Notre cavalier d’or et d’argent Astier Nicolas qui a réenchanté les sportifs français, privés de médailles aux JO de Rio a bien des racines ornaises, comme la presse s’en est fait l’écho.
Au plan familial, son arrière-grand-père était le Général Roy qui fut quelques années Maire de Vingt-Hanaps. Il habitait la propriété « Les Noyers » qu’occupe aujourd’hui sa fille Nicole de Monval à qui nous devons tous ces renseignements et que nous remercions chaleureusement.
Nicole de Monval est donc la grand-mère maternelle d’Astier. Elle est l’épouse d’Hubert un Officier d’artillerie coloniale d’Outre-Mer. Selon Nicole, Astier a hérité du tempérament de fer de son grand-père, fort d’une pugnacité et d’une volonté hors du commun qui permettent de ne jamais renoncer et aller toujours jusqu’au bout des choses. « Il tient beaucoup de mon mari dit-elle, côté tempérament, il ne lâche rien. »
Astier nait à Toulouse. Il tient sa passion de sa maman Bénédicte née Monval. Bénédicte est propriétaire de nombreux chevaux montés par son fils. Il appartient à une fratrie de cinq enfants dont il est le petit dernier. Lui seul a hérité de cet engouement pour le cheval. Sa maman est passionnée par les animaux et elle montait beaucoup à cheval. Elle a entouré ses enfants d’animaux. Elle est nutritionniste dans un service de gériatrie en clinique près de Toulouse et son père est ingénieur dans l’aéronautique et il n’a de cesse d’encourager son fils au point de le suivre dans ses étapes de vie professionnelle.
Au plan sportif, Astier a été façonné par un entraîneur hors pair de concours complet à poney et ensuite à cheval, Marie-Reine Périe. Il a ensuite franchi la Manche et travaillé sous la houlette d’Andrew Nicholson avec lequel il s’est imprégné de l’approche de la compétition à haut niveau . Il a suivi un cursus de Bachelor en Equine Management au Hartpury College ( Université de Nouvelle Angleterre) et travaillé par la suite quelques années en Angleterre. Astier a une prédilection pour la race de chevaux Selle Français- Stud-Book numéro 1 au classement mondial pour le Concours Complet. C’est ainsi que Piaf de B’neville, son compagnon olympique de Rio, est issu d’un élévage normand. Astier a monté aussi des chevaux de l’élevage de Philippe Brivois. Philippe Brivois est éleveur d’Oslo, champion du monde monté par Fox Pitt au palmarès en or.
Les Ornais ont raison d’être fier d’Astier leur champion, il est riche de gènes puisés dans notre département, et bénéficie au plan sportif d’un soutien essentiel d’un éleveur ornais.
Dans deux semaines, Astier sera dans l’Orne. Au Haras National du Pin. On en reparlera. Vous serez tous présents !
Petit clin d’œil Astier est interviewé par Canal Plus par un journaliste Ornais Stéphane Guy.
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