Alain Lambert revient sur un thème qui lui est cher : les générations futures n’accepteront pas de rembourser la dette française accumulée et qui aura été contractée pour offrir aux générations présentes un niveau de vie qu’elles ne méritent pas car elles ne créent pas assez de richesses nettes pour se l’offrir autrement que par la dette !
Alain Lambert, très pédagogue, s’amuse souvent à citer un exemple : « que mes enfants acceptent de rembourser mes dépenses, cela passe encore (quoique) mais payer celles de mon voisin ??? Je ne suis pas sûr qu’ils l’acceptent ! »
Etes-vous également inquiets de l’augmentation de la dette française ?
Cliquez ici pour consulter l’interview parue aujourd’hui dans le journal La Croix !
Tout d’abord, la France n’est pas endettée : la position extérieur de la France (différence entre créances et dettes de la France vis à vis de l’étranger) est proche de zéro.
( http://www.banque-france.fr/fr/s... )
Effectivement, l’État français à une dette d’environ 1000 milliards d’euros, mais à cette dette correspond une créance sur l’État français du même montant. Concrètement, c’est l’argent placé pra exemple sur une assurance-vie en euros. Les générations futures vont hériter de la dette, mais aussi de cette créance.
Nous avons l’habitude d’entendre Monsieur Lambert nous dire que l’on peut craindre que les générations futures n’acceptent pas de voir leur niveau de vie baisser pour garantir à leurs parents des ressources supérieures aux leurs !
La dette de l’Etat n’est que l’aboutissement d’un laxisme de nos gouvernants depuis plus de vingt ans. Certe la dette est faite d’investissements, mais principalement d’un fonctionnement administratif trop coûteux, à l’image d’une entreprise qui aurait d’avantage de secrétaires que d’ouvriers productifs. L’Etat est boulimique, la France est administrée avant d’être gouvernée.
la question n’est pas d’être inquiet mais bien de savoir quoi faire pour interdire à l’état toute aggravation et exiger au contraire un assainissement du système. Un pétition/Referendum?
La question n’est pas : "On peut craindre que les générations futures n’acceptent pas de payer" ! Non seulement, elles refuseront da payer, mais elle ne le pourront pas ! Dans quelle langue faut-il le crier pour que les gouvernants l’entendent !
A Jérome : Toujours cette double confusion dont on finit par se demander si elle n’est pas volontaire … La dette de l’Etat n’est pas la dette des Français ! Et les avoirs à l’exterieur des Français sont des éléments de leur patrimoine. Or une dette (de l’Etat) n’a pas vocation à être remboursée par la liquidation du patrimoine des Français.
c’est qui les générations futures?
@ Fradet. Pour moi, les générations futures sont celles qui sont encore à l’école aujourd’hui ou qui vont naitre maintenant. Je pourrai d’ailleurs ajouter les quadras qui vont commencer à payer la facture sérieusement.
l’augmentation de la dette française et déjà colossale , qui va donc payer la facture de cette dette ?
Ce qu’il y a de déroutant avec ce blog c’est qu’il faut aller lire journaux et autres news pour connaitre la pensée de notre hôte : en lisant une ITV dans La Croix je découvre cette suggestion inédite à ma connaissance… " faire prendre en charge par l’U.E. une partie de la dette des pays les plus endettés…" Cette idée mériterait d’être développée cer je vois mal nos partenaires s’accorder sur ce sujet. N’est ce pas encourager au laxisme ? A moins que l’on compte sur la dépréciation de notre monnaie pour rembourser en " monnaie de singe "…. ? Je crois que les débats ne font que commencer…..
N’acceptereront pas de payer ou ne pourront pas payer ?
Parfois il semblerait que l’on devrait encourager davantage le travail et limiter la politique sociale à ceux qui en ont réellement besoin ; subventionner des entreprises qui en finale choisissent la délocatlisation ou les suppressions d’emplois ne parait pas forcément toujours justifié ! et continuer à augmenter certains impôts locaux , fonciers … n’est certainement pas non plus fait pour améliorer la situation .
Sans ambition encouragée et sans une plus grande liberté d’action sans être sans cesse "ponctionnés" nous ne pourrons pas faire face à nos dépenses toujours grandissantes ce qui continuent à grossir chaque jour notre fameuse et collossale dette.
Jean-Louis C. a parfaitement résumé la situation, remettre un de sérieux dans la "boutique" permettrait sans aucun doute de mieux responsabiliser certains et de ne pas décourager les autres. Tout ne devrait pas se règler par l’impôt, les charges etc.. ? seul le travail peut redonner de l’oxygène et là encore tout est trop ponctionné et nos prix de revient restent trop élevés, nous tournons en rond et pendant ce temps notre dette continue à grimper.
@ MARYSE : Vous avez certes raison de souligner le poids des charges et de la fiscalité grevant nos produits à l’exportation mais , à la réflexion , je pense qu’il n’y a pas que cela : par exemple sommes nous capables de commercer dans une autre langue que le français ? Savons nous tenir des délais contractuels ? Nos avions RAFALE viennent d’être écartés à la suite d’un appel d’offres en INDE et pourtant on continue de nous dire que c’est le meilleur…..
Faire des cocoricos et dire que nous sommes les meilleurs c’est facile, ce qui l’est moins c’est de le prouver …. Notre autosatisfaction risque de nous jouer des tours . Nous sommes entr’autre dans un pays qui prétend que le travail doit être encouragé et dans la réalité ce n’est pas forcément ce qui est perçu ; de plus il faut bien avouer que pour certains ne pas travailler est un désastre et ils feraient tout pour travailler, par contre, il existe encore des personnes qui ne souhaitent pas travailler et même envoyées par l’A.N.P.E. ne se présentent même pas, quelles sont les réelles sanctions ?
Il serait aussi utile de transmettre la notion de la valeur du travail et de tout faire pour encourager nos jeunes si nous ne voulons pas leur laisser un héritage en perdition.
L’idéal serait donc de remettre la France au travail , d’abord en créant du travail, en étant compétitifs, en sachant respecter nos délais, en rééquilibrant l’échelle des salaires etc.. ce qui permettrait d’ailleurs d’éviter les fermetures et les délocalisations, en fait être un peu plus généreux avec ceux qui vont au travail et un peu moins généreux lorsque l’on s’aperçoit d’un certain désintérêt à vouloir rechercher du travail car cela existe , et continuer, comme c’est encore le cas, à être encouragé par le biais d’aides diverses et variées à faire des calculs savants afin de réfléchir et de choisir la meilleure formule n’est pas fait pour redresser la situation. Il parait urgent de faire la différence entre le travail et l’assistanat sinon nous risquons de ne plus être crédibles et là on pourrait se poser des questions sur l’avenir …….
C’est quand même surprenant ,alors qu’il y a un chômage croissant, de s’apercevoir que certaines Entreprises ne peuvent pas tenir les délais , il est notoire qu’il y a un dysfonctionnement. Je citerai pour ex. un véhicule commandé en janvier et livré fin septembre !
quasi impossible de trouver une entreprise qui accepte de réaliser des travaux dans des délais raisonnables …etc..