Une plainte indécente. – Le déluge de haine, de soupçons, d’accusations malveillantes qui se concentre sur moi, depuis plus de deux ans, par les opposants à l’ouverture du centre d’enfouissement de Nonant le Pin, vient de connaitre son apothéose par le dépôt d’une plainte, excusez du peu, pour « corruption passive et prise illégale d’intérêts ».


Un réveil bien tardif.
– Je n’ai cessé d’expliquer que ce dossier, né avant que je n’accède à la Présidence du Conseil Général, n’a été porté à ma connaissance qu’en 2009. Pourtant, il avait fait l’objet d’une citation au PEDMA adopté en séance du Conseil Général en 2007. Cela n’avait fait l’objet d’aucune observation en séance. Aucun riverain ne s’était manifesté, sous aucune forme, à ce moment.

Un bouc-émissaire facile. – Ce n’est qu’en 2011 que les protestations sont survenues. Comme les riverains avaient manifestement manqué de vigilance, il a bien fallu trouver un bouc-émissaire et ils ont choisi le Président du Conseil Général, votre serviteur, pour un motif que je ne m’explique toujours pas. Je crois avoir été l’élu national qui a fait le plus pour la filière cheval, notamment lorsque je lui ai permis d’intégrer la filière agricole, avec sa fiscalité favorable, lorsque j’étais ministre du budget.

Une séparation des pouvoirs à tenir. – Le Conseil Général n’est pas compétent en matière d’implantation de ces équipements. C’est l’Etat qui mène toutes les diligences et délivre les autorisations. Un nombre incalculable de procédures se sont déroulées devant un nombre aussi infini de juridictions tant administratives que civiles. Soucieux de respecter le principe de séparation des pouvoirs, je me suis toujours bien gardé d’intervenir, soit dans le cours de la justice, soit dans les décisions des autorités administratives. Je n’ai fait que mon devoir. C’est ce qui m’est pourtant reproché.

Une émission totalement à charge. – L’émission de France 3 « pièces à conviction » a consacré une émission sur cette question des déchets. Comme d’habitude, la Chaine a confié les reportages a un producteur privé dont l’instruction a charge a été tellement caricaturale qu’il était franchement impossible de rentrer dans son jeu, sauf à se déshonorer. Voilà qu’un gringalet de journaliste, se prétendant appartenir à France 3 m’a ainsi menti honteusement pour essayer de me tirer une réponse sur le sujet. Ce que je me suis toujours opposé à faire. Grace à un grossier mensonge, il a obtenu un rendez-vous pour m’interroger sur un autre domaine. Sa 1ère question visait à me demander pourquoi j’avais tenté d’obtenir que la Ministre de l’époque ne fasse pas appel d’un jugement. Le paradoxe est qu’il brandissait une lettre qui, dès le 2nd paragraphe, expliquait pourtant clairement que le délai dudit appel était déjà expiré. La mauvaise foi, l’intention de nuire étaient donc avérées. Je me suis donc refusé à répondre. Les opposant se sont alors saisis de cette émission totalement manipulée pour organiser des protestations véhémentes et finir par utiliser son contenu

pour déposer une plainte contre moi, comme indiqué ci-dessus.

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Une patience épuisée. – J’ai marqué beaucoup de patience, depuis 2 ans. Espérant que les esprits se calmeraient et surtout s’en remettraient aux décisions de justice. Rien n’y fait. Le dépôt de plainte a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de ma patience. Je déposerai demain, à mon tour, une plainte avec constitution de partie civile, pour dénonciation mensongère et calomnieuse, pour dénonciation téméraire, et dénonciation imaginaire, en pleine connaissance de cause, puisque les auteurs savaient parfaitement que leurs allégations étaient fausses. A l’évidence, leur démarche médiatique est uniquement inspirée par la volonté de nuire avec intention délibérée de porter atteinte à mon honneur et à la considération de nos concitoyens, dans l’exercice de mes fonctions d’élu. Les peines prévues par la loi sont de 5 ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende. Sans compter les dommages et intérêts lourds que je souhaite demander pour que la vérité soit connue de tous ceux qui me connaissent, et ils sont nombreux en France.

Une confiance à préserver. – Dans la situation politique dans laquelle nous sommes, au moment où la confiance dans les élus est menacée, c’est un devoir d’Etat de défendre sa probité, de ne pas subir pendant de longs mois une position d’accusé, sans rien faire. Les calomniateurs m’imputent des faits qu’ils savent faux. Ne laissons pas ces auteurs de délit détruire les réputations, les familles, l’honneur auquel chacun a droit.
Non, l’argent  ne peut pas tout ! Au moment où des familles ont perdu leur emploi, où leur pouvoir d’achat est menacé, ce sont des titulaires de centaines d’hectares, des propriétaires de chevaux valant des millions d’euros qui crient misère et demandent bruyamment  à ce que la société pleure sur leurs sorts, si prioritaire à leurs yeux. Je ne m’y habitue pas. NON L’ARGENT NE PEUT PAS TOUT ! Je n’ai jamais eu la moindre réticence à l’endroit de ceux qui réalisent de belles carrières, atteignent les sommets grâce à leur travail et à leur talent. Bien au contraire. Je suis un libéral convaincu. Mais je supporte mal l’arrogance et le mépris de ceux qui, d’une naissance qu’ils croient supérieure, n’ont de cesse d’abaisser, salir, accuser injustement, ceux plus modestes, qui n’ont à leur opposer que leur travail et leur honneur. Leur capital immobiliser, financier est immense, il est sacré. Le nôtre se limite souvent à l’honneur. Il est tout autant honorable mais ils s’arrogent le droit de le piétiner.

Ne jamais oublier d’où l’on vient. – Depuis 30 ans que je suis engagé dans la vie publique et que j’ai eu l’immense chance de gravir progressivement les barreaux de l’échelle sociale, je n’ai jamais oublié d’où je viens. Ni ceux qui sont parfois restés au bas de l’échelle et qui n’ont, pour les respecter et les défendre, que ceux qui ne les ont pas oubliés.

L’Orne a besoin de paix et de solidarité. – L’Orne a besoin que l’on se développe, que l’on trouve des emplois pour ceux qui en cherchent, nous devons promouvoir notre attractivité et ne plus laisser dénigrer notre beau territoire par des actions de démolition à grande échelle de son image.

Ne plus faire aucune concession. – Voilà pourquoi, je ne ferai désormais aucune concession, et je rendrai coup pour coup à ceux qui ont tenté de m’atteindre dans mon honneur, dans ma dignité, ma respectabilité, dans le seul bien que j’ai pu constituer par le fruit de mon travail et de mes efforts.

Faire confiance à la Justice. – J’ai confiance dans la Justice et je m’en remets à son jugement.