L’impérieuse nécessité de la réduction des émissions de gaz à effet de serre conduit parfois à des politiques absurdes. Lisez la chronique de Jacques Attali. (tribune proposée par JP Fourcade).
L’impérieuse nécessité de la réduction des émissions de gaz à effet de serre conduit parfois à des politiques absurdes, résultats de la précipitation d’hommes politiques (pour qui l’écologie représente d’abord des voix) et de l’avidité d’entreprises (pour qui le « vert » signifie surtout des profits). Ainsi du développement des éoliennes, considérées aujourd’hui comme une source incontournable d’énergie renouvelable, au même titre que le solaire. Sans évoquer leur dimension esthétique ni leur pollution sonore, que chacun peut apprécier à sa guise, leur utilité, dans une politique de croissance durable, est hautement problématique.
Ces immenses machines sont déployées aujourd’hui à très grande vitesse, partout sur la planète, du Texas à la Chine, à l’image de l’Allemagne, qui dispose du plus vaste parc éolien mondial, représentant une puissance de 25 000 mégawatts. D’autres pays ambitionnent d’atteindre des niveaux équivalents: le Royaume-Uni projette d’installer une puissance éolienne de 33 000 mégawatts, les Pays-Bas parlent de 6 000 mégawatts, seulement en offshore, et la France veut atteindre en dix ans la même puissance que l’Allemagne. Ces objectifs, en apparence considérables, sont en fait dérisoires. En Allemagne, toutes ces éoliennes, saturant le territoire, couvrent à peine 5% de la consommation de l’électricité du pays, contre 25% pour le nucléaire, qui ne disparaîtra pas.
En France, où tout juste un huitième de la puissance allemande est installé, il faudrait construire 1400 éoliennes chaque année pour satisfaire la seule augmentation annuelle de la consommation électrique, et plus de 2100 pour produire autant qu’une seule centrale nucléaire. De plus, cette énergie est très incertaine, qui ne peut être produite qu’à des moments improbables, quand il y a du vent (et pas n’importe lequel) et donc pas lors des phases anticycloniques. Au total, une éolienne n’engendre annuellement que l’équivalent de 2000 heures de sa puissance maximale.
La France est dans le même délire
Aussi, l’énergie éolienne ne se développe-t-elle que si est mise en place une gestion très fine des prévisions météorologiques, avec des investissements importants pour intégrer cette multitude de productions locales dans des réseaux. Cela exige d’énormes subventions, lesquelles, en France, portent le taux de rentabilité sur fonds propres à 22% en moyenne et à 40% sur les sites les plus venteux. Au total, c’est donc une énergie très envahissante, attirant toutes les cupidités.
Si l’Allemagne a atteint les limites de ce que son territoire peut supporter, la France est partie dans le même délire: alors que les lois Montagne et Littoral encadrent très rigoureusement la construction d’immeubles et d’usines, les autorités régionales développent les éoliennes sans aucun contrôle ou presque: deux permis de construire ont même été accordés à moins de 20 kilomètres du Mont-Saint-Michel. Et les éoliennes offshore se développent aussi sans mesure de leur impact sur le tissu littoral. Le moment est venu, au moins, d’une pause, pour estimer toutes les dimensions, avant que le vent n’emporte nos illusions. »
Interessante argumentation. J’y vois l’absence d’une vision de long terme en raison d’un Etat juge et partie. En effet, à partir du moment où energie = EDF et EDF = Etat, ce dernier n’a plus les moyens d’analyser et d’orienter en toute indépendance.
Cupidité, dites vous ? Non ! Opportunité ! En effet, dès lors que l’Etat donne des subventions, il envoie un signal aux investisseurs. Pourquoi alors, s’étonner qu’ils réagissent ? Il faut comprendre que les « marchés » sont des lieux d’échange d’informations qui orientent les décisions des agents.
Enfin, une critique de cette mode!
Je suis notamment curieux de savoir comment on gère les aléas de production inhérents à cette énergie!
Le vent est un sous produit de l’énergie donnée par le soleil, et si je m’en souviens bien, il en représente 2%
Autant miser directement sur l’énergie solaire!
Bonsoir Véronique,
Je conviens que les éoliennes soient une solution insuffisante pour remédier à une solution viable d’énergie pour les besoins d’un état comme la France mais cela représente néanmoins un début.
Contrairement à vous, je n’ai pas l’impression que les éoliennes déforment le paysage ou alors, on est tous d’accord que les autoroutes les déforment tout autant.
Ces dernières vacances d’été, contre toute attente et suite à la pression des mes amis, j’ai finalement accepté de prendre l’autoroute pour nous rendre rapidement à notre lieu de vacances estivales.
En effet, depuis que Monsieur Thierry Breton a vendu, ou plutôt bradé les autoroutes de France à un prix défiant tout intérêt national, je refuse de prendre l’autoroute à titre personnel et je laisse le soin à cet état de vendu de brader d’autres bijoux de famille, mais cela se fera sans moi.
En tout état de cause, j’ai pris l’autoroute du sud et j’ai constaté qu’il y’avait un nombre incalculable d’éoliennes qui parsemaient les rives de l’autoroute et ma foi, cela ne m’a pas semblé rédhibitoire.
Bien au contraire, j’ai été sensible à la beauté de ces immenses machines à vent énergétiques qui me faisaient penser à des moulins à vent et ses ailes tournaient quand les vents soufflaient.
Et quelque part, je me suis senti en phase avec la nature car j’estimais alors naturel que mon comportement et mes besoins énergétiques soient en phase avec les forces naturelles. Je rappelle que je ne suis pas écolo dans l’âme mais que je possède une sensibilité écologique comme tout être humain entre nous soit dit.
Mais voilà Véronique, une éolienne coûte au bas mot, à peu près un million d’euro pour sa construction. Je ne connais pas le prix de la surface qu’elle suppose mais j’ai crû comprendre que ce million d’euro était une moyenne qui comprenait le coût total pour son installation ainsi que les droits et son terrain d’exploitation.
Et les éoliennes représentent une énergie propre et naturelle. Tout comme le solaire.
Alors quoi Véronique, vous allez nous faire la pub des centrales nucléaires qui représentent la quasi majeure partie de notre consommation électrique parce qu’elle n’est soumise à aucun aléa climatique ou naturelle et qu’elle est par conséquent la seule forme d’énergie viable à l’heure où nous parlons.
Alors, je vais vous écrire une chose Véronique, à part l’éolien que vous n’appréciez manifestement pas car il déforme tout autant l’idée que vous avez du paysage des terroirs et régions françaises que les pauvres 6 minarets de France que personne n’avait remarqué jusqu’au fameux référendum suisse, que des énergies viables peuvent voir le jour, consistant à une prédominance des énergies solaires grâce à l’installation des millions de miroirs solaires dans les déserts du Sahara. Cette idée est manifestement en passe de faire son chemin et l’intérêt sera que l’Afrique contribuera à nous fournir la matière première énergétique solaire en échange d’une contribution financière substantielle mais l’inconvénient sera que les états occidentaux seront dépendants de la stabilité des états africains et je ne peux pas imaginer que les occidentaux accepteraient une telle dépendance énergétique s’ils ne contrôlent pas directement ses moyens de production ainsi que son acheminement.
Mais imaginons. De nombreux auteurs de science-fiction de tout âge ont imaginés que le salut énergétique de notre planète émanerait de l’énergie solaire. Je suis à l’origine économiste mais je suis devenu par la force des choses informaticien et je pense que l’éolien et le solaire sont les énergies salutaires de l’humanité. J’ai par ailleurs été fortement influencé par les réflexions de quelques auteurs remarquables (Franck Herbert, Aldous Huxley ou Isaac Asimov).
Les êtres humains s’adaptent en fonction des circonstances et possèdent un esprit cartésien. L’énergie nucléaire ne peut être mise entre toutes les mains et la France, les Etats-Unis et certains autres Etats de l’occident ne peuvent décemment pas imposer le contrôle et la distribution d’une source énergétique stratégique pour les Etats demandeurs et c’est cette question qui prédomine quand à la légitimité de la question iranienne.
Car, quoi qu’on en pense, les iraniens recherchent d’abord et avant tout, le contrôle de l’énergie atomique avant de rechercher l’arme nucléaire et même si l’occident nous fait croire à une supercherie iranienne, le fond du problème reste le contrôle de ses solutions énergétiques pour l’avenir.
Véronique, nous sommes à un croisement de notre humanité.
Où on privilégie les formes d’énergie nucléaire et à terme, on contribue à l’extinction de notre humanité car aucun système, aussi fiable soit-il ne peut nous protéger d’accidents à l’échelle planétaire, où on dessine une nouvelle carte mondiale qui permettrait de redéfinir de nouveaux équilibres et on privilégie des sources énergétiques qui n’entraineront jamais de catastrophe et permettront de redéployer en Afrique, une nouvelle forme de richesse naturelle. Pour ne pas écrire, une nouvelle redistribution des cartes stratégiques.
Je serais pour ma part adepte de la seconde solution, sans condition. Bien que mon cœur batte inconditionnellement pour les peuples d’Afrique, je sais que la France possède les moyens de devenir un acteur majeur de cette solution et pourra toujours reposer sur sa force nucléaire pour contribuer à satisfaire à ses besoins nationaux le temps de l’avènement des énergies solaires.
Par ailleurs, j’ai l’intime conviction, malgré ce fumeux débat sur l’identité nationale, que la France s’est toujours trouvée à la croisée des chemins des choix fondamentaux de l’évolution de notre humanité. Les droits de l’homme hier, la France met aujourd’hui à plat les enjeux énergétiques de demain et il est aujourd’hui question des solutions d’avenir pour satisfaire à la pérennité de nos énergies, une pérennité qui ne devra pas nous faire honte aux yeux de nos enfants et petits enfants, parce que nos choix d’aujourd’hui, représentent les choix les plus justes et judicieux de demain.
Aujourd’hui, je n’ai pas d’enfant, mais à chaque fois que je me projette dans l’avenir, je le fais dans le sens ou l’humanité représente l’enfant que j’ai toujours souhaité avoir.
Je ne souhaite que le bien de l’humanité et je n’ai jamais fait de distinction entre les hommes. L’humanité est fragile et précieuse. Une réflexion sincère, juste et judicieuse sur des moyens énergétiques d’avenir est une responsabilité qui nous échoie pleinement aujourd’hui.
Véronique, sortez d’une réflexion réductrice qui s’applique à mesurer les moyens aux regards des résultats parce que le but du jeu aujourd’hui, n’est pas de remplacer le nucléaire, il réside incontestablement dans le choix de pallier à nos besoins énergétiques en ayant comme unique objectif de favoriser une énergie renouvelable en totale osmose avec les énergies naturelles que notre univers nous fourni naturellement.
Alors pleurez que les éoliennes soient si peu rentables aujourd’hui mais remerciez le destin que certains hommes de convictions prennent la mesure du problème et que le nucléaire n’est qu’une forme de transition et non pas la solution au problème énergétique de notre humanité.
Pourtant et je vous l’écris sincèrement, c’est beau des éoliennes à la rive de nos autoroutes… C’est sans doute le plus beau souvenir que je conserve de mes vacances d’été.
« L’impérieuse nécessité de la réduction des émissions de gaz à effet de serre conduit parfois à des politiques absurdes, résultats de la précipitation d’hommes politiques (pour qui l’écologie représente d’abord des voix) et de l’avidité d’entreprises (pour qui le « vert » signifie surtout des profits). »
Que penser du ClimateGate pour lequel les parlementaires US demandent une enquête alors que les nôtres ne disent mot ?
Que penser de la fraude à la TVA sur le CO2 qui est estimée à plus de 7 milliards de $ par Europole ?
Que penser de M Pachaury, président du GIEC, membre du CA de la bourse carbone de Chicago, créée en autre par Al Gore, et aussi de plein de sociétés et organismes travaillant dans le domaine de l’énergie ?
Que penser de l’interdiction faite aux scientifiques réalistes de poser des questions au GIEC sur des travaux qui prennent le contre pied de la théorie du CO2 et qui avancent d’autres arguments pour justifier des variations de températures fort minimes à l’échelle du temps ?
Pourquoi avoir calculé la taxe carbone sur un prix de 17 € alors que son cours est de 0,30 $ la tonne ?
Pourquoi à Copenhague, les négociateurs chipotent sur 0,5 °C de baisse d’ici 2020 alors que le GIEC et les ONG annoncent les pires catastrophes ?
Alors qu’on sait qu’une éolienne tourne à un maximum de 25 % et qu’il faut compenser son activité par de l’électricité carbonnée et la création de réseaux dits intelligents, la subvention indirecte du Kw éolien fausse la réalité de cette énergie comme celle issue du solaire dont on connait le rendement faible (15à 20%) et la durée de vie ne dépassant pas 10 à 15 ans.
Si le réchauffement climatique est si dramatique pour le Tiers Monde, pourquoi l’Europe n’offre que 7 milliards d’Euros, soit 7€ pendant 3 ans pour chaque Africain !!!!!!! On peut comprendre leur colère.
Copenhague semble être une grande farce scientifique, écologique, financière et politique.
La suite de la comédie aura lieu à Mexico : vivent les dépenses carbone de ces grands raouts mondiaux !
Eoliennes:
Pour avoir une information technique par un spécialiste compétent voir :
http://www.manicore.com/documentati…
Que l’éolien soit subventionné, personne ne le conteste.
Pourquoi en déduire que cette énergie non polluante ne mérite pas d’être aidée ? L’Espagne, l’Allemagne, le Danemark, la Californie sont-ils aussi dans l’erreur ?
L’isolation des habitations, le double vitrage, les chaudières à haut rendement bénéficient aussi d’aides de l’état, est-ce pour autant critiquable ?
« L’énergie éolienne se développe que si est mise en place une gestion très fine des prévisions météorologiques, avec des investissements importants pour intégrer cette multitude de productions locales dans des réseaux »
Sans doute, mais croyez vous que l’installation de l’EPR ne nécessite pas aussi des investissements importants en réseau électrique ? (parlez-en aux habitants du Cotentin)
Je me sens en complet accord avec les arguments de Machu Pichu.
Merci, Machu Pitchu pour votre pensée libre, légère, pour votre bon sens et votre amour de l’humanité au sens large.
Et , en plus, vous êtes économiste, vous connaissez les enjeux économiques
Combien d’éoliennes et quelle surface de photovoltaïque pour remplacer l’énergie nucléaire et carbonnée actuelle ?
Quel est la durée d’amortissement d’une installation photovoltaïque individuelle sachant que son rendement est de l’ordre de 15 % et sa durée de vie actuelle est de 10 à 15 ans ?
Les éoliennes individuelles sont elles autorisées par les plans d’urbanisme ?
Les subventions entraînent généralement des augmentations de prix : en 2008 les poêles et fourneaux à bois ont augmenté de 40% en moyenne.
Bien sûr qu’il faut réduire sa consommation d’énergie, mais avez vous fait une étude pour transformer un immeuble d’avant 1980 et le mettre aux normes énergétiques de 2010 ? :
La maison de mes parents qui date de 1967 devrait subir un montant minimum de 55 000 € de travaux, soit l’équivalent de 100 000 l de fuel. Sachant qu’ils consomment environ 2 000 litres / an, il faudrait 50 ans pour amortir, ou 25 si le fuel passait à 1€ le litre à condition que leur habitation devienne complètement passive.
Sur une chaine TV publique, j’ai entendu que l’on estimait à soixante années pour amortir les travaux nécessaires à la mise aux normes 2010 du parc immobilier français.
On entend et on lit tout et son contraire sur les éoliennes, leur efficacité,leur rentabilité, leur esthétique…
Et pendant ce temps on continue à pomper sans vergogne dans les ressources en énergie fossile qui, c’est bien évident pour tout le monde, sont inépuisables.
Et les défenseurs du développement des énergies naturelles comme le vent, le soleil, l’hydraulique, les marées… ont tous des arrières pensées financières, ou politiques.
Oh les méchants !
Oh les niais !
Cette polémique est ridicule et n’a qu’un but : défendre des lobbys ( rappelez-moi le montant des bénéfices de TOTAL ?) et pour prouver que l’on existe encore (Comme Messieurs Attali…Allègre & Co.)tordre le cou avec mépris aux idées et aux propositions écologistes.
Enfin, comme « machu pichu »,je considère que les éoliennes ne font pas tâche dans le paysage français.
En tout cas pas plus que les châteaux d’eau, les lignes à haute tension, les viaducs, les échangeurs d’autoroutes, les antennes de TV, les magnifiques zones commerciales qui encerclent toutes nos villes…etc…
Le réseau électrique européen est de mieux en mieux interconnecté. Toutes les sources de production sont mises en commun. Quand une éolienne espagnole tourne, l’énergie produite est accessible partout en Europe.
Chaque source d’énergie présente des avantages et des inconvénients. L’énergie éolienne est peu prévisible régionalement, beaucoup plus à la maille d’un continent, elle a pour avantage d’être gratuite et de ne pas être source de pollution dans l’atmosphère.
Au mieux, on peut espérer produire 20% de nos besoins au niveau de l’Europe, les moyens de production électrique sont dès à présent très diversifiés. Aucune source ne prétend assurer 100% des besoins.
Est-elle chère ? Tout dépend l’horizon du calcul. Sur 40 ans, je ne pense pas qu’elle coute plus cher que l’énergie nucléaire dont la source est épuisable.
avant de mettre des éoliennes partout, n’y aurait-il pas des économies à faire, par exemple dans les éclairages publics ou certains transports aériens de VIP : est-il nécessaire que les Cinq Routes (D4-D31-D8) soient éclairées toutes la nuit par une cinquantaine de lampadaires ou que le président de la République prit avion puis hélicoptère lors de son déplacement près de Flers alors que le train ne met officiellement que deux heures un quart pour ce trajet ou encore que l’Europe si prompte à obliger ses sujets à faire des économies d’énergies (lampes basses-consommation par exemple) déplace son parlement bimensuellement de Bruxelles à Strasbourg ?
le nucléaire choisi par de Gaulle, s’il a permis l’indépendance énergétique a compromis la recherche et le développement d’énergies alternatives.
Aujourd’hui, un consensus prétend justement que les énergies lourdement émettrices de Co sont à proscrire (charbon, pétrole, gaz).
L’état et les Collectivités territoriales enfourchant leurs montures vertes promeuvent à tout crin ces énergies, sans s’interroger sur les pertinences des unes ou des autres.
1- l’éolien: pour l’éolien, il faut du vent, il existe un atlas éolien qui définit des zones de pertinences pour les implantations: Les bords de mer et les couloirs de montagne ou les vallées des fleuves (système Venturi), les zones sub-côtieres et les plateaux d’altitude. Dans nos régions, nous sommes en zone tierce où les vents sont + ou – à 6 m/s pour les durées de 2200 heures/an. c’est le seuil d’amortissement d’un aérogénérateur. Le surprimage du taux de reprise pendant les 20 ans du contrat ne justifie pas une installation dans notre région, et un tarif de reprise deux fois supérieurn au tarif de vente d’EDF..
Il serait à l’honneur du CG d’organiser un débat public sur ces orientations.
Oui à la biomasse dans l’Orne, à la géothermie dans le bassin Parisien et l’auvergne, et au photovoltaique dans les régions continentales et le Sud.
Oui à l’hydrolique en montagne.
La centrale photovoltaique de Sées fournira 20% de moins que celle de Strasbourg et 30% de moins que celle de Carpentras ou de Montpellier.
Alors, trois fois oui aux énérgies alternatives, dans le meilleur choix pour la meilleure production, et développons la recherche autour des énergies peu développées (pile à combustible) et cherchons la meilleure façon de gérer l’existant en privilégiant les économies.
Hamel, consultant, ayant oeuvré à l’implantation du parc de Boin.
Que les éoliennes ne soient pas toutes efficaces , qu’elles ne soient pas une bonne repose .. c’est quasi certain .
Qu’on cesse cette voie … bien mais que les ecolos ne la ramènent plus avec leurs délires sur les oiseaux , les lignes THT , les centrales nucléaires …
A ce jour le plus efficace , c’est le charbon , ou le fuel …et sois disant c’est mauvais a court terme Le nucléaire amenne un gros soucis a long terme …
les bretons vont grelotter un peu moins grâce a un horizon sans centrale , sans ligne THT .
Si dans 100 ans l’orne est plantée de palmiers , au bord d’une mer sous un climat tropical , je ne vais pas pleurer
Je vis en Normandie , aujourd’hui , pas dans 1000 ans.
A Hamel,
Votre exposé me semble interessant. Cependant, je ne partage pas votre idée que ce soit le choix du nucléaire qui ait bloqué la recherche. C’est au contraire la confusion Etat/EDF. C’est l’absence d’ indépendance de l’Etat qui est à mettre en cause, pris entre les interets des salariés (retraites généreuses, faible productivité ….) et la gestion du risque de l’entrepreneur (qui n’est pas de son ressort …). Bref, l’Etat n’a pas joué son rôle de « préparateur d’avenir ». C’est ça aussi, le colbertisme !
Les anti-éoliens sont les mêmes qui étaient contre la construction de la tour Eiffel, tous ces gens bien au chaud ne se tracassent pas qui produit l’électricité. Le nucléaire ne dérange personne j’usqu’au jour de l’accident, nous en avons vu la preuve « le nombre de cancer en est un trite témoignage »
souvenez vous le nuage s’était arrété à la frontière grace à la ligne Maginot. Paroles de Fontionnaires,de Politiques réunis
Avouez que les éoliennes présentes moins de risques,un avion kamykase sur une éolienne ou sur une centrale nucléaire le résultat n’est pas le même. De ma fenêtre, le frein éolien en France tiens du fait que nous ne produisons pas de machine éoliennes et que nous sommes des pro-nucléaires, affaires d’argent.
Bonjour,
Comme c’est dommage de ne pas pouvoir convertir en énergie les débats nuclaire/énergies vertes ou autres débats, nous aurions une énergie inépuisable. La France a fait des choix à un moment donné. Perdre son temps à savoir si nous aurions du le faire ou pas avant me parait inutile. Nous devons maintenant faire des choix. Il n’y a pas de solution miracle. Par contre, si nous nous trompons avec l’éolien ou le solaire, ils seront plus faciles à l’enlever qu’une centrale nucléaire.
Ce qui m’embête un peu c’est que nous pensons qu’à produire au lieu d’économiser et de réduire notre consommation. Pourquoi ne pas faire une loi sur la mise aux normes de l’isolation des maisons anciennes qui sont mises en vente? Une loi sur l’obligation de mettre chauffe-eau solaire, panneau solaire et récupération d’eau sur toutes nouvelles constructions ? Pourquoi ne pas réfléchir pour les petites villes et villages l’extinction des lampadaires de 23h à 5h du matin ? Et sur d’autres mesures qui mises bout à bout pourraient éviter la surproduction. Non je m’appelle pas Don Quichotte…
Pour ce qui est les éoliennes, je pense que nous en sommes qu’au début et que des améliorations sont à venir. J’ai lu une fois un sujet sur des éoliennes à air comprimé :
http://www.planetenergie.org/innova…
Nous savons tous que si l’éolien prend de l’essort en France c’est parce qu’il y a de l’argent à se faire, il faut malheureusement en passer par là pour avancer. Sinon pourquoi n’avons nous pas des panneaux solaires sur tous les toits ou une éolienne dans notre jardin ? Ce n’est pas encore rentable. Pourquoi le Conseil Général de l’Orne n’a pas de panneau solaire sur les toits de ses batiments ? Pas chauffe-eau solaire. Juste une cuve de récupération d’eau (petite mais c’est déjà bien) pour arroser ses pelouses l’été.
Il faudrait donner l’exemple, créer une dynamique…
Je commencerais à espérer le jour ou des lois imposeront des mesures simples et efficaces. Et c’est pas gagné.
Les éoliennes une source d’énergie parmi tant d’autres
Premier point : la meilleure énérgie est celle que nous ne consommons pas :soit mettre « le paquet » sur l’ISOLATION
Second point : ne pas dénigrer l’éolien comme ceux qui dénigrent l’électro nucléaire.
C’est en cumulant solaire, éolien, biomasse, nucléaire et peut être un jour la fusion que nous nous en sortirons
troisème point :ne gaspillons pas cela c’est de l’instruction civique!!!!
c’est lapidaire mais c’est dit
Les éoliennes ont l’influence sur la baisse de production de déchets radioactifs utilisant seulement la force de vente, source d’information: http://www.eolienne-particulier.inf…
nombreux pays comme la grande bretagne , l’allemegne et la belgique vont installer leurs éoliennes offshores a plus de 20 km , souvent a 22 et 30 km et plus ! et que fait la France….et bien des appels d’offre a 5 ou 6 km des façades maritimes . C’est le cas entre cateret et pirou ….entre nos côtes et jersey ….c’est du complet délire , une irresponsabilité totale ….des gens dépourvus de la vue , de toute sensibillité , de toutes capacités de réflexions et même tous sens des réalités économiques . C’est aussi presque de la spoliation . les bords de mer appartiennent aux commununes riveraines , a ses habitants et aux touristes . si de force ces projets se font alors c’est toute une économie et toute la basse normandie qui va morfler ….et pour longtemps . entre nucléaire et éoliennes offshore a quelques KM seulement c’est l’asphixie et la désertification qui menace . Les touristes iront ailleurs et les habitant y resteront prisonnier devant leurs barreaux géants !
En France, il y a des projets d’éoliennes offshores a 5 oou 6 Km de nos rivages!!!! ça c’est de l’écologie polluante, Gauloise et sans réfréxion ….Nos écologistes favorables , laches ou muets ont une grande part de responsabilité dans se qui se prépare . Les Anglais , Allemands et Belges vont, eux, mettre tous leurs parc éoliens a plus de 20 km des côtes !
Dans très peu de temps, il n’y aura plus de pétrole, nous ne saurons plus quoi faire des déchets radioactifs, nous avons commencé a affamer certains pays l’Amérique du Sud avec les Bio carburants et surtout, nous n’envisageons pas changer de mode de vie.
De l’énergie il nous en faut et nous devons la chercher la ou elle est. Le vent est une possbilité. Reste certe à améliorer les systèmes pour avoir une production plus régulière et nécessitant moins de complément lorsque de temps en temps il n’y a pas la mointdre bise sur nos cotes.
Quant à la pollution visuelle, combien se sentent gênés par les éoliennes sui sont dans le nord Vendée, Combine de plaisancier se sentiront gênés en mer par ces droles d’engins ? En tout cas ce ne sont pas les plus modestes d’entres nous qui cverrons les éoliennes en mer.
Et puuis, pour le friches inustrielles potentielles, on certainement envisager quelque chose pour éviter le risque.