Le livre sort demain. Il le présente ce soir au 20h de TF1. Je reprends ici sa préface qui révèle ce qu’est sa personne au plus profond d’elle-même.
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu agir. Transformer le quotidien, rendre l’impossible envisageable, trouver des marges de manoeuvre, m’a toujours passionné.
La politique n’était pas une tradition familiale. Tout même aurait dû m’en éloigner : je n’avais ni relations ni fortune, je n’étais pas fonctionnaire et j’avais un nom qui, par sa consonance étrangère, en aurait convaincu plus d’un de se fondre dans l’anonymat. Mais la politique a cet intérêt unique et tellement exigeant de se faire avec les français, pas contre eux, ni sans eux. J’aime l’idée d’une action commune, vers un même objectif, pour donner un espoir à des millions de gens. Tant de gens ont renoncé. Renoncé à croire que demain peut être plus prometteur. Renoncé à un avenir plus heureux pour leurs enfants. Je veux expliquer ici qu’il n’y a pas de fatalité pour celui qui veut bien oser, tenter, entreprendre. Dans un monde qui bouge à toute vitesse, l’immobilisme est la posture la plus risquée pour notre pays comme pour chaque Français.
J’aime construire, agir, résoudre les problèmes. Je crois que tout se mérite et qu’au final l’effort est toujours payant. Voilà mes valeurs. Voilà pourquoi je fais de la politique, voilà ce qui justifie, à mes yeux, de vouloir conquérir les plus hautes responsabilités. Voilà ce que je viens vous dire ». Merci de nous poster vos commentaires.
Vous pouvez vous le procurer par Internet en cliquant ici
Il a été absolument excellent ce soir sur TF1. Il a insisté sur l’authenticité comme valeur essentielle de la relation entre le politique et les citoyens. C’est le chantier essentiel à construire. Les fondations. C’est sur celles-ci qu’un nécessaire renouveau de la confiance se bâtira. Bravo Sarko.
Je, je, je, je, je je je …
Ouais … C’est pas un programme, ça ! Non ? C’est même un peu mégalo ! De la modestie, Nicolas, que diable ! Vous avez encore 10 ans pour être prêt . Patience …
Vivement quelqu’un qui dise : nous, nous, nous nous nous …
Il n’y a que les convaincus de toujours qui le trouvent bon … Bravo Bernard !
Sarko excellent chef de parti
a-t-il l’etoffe d’un chef d’etat ?
C’etait l’enigme Chirac
bon chef de parti devenu pietre chef d’etat…
Dans d’autres spheres on appelle cela
le Principe de Peter…
la progression vers le niveau d’incompetence
Chirac en est un bel exemple
Sarko est un enigme
Donnons lui le benefice du doute
et a lui de faire ses preuves en campagne
Pourquoi, dans 10 ans, Bernard ? Si Ségoléne est élue et applique son programme "toujours plus pour les Français qui ne bougent pas", notre modèle social ne passe pas 2010.
Lui au moins il le dit franchement le "je", c’est pas comme d’autres qui disent nous (de majesté sans doute) mais dont on se doute de la solitude alors que nicolas sarkozy a toute une equipe avec lui et c’est ca qui fera sa force et le conduira a la victoire pour le bien de la France.
"je n’avais ni relations ni fortune" !!!!!!!!!!!!!
J’étais à deux doigts de verser une petite larme lorsque je me suis rappelé que notre Ministre etait issu de la noblesse et que sa mere était avocate… Mon Dieu… Mes parents sont ouvriers… Je suis donc extremement pauvre alors sur l’Echelle Sarkozyste!!!!!
je suis d’accord avec Volpone, cette auto satisfaction de sa part est étonnante
le plus drôle, c’est lorsqu’il tente de nous jouer la victime offensée concernant ses déboires conjugaux, dont tout le monde se moquerait s’il n’avait pas, dans le passé, mis Cecilia et son fils Louis en avant, espérant en faire un argument de propagande (le "bonne chance papa" de son fils était non seulement risible, mais particulièrement déplacé)
c’est vraiment l’arroseur arrosé, mais de surcroît de mauvaise foi
cela augure mal de l’authenticité de ses convictions
tout cela n’est que pure ambition personnelle
cordialement
marc
Dans les années 70, Dutronc chantait : " 800.000.000 de Chinois et moi, et moi et moi … (ils sont devenus plus d’un milliard, d’ailleurs) .
Aujourd’hui on a l’impression d’entendre Mr Sarkozy chanter en 2006 : 61.000.000 de Français et moi, et moi et moi !
Honnêtement la vie romancée de Nicolas, ses opinions sur tout et n’importe quoi, on s’en moque un peu .
Je ne vois pas en quoi cela fait avancer le schmilblick .
Les romans de la collection ‘Harlequin’ m’attireraient davantage .
Cordialement,
Sarkozy donne sa vision d’une synthèse entre libéralisme et protection
Son livre parle de son expérience de ministre, de sa stratégie de candidat et de ses objectifs de président. Pour ces trois fonctions, une affirmation : « Ce n’est pas l’absence de pouvoir qui discrédite la…
mouaip,
après Berlusconi, l’industriel-chef-d’état,
après Blair, le socialo-carrément-à-droite,
après les jumeaux Kaczynski, la famille ultra conservatrice au pouvoir
un petit Sarkozy, le multi-carte pré-dictateur ?
on a du soucis à se faire… les dénis de démocratie ne font que commencer*, bienvenue dans un siècle d’autoritarisme technophile
avec un petit virage vers les années noires-brunes? à voir…
*d’ailleurs en France, Nicolas a très bien commencé le travail de sape des fondement de la République…il faudrait compter le nombre de ses interventions anticonstitutionnelles, la dernière étant la lettre au Président du Tribunal de Bobigny.
Et on ne nous fera pas croire qu’elles sont arrivées par erreur.
A bon entendeur…
Chacun est libre de critiquer SARKOZY et les autres, comme il l’entend.
Il ne faut pas oublier que si la critique est facile, l’Art est difficile.
En 2007, il faudra bien élire un Président de la République.
En l’état actuel des candidatures annoncées ou supposées, j’estime, pour ma part, que c’est Nicolas SARKOZY qui semble le meilleur candidat, et pas seulement de la droite.
Il a des convictions, du courage, du savoir faire, de l’expérience, et il parle vrai.
Si vous en connaissez beaucoup parmi les autres candidats, qui réunissent ces qualités, ces atouts, n’hésitez surtout pas à le faire savoir, et à donner leurs références. Vous rendrez service à tous les Français.
Je n’ai la carte d’aucun parti, mais si je devais voter demain, ce serait sans aucune hésitation pour SARKOZY.
Au risque d’être considérée comme "une convaincue de toujours" par Volpone; je pense pour ma part que le "Je" est plutôt une marque de courage, de détermination et d’envie de prendre le travail à bras le corps et ENFIN le taureau par les cornes.
C’est UN président que l’on élit, c’est UNE personne – qui doit savoir faire montre d’une certaine détermination dans ce qu’elle fait et d’une certaine conviction ! Le Président détermine la politique générale de la France avec son équipe, avec courage et conviction !
N’est-ce pas mieux d’être face à une telle personne qu’une autre qui dit "nous" par peur d’assumer ses responsabilités, par peur d’affronter les autres et d’affronter l’échec notamment.
Ceci dit, ce reproche qui lui est ici fait par certains ici s’apparente à ce qui lui a déjà été dit : qu’il en faisait trop, qu’il était trop actif… Mais faut savoir ? Celui qui fait rien est un attentiste, un Nul et celui qui fait, en fait trop ?
C’est par les résultats que l’on juge une personne. Et lorsqu’il lui a été reproché de trop en faire en matière de sécurité routière, soudain, lorsque les chiffres sont tombés, les gens n’ont plus rien dit car il était incontestable que les morts sur la route avaient considérablement diminué. Tout le monde ne peut que s’en réjouir. Mais c’est là qu’un exemple…
Alors, OUI, SARKO en veut ! Et c’est pour cela que nous sommes nombreux à être derrière lui car nous avons confiance en cette personne pour redresser une France bien malade…
… Quant au livre, je compte l’acheter sans tarder et espère bien pouvoir avoir une dédicace si j’ai la chance de le rencontrer prochainement !
Nicolas Sarkozy a le mérite de n’avoir jamais fait mystère de ses intentions. Comme l’explique d’ailleurs le programme de philo du bac de cette année sur le thème de la liberté, les meilleurs moyens du monde ne valent rien sans l’envie de les employer.
Alors, pourquoi pas lui ? Même si les moyens qu’ils compte employer ne sont pas limpides aux yeux des électeurs, son intention de les employer ne fait pas objet de débat.
Et je ne vois rien qu’on puisse reprocher à Sarkozy qu’on ne puisse reprocher à ses concurrents.
Cinq ans, ce n’est pas si long. Ce n’est pas davantage une "dernière chance pour la France". Et même si ce que propose Nicolas Sarkozy ne me semble pas bien clair, je crois raisonnable d’espérer que lui au moins, n’essaiera pas d’imposer à un électorat bien mieux informé qu’on aime à le dire telle ou telle vision de notre époque.
Ouvrage très racoleur. On va assister à un concours de racolage entre Sarko et Ségo jusqu’à l’élection présidentielle. Je ne sais pas ce que la politique va gagner dans cette affaire.
Savez-vous quel jour sarKOMzy s’est fait sacrer Umpereur ?
Je trouve que sarKOMzy il en a trop fait jusqu’à présent ?
C’est son droit. L’avenir nous dira s’il avait raison.
Le problème, c’est qu’il suscite autant d’aversion que d’enthousiasme.Pas facile de rasembler la France après ça.
Maintenant j’attends avec impatience, sincèrement, de rencontrer des escouades de sarkophiles convaincus arpenter nos places publiques pour lancer de vrais débats citoyens.
Ça nous changerait de l’overdose de com clinquante, et des pseudos-débats virtuels tels que ce qui se fait ici.
Franchement, moi qui ne suis pas sarkophile, plutôt sarkoallergique, il me tarde de rencontrer les citoyens qui croient en sarko afin de pouvoir discuter citoyennement avec eux.
@volpone
sauf erreur de ma part,un témoin qui témoigne pour faire part d’un "témoignage",de SON témoignage,peut difficilement, sur le plan littéraire ou linguistique,dire "nous".
Vous auriez préféré qu’il dise "il",comme Jules CESAR ?
Alors là,la présidentielle,c’était foutu !
cordialement
A Degun
Je ne peux que vous recommander la lecture du regretté JF Revel sur "la tentation totalitaire" et "comment finissent les démocraties". Parce que si il y a un vrai risque aujourd’hui, c’est plutot du coté de l’ultra conservatisme corporatiste de gauche.
Il y a dans ce livre que j’achève des positions auxquelles j’adhère complètement . Je comprends pourquoi Max Gallo , ex ministre socialiste que j’apprécie , serait "Sarkoziste " : peu d’hommes politiques savent comme eux parler de notre pays, la France , et donner fierté à nos compatriotes . J’espère que les autres candidats présenteront aux électeurs leurs idées d’une façon aussi claire . Malgré mes 78 ans je ne suis pas encore blasé de la politique et mon choix se construit chaque jour en lisant ou écoutant les uns et les autres. J’espère que cette fois les Français auront droit à un vrai débat avant d’élire notre futur Président . Ce livre y participe.
Lu sur le forum de France 2 forums.france2.fr/france2… :
"Dans l’un des chapitres intutilé "L’échec inéluctable du CPE", Nicolas Sarkozy affirme que le CPE était une décision "injuste", qui ne pouvait être viable. Il y affirme comprendre les contestations qui ont suivi.
Or, je me souviens de cette page d’accueil du site de l’UMP, qui durant les manifestations affichait explicitement un soutien sans faille au gouvernement. Ce site, comme nous le savons, est celui DU parti de Sarkozy, site qui est en quelque sorte à son effigie.
Il reste d’ailleurs ce lien, assez révélateur en la matière :
http://www.u-m-p.org/site/petiti... "
Sans commentaires.
Je n’ai pas lu le livre de M. Sarkozy mais le 24 juillet 2006, j’ai fait la connaissance de quelques-uns de ses "admirateurs" en uniforme peu soucieux de déontologie, qui m’ont donné des sueurs froides et me font penser de ce que pourraient être les libertés publiques en France s’il était élu… Après avoir contesté un PV bidon délivré par un policier malhonnête et voulant faire du chiffre av. de Clichy (Paris 17e), j’ai été embarqué par la police de façon très violente (j’avais commis un "outrage"), menotté aux chevilles et aux poings, etc…
Venant de dire (je résume…) : "c’est Sarkozy qui vous permet de vous comporter comme des cow-boys?" à une flopée de policiers déchaînés qui m’embarquaient comme si j’étais l’ennemi public n°1, je me suis entendu dire (matraque bien appuyée dans les côtes, sourire sadique aux lèvres) par un policier "T’as d’la chance qu’Il soit pas président!" (sous-entendu, au cas où l’on n’aurait pas compris… : on se retient de ne pas te tabasser, mais le jour où Sarko sera élu, à nous les matraques!") Alors que, je le répète, je n’avais même pas grillé un feu rouge!!!!
Suite à cette bavure (qui m’a valu 2h30 de commissariat sordide), j’ai porté plainte auprès du Procureur de la République, déposé un dossier auprès de la Ligue des Droits de l’Homme, et je m’apprête à demander la saisine de la Commission de la Déontologie de la Sécurité. J’ajoute qu’une "Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières" sortira d’ici quelques mois chez un éditeur parisien.
Je profite de l’occasion pour saluer cordialement Alain Lambert, que j’ai bien connu quand nous usions nos culottes courtes sur les bancs de l’école de Madré (Mayenne), dont le père (mon cordonnier!) était probablement l’un des êtres humains les plus "humains" qu’il m’ait été donné de rencontrer…
Je pense très sincèrement que M. Sarkozy est un petit dictateur en puissance, dont l’ambition s’arrête à sa personne, qui n’aurait de cesse, s’il était élu, d’installer un régime autoritaire. Nous sommes TRES nombreux à penser cela en France. En tant que citoyen, j’ai peur de cette alternative. En tant que "madréen" (sans doute suis-je un peu trop sentimental et attaché aux choses du passé), je n’aimerais pas que le fils de mon cordonnier devienne le ministre d’un homme politique aussi démagogue, et qui n’a, de toute évidence, pas la carrure d’un homme d’Etat.
Jean-Jacques Reboux
Tout comme J-J R. Je souhaite très sincèrement que vous vous désolidarisiez de NS et que la droite française, ou du moins sa majorité, redevienne républicaine.
La France a besoin de politiques compétents, motivés principalement par la satisfaction de l’intérêt général et qui connaissent notre devise.
Peut-être que l’on pourrait sortir du manichéisme politique et envisager un mode de gouvernement à la Suisse qui permettrait à chacune des parties de comprendre la position de l’autre.
Ce n’est pas de NS dont la France a besoin mais d’un gouvernement d’union nationale.
A Citoyen Digital
j’ignore ce que signifie un "gouvernement d’union nationale" et surtout quel serait son programme. Il est clair que des réformes urgentes doivent être faites, il est clair que la gauche refuse encore et toujours de les faire, préferant les interets de sa clientèle à l’interet national
Cher Jean-Jacques, J’ai lu ton commentaire, après avoir lu, l’autre jour, un très bel article d’Ouest-France te concernant dans ta nouvelle étape de vie qui est celle de l’édition. Ce dont je te félicite. J’ai aussi le souvenir du livre que tu m’as envoyé lorsque j’étais à Bercy et que nous avons lu avec ma femme. Il nous avait fait beaucoup rire. Je suis très ému lorsque tu parles de mon père, – tu l’avais aussi fait dans le livre – car il reste pour moi un exemple de bonté, de générosité, d’exigence pour lui même, d’humilité et du service absolu des autres. Dans le dictionnaire des « people » le fameux who’s-vho, j’ai toujours eu la fierté d’arborer mes origines en signalant comme profession de mon père : cordonnier. Je trouve que son beau métier et surtout sa personne rayonnante justifiaient qu’ils soient mises à l’honneur dans un ouvrage où l’on en rencontre trop peu. S’agissant de Nicolas Sarkozy, je ne pense pas utile que nous essayons de nous convaincre mutuellement car je constate que nous ne connaissons pas le même homme. Ton jugement porte sur une personne publique que tu connais à travers la presse et la présentation, parfois caricaturale qui en est faite, et moi je connais la personne privée, attentive, chaleureuse et fidèle en amitié. Si tu ne peux pas adhérer à ses idées philosophiques et économiques, ce que je peux comprendre, il m’est facile, en revanche de te dire que tu lui prêtes des intentions totalement erronées, sur l’hypothèse qu’il se transforme en petit dictateur (pour reprendre son expression). C’est une légende. Le pays a besoin d’une autorité retrouvée et je ne pense qu’il l’exercera au point qui serait nécessaire, notamment par éthique et par conviction que le pays n’est pas prêt à l’accepter. Comme quoi, tu vois, c’est moi qui suis sans doute le plus dur sur la nécessité d’une France enfin gouvernée. Cela étant, j’espère que ta famille va bien et que devient ton frère Michel ?
Quand je lis les commentaires d’hommes de gauche sur Castro, allant de l’admiration à l’excuse, mais au final cherchant à justifier l’injustifiable, quand je constate leur mépris permanent pour tout ce qui n’est du public allant jusqu’à la discrimination, je repense à Jean Francois Revel qui dénonçait la "tentation totalitaire" de la gauche française et craignait que sa complaisance monstrueuse pour les systèmes teratogènes n’explique "comment les déùocraties finissent".
M. Reboux,
Loin de moi l’idée de prendre la défense de Nicolas Sarkozy (dont je ne suis pas nécessairement "fan" et qui, de plus, n’en a pas besoin) ou d’encourager les violences policières.
Par contre, j’aimerais revenir sur votre présentation des faits. Si on lit votre commentaire, nous avons en effet l’impression d’une injustice flagrante. Vous avez contesté un PV et vous êtes retrouvé au poste menotté. Pas cool !
Ce que vous omettez de signaler est que vous avez agressé verbalement l’OPJ qui a constaté votre infraction (réelle : il est interdit de s’engager sur un carrefour tant que celui-ci n’est pas dégagé) en lui disant texto qu’il faisait ceci "pour vous faire ch*er" avant de le traiter de "c*nnard", ce qui constitue un outrage à agent manifeste. Durant toute cette altercation, l’agent est, pour sa part, resté tout à fait courtois jusqu’à ce que, poussé par vos provocations, il ne prenne la décision, peut-être excessive – à l’Inspection des Services d’en juger, de vous faire redescendre de vos grands chevaux "manu policari".
Vous me demanderez comment je sais tout ça… suis-je l’un des membres du commando fasciste qui vous a fait tâter des geôles de la République bientôt bananière ?!?
Non… simplement un internaute qui a retrouvé votre première retranscription des faits sur underblog.over-blog.com/ dans le billet "violences policières". Ah ! Le pouvoir du web !
Je ne pense donc pas, pour conclure, que ce fait divers soit le premier frémissement d’une dérive dictatoriale mais qu’il constitue, plus simplement, un témoignage supplémentaire de l’antagonisme grandissant entre les citoyens et les représentants de l’autorité publique (sans parler de l’ignorance grandissante des automobilistes du Code de la Route 😉 ).
Cordialement.
Pour répondre à Djiheldé, un gouvernement d’union nationale serait une coalition qui incluerait <s>les républicains de l’UMP,</s> l’UDF, le PS et les Verts. Mais là, je suis idéaliste.
Malgré les différentes idéologies, le principe de réalité amène souvent les politiques à faire converger leur point de vue. Le débat contradictoire est particulièrement enrichissant. Et le consensus n’est pas nécessairement mou. Comme le disait un de mes professeurs: "la parfaite raison fuit les extrêmes".
Pour ma part, je voterai PS au premier tour des présidentielles et je l’espère au second, et très probablement UDF aux législatives.
S’agissant de NS, il est peut être en privé une personne "attentive, chaleureuse et fidèle en amitié", tout comme pourrait l’être Castro ; reste que le personnage, ses méthodes et ses idées m’effraient. Je ne veux pas d’une remise en cause constante de nos libertés individuelles, notamment du transfert des pouvoirs du juge au profit de la police (et je trouve que le Conseil constitutionnel statue principalement en opportunité ; heureusement, si tout se passe bien, Renaud Denoix de Saint-Marc en deviendra bientôt le président), ni d’une remise en cause du principe de laïcité et encore moins de darwinisme social à la sauce néo-conservateur.
Le dogme du "libéralisme" (terme que je trouve dévoyé) montre assez rapidement ses limites. Je suis très intéressé par le mouvement de l’"économie post-autistique" http://www.paecon.net/ .
Enfin, j’en profite pour présenter mes excuses à M. Lambert pour le ton parfois excessif de mes commentaires. J’espère que vous les accepterez.
Vous n’avez à vous excuser de rien. Chacun ici défend son point de vue et mérite d’être respecté. Il est vrai que nous pouvons tous gagner en écoute mutuelle et en modération, mais cet avis vaut pour moi autant et sans doute plus que pour chacun de vous. AL.
Je suis agréablement surpris de la courtoisie de ce débat et de la qualité des interventions. Concernant NS, dont je suis un grand admirateur, je ne comprends pas la peur qu’il peut inspirer à certaines personnes. "un petit dictateur" ? Il ne me semble pas avoir noté la moindre déclaration de NS qui pourrait me laisser présager cela ! En revanche, il me semble que seul NS parle "juste" aujourd’hui, qu’il incarne rééllement la rupture avec les dinosaures tous partis confondus. Si vous connaissez un homme politique aussi différent et courageux, merci de m’indiquer son nom.
Au risque de blesser nombre d’opinions, j’ai vraiment l’impression que beaucoup de personnes se galvarisent de cette préface, qui a été si médiatisé et qui a eu une énorme campagne adwords sur Google. Or cette préface a dû être écrite par un conseiller en communication de talent, mais ne me donne pas envie de lire le livre : on a simplement l’impression d’une démagogie profonde plutôt que d’une véritable sincérité, et malheureusement au vu de nombre de vos commentaires cela marche : vous adhérez plus à un personnage qu’à un réel discours. En gros vous faites comme les américains : vous vous laissez embobiner par une opération marketing d’envergure en oubliant qu’élire un président n’est pas admirer une personne, mais penser à son pays et à ce que cette personne et son parti pourront réellement faire.