un emploi total de 24 720 000, l’emploi privé est de 19 933 000 (80,64 %) et l’emploi public de 4 787 000 (19,36 %). L’emploi privé comprend 17 265 000 salariés et 2 668 000 patrons ou indépendants.
Si l’on veut de rapprocher des performances du Danemark pour la proportion d’emplois publics dans l’emploi total, augmentons par exemple de trois millions le nombre d’emplois publics. Car les besoins sont immenses : dans la santé et en particulier la prévention, dans la petite enfance, dans l’éducation et la formation des jeunes et des adultes, dans l’aide structurée et publique aux personnes âgées …
Avec trois millions d’emplois publics en plus, l’emploi public atteindrait 7 787 000 emplois, soit 28,09 % de l’emploi total (devenu 27 720 000) et nous serions encore loin de la proportion danoise de 36,9 % d’emplois publics.
Par la même occasion, une bonne partie des nouveaux emplois publics pourrait être consacrée à une forte réduction du temps de travail, juste récompense des importants gains de productivité des années passées, pour ramener la durée réelle (pas seulement légale) à 28 ou 30 heures par semaine.
Voir plus de détails, avec tableaux statistiques, à cette adresse :
<a href="travail-chomage.site.voil…
(le texte complet peut être imprimé … ).
Ami fureteur, à votre place je ne me fierais pas aux chiffres de ce site. Un chiffre sans source ni date ne vaut rien, et un chiffre avec source et date n’a de valeur que parce qu’on peut ainsi comprendre comment (et pourquoi) il a été choisi.
De ce point de vue, voici de bien meilleurs chiffres pour la France : meilleurs, parce que construits de façon totalement transparente, sourcés, et expliqués (et datés : 2002) ; libre à vous, ensuite, d’adhérer aux hypothèses, mais au moins vous aurez compris que les 19,4% exclut la Poste, la SNCF, les emploi-jeunes et équivalents dans les administrations, tout un tas d’organismes para-public (CCI, chambre de métiers et d’agriculture,…) etc., et que quand on réintègre tout ça on monte à 27 % !
http://www.ifrap.org/0-ouvrirles...
Et le même travail est à faire à propos des 37% d’emplois public annoncés au Danemark par les amateurs de votre site…
Le gouvernement, du haut de son immense sagesse nous gratifie d’une réduction de 15000 postes de fonctionnaires, quasiment à la fin de son mandat.
Depuis le début du quinquennat, il y avait l’opportunité de réduire mécaniquement les effectifs de 250000 postes. Que n’a t’on fait ?
Mais qu’importe, il suffit d’augmenter le déficit, ………….et donc la dette.
C’est les contribuables qui paieront, ………..plus tard….. c’est indolore !
Pourquoi 15000, juste à la fin ? Par simple remord de ne pas avoir fait ce qu’il fallait ? Il est un peu tard pour bien faire.
Encore que les réductions, pour ne pas être trop amères, sont modulées et accompagnées de quelques augmentations d’effectifs, dans la justice ou dans la police par exemple.
Est-ce bien raisonnable ?
Est-ce que ces augmentations vont masquer les déficiences du système ?
Dans l’affaire d’Outreau, on pouvait déjà inventorier trois scandales au moins depuis le début, sur la dérive et les dégâts de notre système judiciaire.
Celui de l’incompétence caractérisée d’un juge et bien au-delà de toute une équipe.
Celui des conséquences de cette incompétence, aboutissant à l’incarcération d’innocents (une seule journée d’incarcération d’un innocent, même en détention provisoire, est une journée de trop).
Celui enfin de l’indemnisation par les contribuables, des propres victimes de cette justice ! Alors qu’ils la paient déjà pour la rendre.
Il faudra en ajouter un autre, où une commission parlementaire (une de plus), à grand renfort médiatique, et à grand frais pour le contribuable, se proposait d’apporter des solutions, pour que telle dérive ne se reproduise plus. Malgré les grands frais, la montagne a accouché d’une souris. On pouvait s’y attendre.
Le dernier des scandales est que la justice ne reconnaît même pas ses fautes.
Elle se protège, et se comporte comme une caste, qui défendrait ses positions face aux contribuables qui la paient pour effectuer un travail qu’elle ne remplit pas correctement.
Aujourd’hui, on incarcère sans aucuns scrupules des innocents, et on met dans la rue des individus multirécidivistes dont la culpabilité n’est plus à établir, sur simple défaut de procédure. Il y a lieu pour tout justiciable, d’être inquiet.
On en est là, et la seule réponse que nous propose le gouvernement, est d’augmenter le budget de 50% (pour avoir 50% de problèmes en plus vraisemblablement ?).
Faut-il comprendre que ce genre de dérive n’est que la conséquence d’un manque de moyen ? Dans une logique socialiste peut être, mais il n’y a qu’eux pour le croire !
Il en est de même pour la police.
Le gouvernement propose d’en augmenter les effectifs ? Pour faire quoi ?
Si tous les effectifs actuels, plutôt que d’être utilisés à racketter les automobilistes sur nos routes, pour quelques kilomètres heures de trop, étaient affectés à des taches de police normale, c’est à dire à la sécurité des biens et des personnes, on se rendrait peut être compte que ces effectifs actuels sont déjà suffisants !
De plus, si la justice faisait correctement son travail, en évitant de faire courir la police cinquante fois pour arrêter le même récidiviste qu’ils ont relâché, on se rendrait compte que les effectifs actuels sont largement suffisants. Et surtout les contribuables auraient l’impression d’en avoir pour leur argent.
A ce sujet, on est d’ailleurs en droit de se poser des questions. N’est-ce pas par esprit corporatiste, d’une profession qui aurait intérêt à entretenir son fond de commerce ?
Le modèle danois : beaucoup d’emplois publics (36,9%)
Si l’on va voir l’article complet auquel il est fait référence "Le modèle danois : beaucoup d’emplois publics" à cette adresse :
travail-chomage.site.voil…
les sources sont citées, il suffit de savoir lire :
– pour le Danemark : Statistics Denmark – Statistical yearbook 2005 – Labour market
– pour la France : Insee – Enquête emploi 2004 (IP 1009).
Les emplois aidés du public (emplois jeunes, CES, contrats avenir …) sont déjà compté dans l’emploi public, de même que les enseignants de l’enseignement privé sous contrat (ce qui est un comble, des emplois du privé payés par l’Etat).
Dans un autre pays dont on parle souvent, l’Angleterre, il a fallu recréer 500 ou 600.000 emplois dans le secteur public après les désastres causés dans les années 1980-1990. Le secteur public anglais est maintenant un peu plus important (20,5%) que le secteur public français (voir un site ump.uk).
Au Fureteur
Assez inexacte votre approche. Les emplois publics en France représentent prés de 30 % de l’emploi en France. Quand vous annoncez le chiffre de 20 %, vous ne prennez que les seuls fonctionnaires et pas tous ceux qui gravitent sur fonds publics. Ce que vous appelez un "désastre" en UK a plutot été une saine révolution et Tony Blait lui même reconnait qu’elle était nécessaire pour faire évoluer le service public britannique. Que des emplois privés soient payés par le public n’a rien de choquant quand ces emplois contribuent à rendre un service non marchand à la Collectivité. Dernière chose : ce n’est pas le nombre de fonctionnaires qui est un probleme, si derrière il y a une performance, un service rendu, qui malheureusement n’est pas à la hauteur en France. Au passage, en Suède, il n’y a plus de fonctionnaire, au sens français du terme du moins.
Mon cher Fureteur, il vous faut sortir de cette vision corporato-poujadiste.
Mon cher Fureteur, il faut sort
Puisqu’on vous donne la source (Statistical yearbook 2005 danois), pourquoi vous n’y allez pas voir, aulieu de faire confiance aveuglement ?
http://www.dst.dk/asp2xml/puk/ud...
page 2. figure 3. "Employment in the general government sector as a per cent of total employment 1970-2004" : stabilisé à 30 % depuis 1980.
Même page, figure 2 : % de la dépense publique, "sécu" comprise dans le PIB. Stabilisé à 55% depuis 2000. 55% c’est aussi le chiffre français des prélèvement obligatoire, en trenant compte de la SS. Comment voulez vous que les danois se payent 36,9/19,4 = 1,9 fois plus (ou plutot 36,6/27 = 1,4) d’employés publics que la France avec la même somme ??? vous croyez que le fonctionnaire danois est payé deux fois moins (ou même seulement un tiers de moins) que le français ?
1980-1990, c’est la période du redressement spectaculaire de l’économie anglaise. Vous parlez d’un désastre…
Le modèle danois : beaucoup d’emplois publics (36,9%)
Au Danemark comme en France, le secteur public ne se limite pas à l’administration. Et ce n’est pas dans la partie financière que l’on trouve le détail de l’emploi privé et public.
Comme l’indique l’article dont il est question :
Le modèle danois : beaucoup d’emplois public
travail-chomage.site.voil…
il faut aller voir (comme c’est indiqué) la partie "Labour market" du Statistical yearbook 2005, que j’ai trouvée ici :
Labour market and earnings
http://www.dst.dk/asp2xml/puk/ud...
et lire la table 142 Employees by sex, sector and working time (19e page sur 45)
On y trouve pour 2004 :
Total . . . . . . . . . . : Hommes : 1 294 275 – Femmes : 1 213 617
Private sector, total : Hommes : .. 988 256 – Femmes : . 594 207
Public sector, total : Hommes : .. 306 006 – Femmes : . 619 404
qui se décompose en :
Public corporations . . : Hommes : … 55 388 – Femmes : .. 30 843
General government, . : Hommes : . 250 618 – Femmes : . 588 561
qui se décompose ensuite entre l’Etat, la sécurité sociale, les comté, les municipalités.
En se donnant la peine de faire quelques additions et pourcentages, on arrive bien aux chiffres cités de 39,6 % des emplois dans le secteur public.
Pour la France, IP 1009 est un document de l’INSEE (Insee Première) de mars 2005
"Enquête sur l’emploi 2004" qui se trouve ici :
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_...
Page 2, on trouve un tableau 3 dont les chiffres de l’article semblent issus : "Reprise de l’emploi entre 2003 et 2004", où l’on voit pour 2004
Population active occupée : 24 720 000
Salariés . . . . . . . . . . . . .: 22 052 000
dont :
Secteur privé . . . . . . . . . : 17 265 000
Secteur public . . . . . . . . .:. 4 787 000
Un peu de calcul donne 19,36% de la population active occupée (qui travaille) dans le secteur public.
Ne croyez pas que le privé est mieux que le public. Voyez les chemins de fer britanniques qui ont été privatisés et sont devenus une catastrophe (avec de nombreux accidents et morts) à cause du manque d’investissements (profits à courte vue) et qu’il a fallu renationaliser ensuite. En comparaison, la qualité de la SNCF est enviée dans le monde entier et nous ouvre des marchés à l’international.
L’électricité privée aux USA pose les mêmes problèmes avec le manque d’investissements (Californie, …).
Avec la suppression des fonctionnaires dans les hôpitaux britanniques, une autre catastrophe s’est produite sur le plan de la santé, au point qu’il a fallu embaucher massivement au cours des dernières années et que les anglais qui le peuvent viennent se faire opérer en France.
Après la guerre, lors du gouvernement du général de Gaulle, il a fallu nationaliser les mines car leurs propriétaires n’avaient pas investi (ou très peu) depuis 1930 et la production avait beaucoup diminué, obligeant à de coûteuses importations. Et cela ne gênait guère ces propriétaires car ils pouvaient placer l’argent de leur indemnisation dans des secteurs plus rentables comme la chimie.
Selon le sénateur Alain Lambert, qui a dû mal comprendre ou trafiquer les chiffres, le secteur public est aussi important en Suède qu’au Danemark : 37% de la population active.
Ses propos se trouvent ici :
http://www.alain-lambert.org/doc...
"La Suède possède, historiquement, un vaste secteur public et une administration caractérisée par la séparation des fonctions de conception, de mise en oeuvre et de contrôle.
Cette importance du secteur public tient à l’ambition clairement affichée de conserver un Etat-Providence généralisé et complet, financé par l’impôt, dont la principale fonction est le nivellement des disparités.
Le nombre total d’employés de la fonction publique ne cesse de croître, pour l’essentiel dans les collectivités locales. On l’estime actuellement à 1,5 million : 200.000 par l’Etat, 200.000 par les entreprises publiques et semi-publiques et 1,1 million par les collectivités locales, soit 37% de la population active."
D’un autre côté, il ne faut pas confondre l’emploi dans le secteur public avec les fonctionnaires, ni la rémunération des personnes travaillant dans les administrations avec le budget de ces administrations.
Cher Fureteur,
encore une fois, les chiffres de l’INSEE sous estime le poids du public, qui est de l’ordre de 28 % en France (l’Insee ne compte que les fonctionnaires titulaires).
Quant aux trains anglais, encore une fois, la vision française résulte d’une vaste manipulation corporatiste. Il faut savoir qu’il a eu moins d’accidents après les privatisations. Et le train anglais a souffert du délabrement public, que d’ailleurs en France nous imitons si on sort des voies TGV.
Ceci dit, le nombre de fonctionnaires ne seraient guère un problème si la Fonction publique était performante, c’est à dire soucieuse de résultats, bien gérées, mobiles professionnellement et géographiquement, et avec un systeme de retraite comparable au privé, pour lequel elle cotise …
@le fureteur
Beau travail parfaitement inutile, car hors sujet. La question ce n’est pas le chiffre de 37%, c’est ce qu’il y a derrière, en terme d’activité, par rapport au 20% français. Les danois inclus la sécurité sociale, et plein d’autres choses qui, chez nous sont AUSSI considérés par les gens comme relevant du secteur public, mais qui pour divers prétextes sont exclus du chiffre de 20% (la SNCF, la poste, la sécurité sociale, l’ANPE, les ASSEDIC, URSSAF, etc. et peut-être même l’ONF, EDF, France-télévision, etc. ).
Je le répète : les danois dépensent, en % du PIB, autant que les français pour leur secteur public au sens large (sécu comprise) : 55%. Il n’y a pas de miracles qui leur pemettrait de financer presque deux fois plus d’employés, alors qu’en plus ils sont réputés redistribuer plus (ce qui laisserait moins de disponible pour la masse salariale) !
Ajoutons que si les danois font faire par leur secteur public des choses qui sont sous-traitées au privé en France (par exemple le fameux "secteur associatif" qui relève en fait de la prestation de service aux municipalités ), il n’y a pas un seul emploi à gagner à faire comme eux (ça reviendrait simplement à officialiser leur appartenance au secteur public : le beau progrès !).
Pour le reste de votre commentaire le plus consternant c’est que vous répétiez autant de bétises que même alternatives économique a réfuté (faudrais que je vous trouve les références, désolé je n’ai pas ça sous la main) sur la "privatisation" (en fait une concession) des chemins de fer grands-bretons.
Et le reste à vau-l’eau : encore une fois, faudra vérifier vos sources ! Comme si mettre la main sur le magot n’était pas une raison suffisante pour nationaliser ! Comme si on n’était pas capable, en 1945, de mettre en avant plein d’excellentes raisons économiques, aussi bien que Poutine aujourd’hui pour Gazprom ! La façon dont Loui Renault est mort, et celle dont on a pris le contrôle de son entreprise <b>après sa mort</b> (on a réinventer la punition d’un mort : trop fort ! Dans un tel "état de droit", faut pas s’étonner ensuite du traitement des indigènes des colonies, notamment en Algérie, et des conséquences ultérieures …) sont éloquantes.
A Gem
Comment dites vous d’habitude ? +1 ? alors +1 pour Gem.Nous ne nous étions pas coordonnés pour répondre au Fureteur, pourtant … Je me fiche de savoir s’il faut 20, 30 ou 40 % de fonctionnaires si ceux ci ont le soucis de la réussite.
Cessons simplement de de croire que l’Etat est spontanement au service de l’interet général, ca nous évitera le discours édifiant sur les "fonctionnaires au service de l’interet géneral" qui confinant à la discrimination envers le privé et la mise sous tutelle des citoyens sert surtout à protéger de solides rentes se traduisant malheureusement par la précarisation accrue du prové.
De la performance avant toute chose et le reste ne sera plus que litterature.
Au passage : le train le plus sur du monde est le train japonnais, entierement privé.