2ème séance !
Merci d’avoir participé avec autant d’énergie à la 1ère séance, j’espère que vous serez encore plus nombreux pour celle-ci.
Je vous propose que le thème soit : Libérer le potentiel de création de richesses des Français !
Il n’y a pas de progrès social sans développement économique. Et il n’y a de développement économique sans création de richesses. Ce qui fait la prospérité d’un pays, c’est la richesse – et libérons ce beau mot de toutes ses connotations péjoratives – produite par les personnes, les artisans, les commerçants, les entreprises, voire le secteur public. Jusqu’à présent, le modèle social français a conduit à redistribuer les richesses nationales avant même qu’elles aient été produites. Résultat : les dépenses publiques ont augmenté au cours des dix dernières années deux fois plus vite que dans le reste de la zone euro. Surtout : elles représentent maintenant 54 % de la richesse nationale, après avoir augmenté beaucoup plus vite que la production. Malgré tout le taux de pauvreté ne baisse plus depuis quinze ans. Le taux de chômage reste l’un des plus élevés de l’Union européenne. Et le nombre de Rmistes dépasse 1,3 million.
On ne peut pas rénover le modèle social sans libérer l’immense potentiel de création de richesses qui existe dans le pays. D’abord pour dégager à nouveau des marges de manoeuvre. Comme l’écrivait le rapport Camdessus en octobre 2004 : « Par définition, moins nous travaillons, moins nous produisons. Et, moins nous produisons, moins nous disposons de ressources pour financer nos besoins individuels et collectifs. » Ensuite parce que réhabiliter la création de richesses c’est permettre à la France de saisir toutes les opportunités dans un monde globalisé. Afin que 75 % des jeunes de moins de 35 ans cessent d’être attirés par la fonction publique. Afin que deux tiers des français cessent de réfuter le capitalisme. Afin qu’avant de parler répartition, consommation, inégalités et prélèvements, on songe d’abord à la production, à l’offre et à tous les ressorts de la croissance. Pour progresser concrètement et vite sur ces sujets, il est urgent de travailler plus, en libérant l’entreprise du droit du travail le plus pénalisant du monde.
Dans cet esprit que pensez-vous : de l’assouplissement des RTT qui permettrait à toutes les entreprises de s’aligner sur le régime des PME de moins de 20 salariés ? Du rétablissement d’une sécurité juridique reconquise par des simplifications législatives et réglementaires, l’interdiction d’ajouter des textes sans en abroger en due concurrence, d’obliger à des études d’impact avant toute mesure réglementaire ? D’autoriser l’ouverture des commerces sept jours sur sept ? De lever les verrous qui cadenassent certaines professions réglementées ? D’optimiser le service public en élargissant l’amplitude d’ouverture.
Pour progresser il nous aussi travailler plus efficacement.
Dans cet esprit que pensez-vous : de la mise en place systématique de guichets uniques pour les formalités administratives et la généralisation de ces formalités sur Internet ? Harmoniser le formalisme fiscal et social ? Poser courageusement le problème des allègements de charges et aussi des prélèvements qui pèsent sur les entreprises ? Supprimer tous les effets de seuil qui brident la croissance ?
Enfin, il nous faut préparer l’avenir.
Dans cet esprit que pensez-vous : de la promotion de l’innovation dans l’industrie comme dans les services ? De la nécessité de lever les freins qui empêchent les PME de se développer ? De protéger l’innovation et la propriété industrielle ?
Comme pour la 1ère séance, je ne m’autorise qu’à ouvrir des pistes, mais je suis sûr que vous les défricherez toutes pour choisir les meilleures et nous dire quels espoirs on peut légitimement en tirer.
Merci d’avance. Je compte sur vous.
Fidèlement,
Au risque d’être monomaniaque, je crois utile de rappeller que l’état dépense directement un quart du PIB, et indirectement encore un autre gros quart.
La première responsabilité politique, c’est donc de s’assurer que les français en ont pour leur argent. Liberer le potentiel de création de richesse de l’administration ! Si l’état ne sait pas faire ça, sa prétention à s’occuper du secteur privé relève de la rodomontade.
Or les marges de productivité mobilisables représente facilement 10% (dans les secteurs oû les agents sont hyper-stréssés par une organisation défaillante, comme l’Hopital publique), souvent 20%, parfois 50%, et même 100% (pour les machins inutiles). Globalement, avec une cote mal taillée à 20% de gain sur plus de la moitié du PIB, on gagne 10% du PIB. 160 milliard d’Euros. Et c’est une somme annuelle (dont une grosse partie correspond en fait à des gains de qualité de service, donc pas à des économies visibles ; et qui, bien sur, ne peut pas être atteinte du jour au lendemain : il faudra des années de travail !)
Je sens bien que ce genre de calcul à la grosse louche peut laisser sceptique. Mais il se trouve que les exemples existent, en France, et même dans le secteur public. En vrac : les armées ont fait des efforts considérables, par exemple, avec des gains de productivité de 20 à 50% parfois, et la disparition de nombreuses branches mortes. L’enseignement privé est plus performant que le public. Le CNED ne fait plus circuler les copies à corriger, il utilise un système électroniques, et gagne un temps fou (au prix de contraintes pour les correcteurs, c’est vrai). le Bac ne sert plus à rien, sinon à stigmatiser ceux qui ne l’ont pas (et qui ne sont pas forcément dépourvu de talents !) Le paiment par TIP dans des centres spécialisés génère des économies considérables, et peut même être entièrement privatisé. La Banque de France ne sert plus à rien, et même le trésor public peut être remis en cause. Lorsque "L’agent" rappelle que les administration centrale empèche les services déconcentrés de réduire leurs effectifs, personne ne le contredit : et pour cause, c’est parfaitement vrai ! Il existe en outre de nombreux cas de redressement spectaculaire de communes en très mauvaise situation. Etc.
Par ailleurs vous posez des question précises :
assouplissement des RTT qui permettrait à toutes les entreprises de s’aligner sur le régime des PME de moins de 20 salariés ? A défaut de suppression de la durée légale (remplacée par une durée maximal, sanitaire) OUI : égalité devant la loi, et pas de seuils !
Du rétablissement d’une sécurité juridique reconquise par des simplifications législatives et réglementaires, l’interdiction d’ajouter des textes sans en abroger en due concurrence, d’obliger à des études d’impact avant toute mesure réglementaire ? OUI, mais honnetement j’y croirai quand je l’aurai vu. Les études d’impact réglementaires obligatoires existent déjà, elles ne servent à rien parce que tout le monde s’en fout (je ne suis même pas sur qu’il y a encore quelqu’un pour suivre ce genre de travaux à Matignon ou à la DGME).
D’autoriser l’ouverture des commerces sept jours sur sept ? Bof. Par principe, je suis pour le repos hebdomadaire obligatoire, et pour une synchronisation (traditionnellement c’est donc le Dimanche). Et je ne vois aucun intérêt économique et social à pénaliser de facto les commerçants familiaux (sans salariés).
Notez qu’Internet fonctionne 24/7 et qu’on peut donc faire ses courses n’importe quand, ce que de plus en plus de gens font.
De lever les verrous qui cadenassent certaines professions réglementées ? En général, OUI. Pour les taxis, les pharmacies, les médecins, etc. Pour les professions juridiques je suis plus réservé : ce sont des marchés dont l’extention n’est pas du tout souhaitable. Faut voir.
D’optimiser le service public en élargissant l’amplitude d’ouverture ? OUI Cf. supra.
La mise en place systématique de guichets uniques pour les formalités administratives ? NON, 100 fois non. Il n’est pas normal que l’administration puisse s’y metrte à plusiseurs dizaines de personnes pour des procédures que nous sommes censé gérer tout seul. Ce qu’il nous faut ce n’est pas un guichet unique (qui joue au facteur et s’adresse pour notre compte à l’administration compétente), c’est un interlocuteur compétent unique (immédiatement, sans faire appel à d’autres fonctionnaires) : un type –disons notre "fonctionnaire traitant unique " — que nous connaissons comme notre boucher ou notre banquier, qui ne change jamais (sauf si on a en s’en plaindre), et qui, comme nous, est capable de gérer absolument toutes les procédures (du permis de construire aux impôts, en passant par les aides sociales, les créations d’entreprises et les embauches, etc. Tout, quoi). Avec ça vous verriez comme les procédures administratives se dégonfleraient, s’harmoniseraient. Et comme l’administration deviendrait plus aimable…
La généralisation de ces formalités sur Internet ? Oui, mais c’est en cours. C’est d’ailleurs obligatoire. Il faut faire un bilan d’avancement et suivre, mais rien d’essentiel
Harmoniser le formalisme fiscal et social ? OUI (Cf. supra le fonctionnaire traitant unique)
Poser courageusement le problème des allègements de charges et aussi des prélèvements qui pèsent sur les entreprises ? Supprimer tous les effets de seuil qui brident la croissance ? C’est un peu vague pour moi. Tel que formulé on ne peut qu’être d’accord, mais vous pensez à des choses précises ou bien vous attendez qu’on vous signale des exemples ?
Trois propositions et demi :
*) Un "Small businness act" permettant, voire incitant, les acheteurs publics à s’équiper à hauteur de X% dans des PMEs. 1-b) En alinéa, une simplification suffisante du code des marchés pour ne pas disqualifier de fait les acteurs, PME et étrangers, qui ne souhaitent pas se payer les services de spécialistes en étude, réponse, et contentieux aux marchés publics.
*) Lever les barrières à l’implantation des banques et investisseurs étrangers, y compris nord-américains, pour pallier à l’aversion à l’investissement en entreprise dont font preuve les grands réseaux bancaires français.
*) Modifier les règles définissant les trop grandes obligations des communes envers les entreprises s’installant sur leur sol et allègement de la législation sur les locaux à destination professionnelle. Rendre les procédure de construction et réaffectation de locaux plus rapides est indispensable à l’heure où nul ne souhaite gère se permettre d’attendre six à dix mois pour mettre son projte sur pied.
*) Fin du contrôle de l’état sur l’implantation d’officines des professions protégées. D’une manière générale, révision/requalification de toute législation par laquelle l’état s’autorise à interdire l’ouverture d’une entreprise dans tel secteur d’activités (du taxi aux pharmacie en passant par les officines de notaire).
*) Fin de l’autorisation préalable de cumul d’emplois pour les fonctionnaires, notamment d’exécution et tout particulièrement en zone rurale, inique au sens où elle n’existe plus de fait pour les universitaires et haut-fonctionnaires, tout en s’appliquant y compris aux fonctionnaires agriculteurs en zone rurale. Eventuellement, création d’un dispositif de soutien aux focntionnaires externalisant leur propre activité.
*) D’une manière plus générale, mettre fin à l’insécurité que représente pour les créateurs d’entreprises les coputeuses interventions permanentes, erratiques, et superfétatoires des puissances publiques dans l’économie.
bien d’accord sur tout ça etc. Mais ce ne seront jamais que cautères sur jambe de bois si n’est pas posé et traité le pb psy spécifique de ce pays . Car il y a un trend qui correspond à un "mal français". On en a eu encore un bel exemple hier à l’Assemblée !
Faisant un rapide tour d’Europe, il faut bien admettre que la création d’entreprise dans notre pays est plutôt facile et peu coûteuse : statut de la micro entreprise, SARL à 1 euro, guichet unique dans les chambres de commerce, etc… Voilà pour la partie positive. Là où les difficultés commencent, c’est avec le développement: charges salariales très importantes, frilosité des banques, accès au capital difficile et plus généralement climat peu favorable aux entrepreneurs: hostilité de la population à l’encontre de la réussite, fiscalité très pénalisante, mouvements sociaux à répétition, interventionnisme et incompétence des décideurs politique. Il convient de rajouter à cela des facteurs qui vont plus particulièrement rebuter les investisseurs et managers étrangers: délinquance, qualité de vie géographiquement peu homogène, système de santé obligatoire coûteux et inefficace, ISF, droits de successions, niveau de la recherche et de l’enseignement peu satisfaisant… Sans doute les mesures à prendre pour libérer le potentiel de création de richesse sont davantage du domaine des choix de société et des mentalités : à ce jour, nous ne sommes tout simplement pas un peuple d’entrepreneurs. Pour changer cela, il conviendrait d’agir dès l’école : nous pourrions par exemple imaginer de faire intervenir des patrons ou des consultants dès la première année de collège. Ceci dans plusieurs buts : enseigner les bases de la gestion de manière pratique, expliquer les grands principes et les mécanismes économiques et pour finir, démystifier le «patron». Effectivement, tant que la plupart des jeunes ne rêveront leur avenir que dans la fonction publique, nous n’avancerons pas d’un pouce.
Pour conclure, il me semble que toutes vos propositions sur le cadre institutionnel et légal vont dans le bon sens… et sont nécessaires. Je voudrais en outre proposer la suppression des corporations obligatoires (droit local en Alsace & Moselle) qui sont un reliquat d’un autre temps et une source d’abus. Les blocages les plus importants sont cependant sans doute dans les esprits…
Réaction provoquée par mon expérience, courte je vous l’accorde, dans la fonction publique d’Etat: il faut dégager un constat valable dans toutes les administrations, à savoir un profond déséquilibre dans la répartitioon des tâches, au sein d’un service, d’une administration départementle, d’un Minsitère parisien et entre Ministères. IL y a des niches de sous-travail qui existent. Que faire? Des audits réalisés soit par des cabinets privés (coût important) soit par des stagiaires des écoles d’administration (expérience très enrichissante pour analyser les dysfonctionnements de l’Etat, je peux vous l’assurer), mettre en place des indicateurs de performance (merci M. LAMBERT), permettre de payer plus cher les agents méritants (la modulation des primes est un outil encore peu incitatif)….
Développer les téléprocédures (des outils effcicaes cad rapide et simple) par une large communication: exemple dans le département où je travaille, Ministère de l’Agriculture, les organisations professionnelles (Chambre d’agriculture,t centres de gestion, et coopératives) ) se refusent à partciper au jeu alors même qu’ils côtoient les agriculteurs quotidiennement (l’administration est bien seule alors, sans l’aide et la participation de tous les professionnels!)
Sur la question des jeunes qui veulent entrer dans la fonction publique, je ne suis pas sûr que l’administration phagocytera les forces vives, il n’y qu’à voir le nombre des prétendants aux concours de l’ENA (bon c’est vrai cela tient plus du symbole!) . L’administration fait plutôt fuir ceux qui veulent travailler, bien gagner leur vie, avoir des perspectives de carrière: l’administration, selon mon expérience, est castratrice. Le fait que bon nombre des jeunes souhaite entrer dans l’administration est un bon indicateur du malaise social qui règne autour des difficultés de l’emploi dans le privé: face au problème du chômage l’empli à vie est un luxe, un rêve… Pour autant cela changera lorsque nous abattrons ce fléau et redonné le goût de la réussite à tous les jeunes: un voeu pieux?
y a t il encore quelqu’un pour approuver les lourdeurs administratives en France? Pas même les employés desdites administrations.
Sans faire de grands discours, 2 principes, me semble t il, devrait guider une réforme de l’état
1) une mission publique=une seule administration
2) un acte civil, économique, juridique (ex : création d’entreprise…)=un acte administratif, avec autant que faire se peut, la possibilité de le faire par internet (de chez soi, d’un cyber café ou d’ordinateurs en libre service dans les administrations à la place d’employés au guichet).
Il serais bien temps d’encourager pour de bon l’inovation et les partenariats Université Entreprise .. de faire en sorte que les universités puisse aussi beneficier du fruit de leur decouverte en deposant des brevets a leur benefice ..
Que l’on considere que 90 % du budget du CNRS sert a payer ses fonctionnaires et l’on se demande comment font ceux ci pour travailler .. Nous ne sommes plus a l’heure du bricolage genial .. mais a celui du travail de pointe en equipe ..
Par ailleurs , je croyais que l’Eurpe devait nous aider a faire face a la concurence mondiale .. pas a permettre au monde de venir nous concurrencer librement ..Comment nous battre avec des legislations sans cesse plus contriagnate pour nous meme .. en permettant a des produits fabriqués sans controle , et donc a un meilleur cout de venir ici .. Comment creer de la richesse quant on en est a supprimer toutes les industries manufacturieres .. Ce fut l’Acier , puis le textile .. aujourd’hui les voitures , l’electronique , la chimie , la mecanique ..
L’innovation n’est rien sans son application ici meme .. et meme si je me rejouis de voir des usines de soupe de poulet japonnaise venir par ici .. je serais davantage ravi que ce soit celle d’un niuveau moteur a haut rendement , de piles photovoltaiques .. ou de recyclage de piles usagees ..
A mon sens , il faut liberer des risques les entreprises innovantes , en les liberants de taxes . en les aidant a ce devellopper .. Et ceci en ayant aussi des controleurs de la DRIRE ayant vecu en entreprise , et en liberant aussi les entreprises de questions inutiles .
Encore un detail .. je songe a une commission recemment cree pour reflechir aux Bio Carburants .. Deja je ne voit pas l’interet d’une telle commission .. Je suis sur que Total , qui fabrique deja des bio carburants a ses propres expert bien plus au fait dela realisté , tout comme les Betteraviers menécé par la liberisation de l’industrie du sucre .. Si c’ets pour pondre aun rapport qui ne sera lu de personne .Mais en plus on y a a nommé un type qui demeure en Suisse N’as t’on pas d’expert Français qui demeurent en France .. Au moins mon argent profitera a mon pays !!
Ha, puisque on en est sur la chapitre de l’agriculture, on pourrait éventuellement mettre fin à la capacité de préemption des SAFERs, qui introduit incertitude financière et délais inutiles dans les transactions de terres agricoles.
Sinon, il faut bien dire que le fait qu’il existe un fonctionnaire agricole pour cinquante agriculteurs (sans parler des services de la viticulture, des douanes, etc.) n’incite pas les professionnels à imaginer nécessaire de mettre en place des téléprocédures pour permettre à l’administration de gagner en productivité….. au prix d’investissements d’une pérénité restant à démontrer à consentir par les professionnels ! après tout, sait-on que l’état consacre, par le biais des DDSVs, bien plus d’argent à la bonne santé d’une vache charollaise qu’à celle d’un enfant ?
Monsieur LAMBERT,
Vous revenez de Suède;avez-vous seulement eu la curiosité d’étudier le modèle allemand ?
Sans revenir à BISMARCK,ce pays protège ses travailleurs quand ceux-ci sont en difficulté et non pas,comme en France,parce qu’ils ont mis les pieds en France.
Les fonctionnaires n’ont pas le droit de grève en contrepartie de la sécurité de leur emploi,les apprentis sont vraiment des jeunes aidés,conseillés et valorisés,l’emploi est traité avec sérieux contrairement au gadget qu’est l’ANPE,les syndicats sont de vrais syndicats et non pas des courroies de transmission d’un parti,on accepte les nouveaux arrivants mais on leur demande d’apprendre la langue,la femme (ou l’homme) au foyer acceptant d’élever son enfant 12 mois ou plus sera rémunérée,etc,etc…je pourrais vous citer des dizaines de mesures qui montrent que ce pays est la pointe du progrès dans tous les domaines.
La France,elle,est sclérosée et menée par le bout du nez par une poignée de syndicalistes nantis et intouchables.De plus,ils sont aux ordres du PS/PC/LCR.
Aussi longtemps que ce verrou n’aura pas sauté,aucune réforme n’est possible,d’autant que cette poignée de leaders syndicalistes a intérêt à ce que rien ne fonctionne proprement,s’ils veulent conserver leur poste !
Pardonnez moi,mais la France a une mentalité de vieillard frileux.
N’hésitez pas à rappeler aux socialistes qu’ils ont toujours manqué de courage politique,en particulier les Mitterrandiens:distribuer ,c’est facile,réformer c’est difficile.
Rapidement sur le guichet unique et les démarches via internet, je suis favorable à la condition d’avoir une vraie politique d’aménagement du territoire des nouvelles technologies.
Des territoires privés de routes, de train, d’internet ne peuvent s’en sortir, on a assez bien compensé le retard dans certains domaines, il ne faut pas en créer dans le nouveau donc il faut s’appliquer dès aujourd’hui à permettre à tous l’accès aux nouvelles technologies et à la formation à celles-ci.
Sur l’assouplissement des 35h et la simplification législative.
Oui bien évidemment il faut assouplir ce dispositif qui entrave tant les salariés que les employeurs d’ailleurs, ce qui est l’exemple type de la mesure technocrate sans conscience de l’impact pratique.
pour ce qui est de la simplification législative, il faut faire très attention à modifier les règles mais ne pas refaire ce qui ffut le cas pour l’autorisation administrative de licenciement, disposition légale supprimée mais remplacé, la nature notamment syndicale, ayant horreur du vide par la jurisprudence des conseils de prud’hommes nettement plus restrictive en la matière.
la baisse des charges est un point clé selon beaucoup et je pense à raison, à la condition préalable et obligatoire de changer les mentalités de TOUS.
je prends un exemple.
la formation politique à laquelle j’appartiens, l’UMP, a organisé des conventions sur l’économie dont une dans notre beau département de l’Orne, un chef d’entreprise était présent et demandait une baisse des charges mais quelques minutes après, il indiquait qu’il trouvait bien que des collectivités locales mettent, en plus, à disposition des agents de surveillance payés par la collectivité ou des terrains à pas cher, la collectivité prenant à sa charge la différence par rapport au marché.
j’ai du mal à comprendre comment ladite collectivité pourra en même temps payer plus de monde pour les mettre à disposition des entreprises et toucher moins d’impôt !
Il faudra à mon avis faire des choix et l’Etat devra se recentrer pour assurer son role mais pleinement son role.
Voici une piste:apprendre les langues.Cela ne coute qu’un effort personnel.Entendre un étudiant Coréen vous dire:"j’ai maitrisé le Polonais en six mois,lors qu’il n’a pas un sou,vous restez médusé!Ceci pour vour dire qu’un des éléments de freinage dans la construction de notre A380 se trouve dans les ateliers.Les messages ont du mal à passer à cause des langues différentes.C’est sur les OS qu’il faut d’abord se pencher.Les actionnaires ont là un levier qu’il devraient considérer.
Réponse à Bertrand: "Des territoires privés de routes, de train, d’internet ne peuvent s’en sortir, on a assez bien compensé le retard dans certains domaines, il ne faut pas en créer dans le nouveau donc il faut s’appliquer dès aujourd’hui à permettre à tous l’accès aux nouvelles technologies et à la formation à celles-ci" OUI, tu as raison: les téléprocédures sans le haut débit = "c’est un avion sans pilote"
Loin d’avoir été un facteur de création d’emploi, les "35 heures" ont contribué à renforcer le coût du travail donc à éliminer les travailleurs les moins qualifiés et à pénaliser la compétitivité des entreprises françaises. Le chomage francais est un de ceux qui ont le moins baissé en 96 et 2002, simplement parce que le coût du travail est éleve sans pour autant stimuler la demande.
Il convient donc de faire des choix : un systeme de retraite trés génereux par exemple détruit de l’emploi parce qu’il accroît substantiellement le coût du travail et qu’au final, il appauvrit les francais? Un service public peu performant, qui coute 55 % du PIB pour une production qui vaut 45 % détruit des richesses sans contrepartie et pénalise notamment l’investissement.
On ne peut vouloir être riche et refuser de créer la richesse, ce qui passe par une flexibilité interne améliorée – c’est à dire celle qui permet l’adaptation des salariés aux objectifs de l’entreprise -, avec en contrepartie un engagement de sécurité accrue pour les salariés. Cette flexibilité interne vaut pour le secteur public puisque c’est un facteur de performance.
Réponse à Global (21 juin): je le répète la question n’est pas seulement quantitative, elle consiste bien plutôt dans une très mauvaise gestion du personnel. Vous seriez ,très honnêtement, surpris de constater que certains agents font largement 50h par semaine, alors que d’autres (au sein d’une DDAF, mais cela exsite ailleurs!) atteignent peiniblement les 35h. Ce ministère aime les agriculteurs, aime son public, en tant ceux qui rencontrent quotidiennement des agriculteurs (ce qui est mon cas). Je fait partie de ceux qui cosntatent qu’une administration a cassé le metier de paysan, a créé une fracture sociale au sein d’une belle profession. Comment peut-on aimer son métier lorsuqe l’on adresse un courrier à un exploitant pour un écart de 1 are!!???Comment aimer son métier lorsque le rôle d’une administration déconcentrée, ou ce qui devrait l’être (service au public, appréciation au cas par cas, présomption d’innocence…) consiste de plus en plus à suspecter la fraude, à poser un carcan administratif étouffant….L’administration se suicide, elle est incapable de prendre du recule sur son rôle, de se poser une simple question: moi service public, au service du public suis-je apprécié pour ce que je fais. Posez la question à un agriculteur: il pourra admettre que la DDAF fait le nécessaire, avec de la chance, mais toujours il honnira l’administration centrale et européenne!!!!
Mais je pourrai tout aussi bien vous parler de la Préfecture, du contrôle de légalité des actes des collectivités locales: personnes non compétents, contrôle sommaire, procédures anciennes, aucune culture du résultat, c’est du Kafka..
Je suis un chaud partisan d’une simplification de l’accès à l’économie et de la réforme de l’appareil de l’Etat, notamment en termes de simple économies d’échelle. Mais aucun "candidatable" ne s’est débarrassé de sa langue de bois à ce sujet.
Un moment plus détendu ? Le Blog du Chi blogduchi.canalblog.com
Libérer le potential de création de richesses des français.
Je suis pour un signe fort et ferme de remise au travail de la France. Retour à 38 h, voire réinstauration des 39h durant au moins deux mandatures présidentielles. L’euro a viré le franc, personne n’a rien dit. Il n’y a pas d’acquis qui vaille, en entreprise, un acquis ça ne sert à rien quand on coule. Il y a de la réorganisation , du réaménagement, de la modernisation encore dans l’air pour arriver à un nombre de fonctionnaires que l’on peut s’offrir, en plus du travail déjà à faire. Plus de rtt qui causent un souk innommable. Trop de temps libre tue le temps libre.
Parcontre, je souhaite, personnellement, en parallèle, également un signe fort et sincère de l’obligation que nous avons tous de respecter le travail de ceux qui sont au service.Seul ce devoir de respect que nous avons pourra permettre à notre administration de trouver sa vraie place au sein de la communauté.
J’entends bien que ce ne sera pas simple, les haines et les rancoeurs qui sont des blessures à l’âme causées de part et d’autres ne se résorberont pas simplement. Toute blessure de ce type, avec le laisser-aller d’une caste de technocrates, politiciens parisiens et aussi locaux pendant des décennies, ne pourra pas aboutir à l’apaisement sans des mesures douloureuses et une remise en cause de chacun.De la confiance en son pays, de l’humilité, de la force. Je pense sincèrement que la France est prête. Tant qu’à souffrir, ce qui est déjà le cas,autant souffrir pour quelquechose.
Comme gem, je ne vois pas l’intérêt d’études d’impact et autres coûteuses réflexions. Perte de temps et d’argent et en cas d’échec c’est toujours la faute du système. Dans les services tout le monde sait ce qu’il faut faire, des concertations sérieuses, justement dans le cadre des 39 h suffisent largement. Les responsabilités doivent être clairement prises, plus de défilades qui vaillent.
Enfin, pour que l’état soit crédible dans ce type de démarche, il doit donner l’exemple et effectuer un ménage radical dans ses rangs. A bas les grands écoliers formatés qui n’ont pas à ce jour servi à grand chose pour remonter le pays sinon ça se saurait. Biensûr, ils y abien eu des améliorations ici et là, histoire de dire qu’on travaille et qu’on gagne ses 5000 € honnêtement. A bas, la horde de juristes et autres avocats qui font de leur art du verbe et de la réthorique un moyen de faire de la politique, ce qui n’a rien à voir puisque la politique n’est pas l’art de convaincre mais de gérer la vie d’hommes,de femmes et d’enfants les uns avec les autres. Un renouvellement de la classe politique est indispensables avec de nouveaux d’horizons divers. Même s’ils n’ont pas un CV prétentieux,pas important, ils devront être pris en charge par leurs pairs expérimentés. Ce serait également un moyen de montrer aux français qui voient bien des vieux briscards s’accrocher indéfiniment à des sièges dont on voudrait les voir virés depuis longtemps, qu’ils sont capables de passer la main quand ils ne font plus l’affaire. Mais un milieu politique largement assaini également dans ses pratiques ou les coups à la clearstream sont d’une bassesse minable sans égal. La courtisanerie politique faite de cadeaux, de services, d’invitations pour les politiques et leurs familles n’a pas à déborder non plus jusqu’à des pratiques amorales et répréhensibles.
Tout cela peut déjà peut-être un peu aider à libérer l’état et ses services.
Monsieur Le Ministre,
Je suis actuellement banquier d’affaires a Londres ou j’aide mes clients, des entreprises de l’Europe de l’Est, a emettre des obligations sur les marches internationnaux.
Je voudrais vous entendre sur les questions qui fache. Le deficit budgetaire est a 45 milliards d’euros. Theoriquement nous pouvons emprunter jq’a 150% de notre PIB avant de voir les agences de notation envisager serieusement de nous declasser de AAA a A ou A+ (meme en tenant compte du soutien de la BCE). Autrement dit, nous pouvons encore continuer comme ca peut etre 10-15 ans au plus. Un declassement entrainerait une hausse des taux sur nos emissions de 0.75%-0.80% soit 160 milliards d’euros (en gros), ce qui voudrait dire qu’une majorite de notre budget irait au remboursement de la dette, entrenant probablement un debut de cercle vicieux, etc..
Comparer a nos voisins, nous depensons plus pour l’education en ayant des resultats globaux moins bons, meme chose pour les services au personne dans la fonction publique. Peut etre serait il bon de dire cela au francais? De provoquer une mini revolution mais de faire passer des changements en profondeur (un enseignant qui enseigne 2 matieres, un medecin qui recoit une prime si il realise des economies en terme de depenses en medicaments, peut ou meme pas du tout de remplacement de fonctionnaires)
Merci par avance de vos reponses
J’ai cru que mon message d’hier était passé mais apparemment non.
Le sujet est très vaste.
Plus de travail, un signe fort : 38 h , voire 39h durant deux mandatures présidentielles pour remettre la France au travail. Plus DE RTT, ce souk innommable. Tout le monde a compris que trop de temps libre tue les temps libre.
Une réelle revalorisation de la notion de service. L’administration n’est pas là pour jouer au petit chef, elle sert.Mais elle est surtout ce lien indispensable qui relie l’état à nous.Nous devons être fiers de nos fonctionnaires.
Beaucoup de mesures concrètes simplifient déjà la vie des entreprises mais les mentalités sont bloquées. Les pénalités encore trop fréquentes, parfois 100%, les délais refusés sans motifs, les indélicatesses fréquentes. On dira que les entreprises ont commencé dans ce petit jeu de qui casse les pieds le plus à l’autre. Cela suffit, il va bien falloir travailler sérieusement. Effectivement continuer à simplifier les procédures et montrer des signes forts de bonne volonté aux entreprises .Même si elles sont mal-élevées,l’état doit donner l’exemple et cesser de baser son rapport avec nous sur la suspicion. Tout ça parcequ’un entrepreneur veut faire de l’argent et c’est une tare dans ce pays.L’essentiel pour sa survie est que justement l’argent rentre, après on peut améliorer le projet et puis le développer, etc.L’argent n’est pas un dû, ça se gagne et ça se gagne tous les jours, il n’est jamais, jamais acquis. Cette hypocrisie culturelle devient vulgaire. L’aide aux entreprises doit partir du principe que les aider, c’est les aider à gagner de l’argent .Et cela ne se fait pas n’importe comment non plus.Quand on voit les méthodes indignes de l’état parfois pour gagner de l’argent, on peut douter de sa capacité à nous soutenir. Raison de plus pour faire le ménage à Paris d’abord, il n’y a plus de copinages qui tienne, les affaires sont les affaires, le but est de gagner et de nous faire gagner nous, pas de se constituer son petit confort d’abord. Après, on verra.
Pour leur permettre de respirer normalement effectivement alléger les charges , 30% de moins minimum . Moins de recettes, l’état va devoir serrer les boulons, supprimer des services trop couteux. Privatiser certains services comme, en partie ceux à la personne, par exemple.Petit exemple mais un gouffre pour les collectivités et sans contrôle quasiment, trop d’abus..
Je n’imagine pas une flambée de l’embauche, les entreprises ont trop été trahies trop longtemps, dénigrées et vilipendées dans les médias, les cas extrêmes de fermetures mis en avant comme si c’était une généralité. L’embauche sera mesurée et les salariés devront faire leurs preuves et les entreprises ne lâcheront rien, encore moins. Malheureusement, je crois qu’on en est à un point tel que cela sera très très difficile. Le développement à l’international est indispensable dans toutes les directions sans honte ni gêne aucune en mettant les pieds partout sans complexe, il faut oser. L’international est passionnant, vivant , littéralement une mine d’or pour nous qui sommes un peuple d’inventeurs, de créateurs, d’amateurs du beau, du bon et du bien. Il faut du courage, parfois une part de sacrifice et beaucoup de confiance en soi et ses capacités et SURTOUT SAVOIR VENDRE. Notre mésestime de nous même devient pathétique, comme disent les américains.Avec un parisianisme prétentieux et je-sais-tout, pour nous guider, vous parlez d’un exemple.Qu’on en finisse avec cet intellectualisme passéiste, ce verbiage de tourneurs en rond. Nous ne sommes pas assez présents à l’est émergent, même en Turquie, au lieu d’avoir peur d’eux, nous devrions être nous sur leur terrain. Etc.
Une parenthèse sur ce pays entre modernité et archaïsme. Je salue les femmes turques, extraordinaires orientales aux qualités de coeur fabuleuses. Paix à l’âme de ces hommes perdus qui les torturent parfois
Voilà une réflexion en retour qui ne vise pas à convaincre.
"je le répète la question n’est pas seulement quantitative, elle consiste bien plutôt dans une très mauvaise gestion du personnel. Vous seriez ,très honnêtement, surpris de constater que certains agents font largement 50h par semaine, alors que d’autres (au sein d’une DDAF, mais cela exsite ailleurs!) atteignent peiniblement les 35h."
Je vous rassure, je n’en doute pas une seconde. De la même manière, on sait bien qu’un conservateur des hypothèques parmi les 350 en France se tourne joyeusement les pouces à signer une quinzaine de demandes par semaine (les hyothèques n’étant pas un service informatisé…) pour 10 à 18.000 euros par mois là où l’accueil du public dans les centres des impôts est une redoutable corvée.
Reste que tout ceci coûte, coûte fort cher, ne se justifie guère, et prend de l’argent là où il serait utile, c’est à dire, soit dans la poche des entrepreneurs qui, bien que ne disposant pas du crédit l’illimité de la puissance publique, ont pour mission de faire fructifier l’argent qu’on leur confie à la différence de l’état qui s’évertue surtout à l’employer !
Par ailleurs l’externalisation des tâches "réputées utiles" de l’administration est certainement une piste à explorer. C’est donc, très clairment, une réduction de 75% et plus du périmètre et des effectifs des administrations nationales, déconcentrées et locales qu’il faut viser et rien de moins, tout en préservant d’une telle purge les fonctionnaires à l’utilité plus évidente (policiers, enseignants, soignants, militaires).