Indignation et soutien aux familles.
Nous sommes tous choqués, indignés, révulsés par cet attentat dont le siège de Charlie Hebdo a été la cible.
Si la liberté, la démocratie sont ainsi bafouées, pensons aussi aux familles des victimes, et exprimons-leur notre soutien et notre solidarité. Cet acte terroriste est d’une lâcheté repoussante. D’une violence inqualifiable.
Aucun de nous ne doit manquer pour défendre les valeurs de la République et les droits fondamentaux qui en sont le fondement. Sans liberté de la presse il n’est pas de démocratie.
Les repères qui assurent la stabilité et la continuité de notre République doivent plus que jamais être affirmés et défendus. Le combat pour la liberté est celui de tous.
Les drapeaux de notre collectivité seront en berne demain 8 janvier 2015.
Monsieur le Ministre, cher Maître,
J’ai eu l’occasion de vous côtoyer au titre du notariat quand j’étais en responsabilité de la communication à la Direction bancaire de la CDC, notamment dans le cadre des soirées du congrès et de l’Assemblée de liaison.
Aujourd’hui, c’est en tant que citoyenne de l’orne que je vous écrit, en écho aux évènements tragiques que nous venons de vivre.
En effet, au titre de l’association des maires de l’Orne, je souhaite porter à votre connaissance que le Maire de la commune du Plantis 61370, dans laquelle j’ai une résidence secondaire, n’a pas respecté la consigne de mettre le drapeau en berne à la Mairie, ce qui est un manquement grave pour un élu de la République.
Un habitant du Plantis anime un blog sur la commune et c’est ainsi que j’en ai pris connaissance et que j’ai moi-même réagit.
Recevez, Monsieur le ministre, Cher Maître, mes respectueuses salutations.
Carole WIELAND
Monsieur le Président,
j’ai été très choqué par votre absence lors des diverses manifestations organisées à Alençon vendredi et dimanche derniers. Il est bien joli de se montrer solidaire avec les victimes de la barbarie en publiant des illustrations sur votre facebook comme chacun de nous l’a fait, mais vous n’êtes pas n’importe qui et nous étions en droit d’attendre d’un homme de votre stature autre chose, une vraie présence sur le terrain auprès des habitants d’Alençon. Vous aviez sûrement d’autres priorités: c’est bien dommage! Nous vivons dans une époque bien trouble où la parole politique n’est plus à la hauteur de la société française, ce qui explique probablement la montée des extrémismes. Je crois hélas que vous avez raté un rendez-vous crucial avec les habitants d’Alençon et de son agglomération dont vous allez demander les suffrages dans quelques semaines.
je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.
Marcel Ricart