« La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline » disait John Fitzgerald Kennedy. Chacun se réjouit aujourd’hui que nous soyons en Communauté urbaine. Peu se souviennent dans quelle condition elle est née. La lecture du procès-verbal du conseil de district en date du 12 décembre 1996, décidant de sa transformation en communauté urbaine, en traduit fidèlement les tourments. Ce rappel n’a pas d’autre but que de nous demander, en conscience, si nous aurions la même audace aujourd’hui ? Je n’en suis pas sûr. Et pourtant ! La période d’incertitudes, de doutes, d’hésitations que nous traversons doit être celle des audacieux. C’est pendant ces époques qu’il faut oser. Avoir l’audace des sommets. En nous interdisant les visions frileuses et chétives.
C’est ce qui aiguise mon envie dans cette élection départementale. Je me sens imprégné de la même audace qu’il y a 20 ans. Plus encore peut-être, tant l’expérience éclaire sur les risques inutiles à éviter, et sur ceux féconds qui méritent d’être pris. Inventer de nouvelles alliances. Unir des territoires communs. Mutualiser les fonctions. Réaliser des économies d’échelle, au lieu d’additionner des distances qui éloignent les habitants des centres de décision les concernant. Lever le rideau de l’avenir, dessiner le futur, voilà le job des élus modernes. Transmettre le pouvoir aux générations montantes afin de leur permettre d’écrire leur propre histoire. Les accompagner le temps nécessaire.
Oui, la politique est noble lorsqu’elle consiste à ce que les familles aiment à faire pour leurs enfants. Rejoignez-nous dans cette vision, et les 22 et 29 mars prochains un nouveau conseil départemental audacieux naitra.
Cliquez là pour lire le Procès-verbal de la séance de district du 12 décembre 1996.
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