Retour aux sources, ce jeudi 25 avril, puisque avec mon ami Jean-Claude Boulard, je présentais devant la Délégation que j’ai eu l’honneur de présider lors de sa création, le rapport sur la mission de lutte contre l’inflation normative.
Jacqueline Gourault, actuelle présidente, après un accueil très chaleureux, nous a permis d’échanger avec les sénateurs de toutes tendances, fins connaisseurs du sujet des normes, de l’art et la manière contenir la folie normative qui s’est emparée de notre Pays. Nous avons rencontré beaucoup de détermination chez nos amis parlementaires pour s’emparer du sujet et imprimer une volonté politique jusqu’alors non réunie.
Je pense organiser une prochaine session de la CCEN à la Délégation afin que les Sénateurs puissent de visu constater l’incroyable envahissement de la norme dans notre corpus juridique. Cette audition nous a réconforté avec Jean-Claude Boulard, nous ne sommes pas seuls !
Le combat contre l’inflation normative est essentiel si nous voulons redonner de la compétitivité à notre pays et de la vitalité à notre démocratie.
320 pages journalières de circulaires émanant des administrations. Qui peut croire que nous sommes encore dans un État de bon sens. Sans parler de l’état de droit qui est impossible dans ces conditions.
M. le Ministre,
Le président Hollande suit exactement vos prérogatives de toujours, à savoir, réduire la dette publique, quitte à se mettre à dos, les 3/4 des électeurs français.
Je suis un de ses rares citoyens qui estime que la politique de Hollande et de Jean-Marc Ayrault est de celle qu’il faut mener à terme, voire jusqu’au boutisme, pour réduire la note de la France.
Depuis l’élection de Hollande en mai 2012, je n’ai jamais entendu, ni écouté votre soutien à la politique de réduction des déficits publiques, quitte à ce que cette politique soit impopulaire mais fondamentalement nécessaire. Elle émane de la gauche certes, mais, elle va dans votre sens, M. le Ministre. Et depuis, vous vous faîtes tout petit… Vous n’avez jamais manifesté votre propension à considérer que c’était un passage obligé de notre démocratie.
Vous avez toujours manifesté vis à vis de la droite, votre cynisme des politiques économiques et budgétaires de la droite et quand arrive un président de gauche, vous vous faîtes des plus discrets alors même que vous auriez dû hausser la voix, revendiquer le fait que finalement, vous y êtes arrivé et qu’on s’occupe désormais des problèmes de la dette publique.
Pour ma part, je suis triste, fondamentalement triste. Je suis un inconditionnel de François Hollande et mon meilleur ami est son conseiller spécial, François Hollande n’ a jm
Vous, M. Lambert, vous n’avez même pas essayé de