Cessons, une fois pour toutes, de poser des conditions préalables au dialogue. Le retrait d’une loi ne peut pas être imposé par la rue ! C’est inimaginable du seul point de vue de la démocratie. Sauf à vouloir que les extrémistes deviennent majoritaires en France. En revanche, que le contenu d’une loi soit améliorable, ce n’est pas seulement possible, c’est évident et souhaitable. Et entre nous, on devrait le faire pour beaucoup d’entr’elles tant la norme législative moderne est médiocre. Ainsi tout ce qui relève du domaine réglementaire devrait être systématiquement réputé déclassé, sans formalité. De surcroît personne n’ira prétendre que le CPE est l’outil rêvé, mythique qui résoudra tout le chômage des jeunes, alors qu’il s’agit d’un problème non résolu depuis 25 ans.
Dès lors que cette question incongrue du retrait de la loi disparaît, tout le contenu du nouveau dispositif peut s’enrichir immédiatement d’un débat serein, sincère et loyal entre toutes les parties intéressées. Aurait-il dû être mené avant de légiférer ? Peut-être, mais ne soyons pas naïfs. En particulier ne feignons pas d’ignorer qu’avec le mécanisme normatif français, il faut parfois saisir l’opportunité d’un texte législatif déjà inscrit à l’ordre du jour pour avancer, tant la machine est lente à se mettre en marche. La vérité est que le dialogue est utile, qu’il est possible, à tous moments et qu’il est temps d’en finir. Ceux qui le feront progresser le plus vite en sortiront renforcés. Le monde nous regarde avec effarement. Si nous voulons conserver un minimum de crédibilité à l’extérieur, redevenons sérieux. On dit que le ridicule ne tue pas. Encore faut-il éviter d’en abuser.
Monsieur LAMBERT,
Comment dialoguer avec des syndicalistes irresponsables dont le "métier" consiste à "agiter" un maximum de personnes ,d’une part pour justifier leur fonction,d’autre part pour se maintenir au pouvoir ?
Comment dialoguer avec des fonctionnaires (EDF,GDF,SNCF,MEN,etc…)qui représentent la moitié des forces vives de la Nation puisque ,quelque soit l’issue de la négociation,ils retrouvent leur "boulot" le lendemain ?
Comment dialoguer avec des étudiants ou lycéens qui par définition sont des inactifs,et donc non concernés par des négociations équilibrées,et qui ont même intérêts à exiger l’impossible ?
Comment dialoguer en France,dans ce pays où seuls les droits comptent,mais pas les devoirs ?
Comment dialoguer dans ce pays quand on ne sait même pas attendre la fin d’un propos d’un intervenant pour lui répondre ?
Non,le ridicule ne tue pas,mais il est difficile à gérer en présence de nos amis étrangers…
> Aurait-il dû être mené avant de légiférer ?
Oui ! Évidemment, et non pas « peut être »…
Je tiens juste à rappeler qu’en face du mouvement disproportionné et focalisé sur le CPE mais qui a le mérite de fédérer, la méthode et l’attitude du premier ministre est particulièrement stupide…
Il a agit seul (c’est ça le fonctionnement de la république ?), contre l’avis de tout le monde (y compris au sein de sa majorité), contre l’avis de la rue (bon, là on va me dire que c’est normal) et contre l’avis du parlement (49-3 pour ne pas avoir affaire à l’opposition)…
C’est « sérieux », ça ?
Mr le sénateur,
je suis partiellement d’accord avec vous:
"Le retrait d’une loi ne peut pas être imposé par la rue !"
il y a me semble-t-il une nuance avec le passage en force sans véritable négociations du CPE
prenons un example historique ou la "droite" est decendue dans la rue:
-1984, un gouvernement de "gauche" met 1 000 000 de personnes dans la rue: opposées à son PROJET de grand service public laïc et unifié de l’Education Nationale. Ce PROJET de loi fut retiré
gageons que la droite serait aussi descendue dans la rue si le gouvernement de "gauche" avait
utilisé le passage en force…et la "droite" serait alors descendue dans la rue, à juste titre, et
la rue de "droite" aurait obtenu……le retrait d’une LOI passée en force comme le CPE
Cette histoire de retrait de la loi n’est en fait qu’un bras de fer politique, personne n’est dupe. La présidentielle de 2007 se joue maintenant. Avec le CPE tous les partis politiques et les syndicats ont trouvé un champ de bataille.
Et les casseurs de la fin d’année un nouveau terrain de jeu !
Le reve de la jeunesse est un CDI .. mais meme un CDI est precaire , j’en ai un dans une entreprise qui perd de l’argent depuis 3 an .. j’attends juste le grand nettoyage qui redressera la barre .. Alors le CPE , le CNE , je suis pour .. plutot un emploi que le chomage ..
Je ne demande qu’une chose d’un gouverenement , c’ets de gouverner , avoir des idees et agir .. Les medecins doivent ils obeir a la douleur du patient pour sauver ? Les soldats attendrent que l’opposition baisse les armes pour liberer ? Meme les plombiers se mouillent .. alors que le gouvernement fasse son oeuvre , je les paye pour agir pas pour etre aimé
Je me fiche de la droite ou de la gauche sui sont a mes yeux plutot la droite molle et la droite extra molle .. Je veux des actions et pas un statut quo , je veux un pays qui ne se vantent pas de ne faire que 3 pour cent de deficit par an .. (J’ai moi pas le droit de le dire a l’etat pour regler mes impots ) Je veux des chefs et pas des gestionnaires frileux … Je n’ai pas envie de vivre dans une dictature , mais il ya des jours , ou je regrette l’inutilité des stades defoot en semaine , et souhaitre entendre un truc comme " L’ordre Regne en France" comme il a pu regner a Santiago du Chili ..¨N’oublions pas que nous avons des deficits communs .. manque plus que la banqueroute
Merci
" Aurait-il dû être mené avant de légiférer ?"
Qui peut croire en la parole d’une majorité osant se poser cette question alors même que la demande de débat avait très largement précédé l’action législative ? Il ne suffit pas de dire "pouce, je veux négocier" pour que ce discours soit considéré comme sincère après tant de mensonges, d’approximations et de demi-mesures.
Cette majorité a voulu s’appuyer sur son rapport de force : la voilà désormais contrainte de se cacher derrière le "respect dû aux institutions", tout en invoquant la "solidarité gouvernementale". Parle-t-on de députés, de représentants élus ou de fonctionnaires aux ordres ?
Quoi qu’il arrive, on en reparlera aux prochaines législatives. Le PS s’étant engagé à retirer ce dispositif, le moyen le plus sûr pour les manifestants de se faire entendre est désormais d’oeuvrer à leur victoire et de leur imposer le respect de leurs engagements, par les mêmes moyens. A défaut, que les citoyens posent donc cette question à leurs députés : "pourquoi avez-vous voté, pourquoi avez-vous soutenu un tel usage de nos institutions ?"
Et tous les dégâts que pourraient faire tous les manifestants réunis ne sauraient représenter qu’un préjudice dérisoire au regard de ce que coûtera la loi de programmation militaire (17 milliards d’euros hors contrôle législatif), les réductions de charges consenties aux entreprises appellées à employer des jeunes en CPE, ou même, les conséquences de la perte de compétitivité occasionnée par ce brillant énième exemple d’amateurisme et d’inconstance en matière de politique économique.
@ M. Lambert :
"Le retrait d’une loi ne peut pas être imposé par la rue ! C’est inimaginable du seul point de vue de la démocratie."
"De surcroît personne n’ira prétendre que le CPE est l’outil rêvé, mythique qui résoudra tout le chômage des jeunes, alors qu’il s’agit d’un problème non résolu depuis 25 ans."
Merci de rappeler ces trois évidences :
– le CPE n’est pas l’arme parfaite contre le chômage des jeunes.
– le chomage des jeunes n’est pas un problème récent (25 ans).
– ce n’est pas la rue qui gouverne !
Ne pensez-vous pas, puisque ce problème n’est pas récent et que cette loi n’est pas parfaite que M. Chirac et le gouverment aurait gagné en légitimité s’il avait parlé du CPE/CNE au peuple lors des élections de 2002 ? Ne l’ayant pas fait, comment pouvez-vous prétendre que le gouvernement applique le choix du peuple d’un point de vue purement démocratique ? Si la gauche au pouvoir appliquait une loi (par exemple les 32 heures ou le doublement du taux de l’ISF) sans l’avoir ecrit dans son programme lors des élections, l’accepteriez vous au nom de la démocratie ? Moi pas. Pas plus là que sur le CPE…
Pour conclure vous dites :
"Si nous voulons conserver un minimum de crédibilité à l’extérieur, redevenons sérieux. On dit que le ridicule ne tue pas. Encore faut-il éviter d’en abuser."
Allez expliquer au monde la façon dont a été voté cette loi. Et faites voir à vos interlocuteurs votre programme de 2002 qu’ils apprécient le problème dans toute sa complexe réalité. Alors vous verrez que n’est pas ridicule celui que vous pensez…
@hifi : C’est toujours un régal de vous lire !
"Comment dialoguer avec des syndicalistes irresponsables dont le "métier" consiste à "agiter" un maximum de personnes ,d’une part pour justifier leur fonction,d’autre part pour se maintenir au pouvoir ?"
Les syndicalistes sont des élus que je sache ! Est-ce tout le respect que vous témoignez aux personnes démocratiquement élus ? Qui plus est, élus par des salariés, qu’ils soient de gauche ou de droite, pour défendre leur intérêt auprès du patronat ! Rappelez moi le dernier score électoral de Monsieur De villepin SVP ? Celui du référendum TCE(2005) et des régionales(2004) ?
"Comment dialoguer avec des fonctionnaires (EDF,GDF,SNCF,MEN,etc…)qui représentent la moitié des forces vives de la Nation puisque ,quelque soit l’issue de la négociation,ils retrouvent leur "boulot" le lendemain ?"
Pour info il y a de plus en plus de contractuels(contrat de droit privé) à EDF et GDF et vu la privatisation cela va s’accélerer. Pensez-à mettre à jour votre liste sous peu… Les fonctionnaires représentent plus de 20% des actifs français. En admettant qu’ils soient tous dans la rue cela ferait plus de 4 millions… Mince ou sont les autres ? En arret maladie ou en train de dormir dans leur coin ?
"Comment dialoguer avec des étudiants ou lycéens qui par définition sont des inactifs,et donc non concernés par des négociations équilibrées,et qui ont même intérêts à exiger l’impossible ?"
Les étudiants ne sont pas tous inactifs, loin de là. Nombre d’entre eux travaillent pour financer leur études. Qui plus est ces derniers sont majeurs et donc citoyens. Ils ont donc droit de manifester et de faire grêve… selon la constitution.
"Comment dialoguer en France,dans ce pays où seuls les droits comptent,mais pas les devoirs ? Comment dialoguer dans ce pays quand on ne sait même pas attendre la fin d’un propos d’un intervenant pour lui répondre ?"
Ah on y vient ! Alors que pronez-vous ? Le retour à la dictature ? Monarchie ? Hormis certains patrons voyous, certains artistes peu scrupuleux, 99% de la population paye ses impôts et respectent les lois de la république. La majorité d’entre eux remplissent leur devoir de vote, de parents, de consommateurs et de contribuables, tout comme vous et moi. N’a t’on pas le droit en échange de connaitre l’utilisation de notre argent ? N’a t-on pas le droit d’exiger des politiciens qu’ils annoncent les mesures qu’ils souhaitent mené précisément (lois, financement, planning et objectifs) lorsqu’ils se présentent aux élections ? N’a t-on pas le droit de protester s’il débloque et applique tout autre programme que celui annoncé au peuple ?
"Non,le ridicule ne tue pas,mais il est difficile à gérer en présence de nos amis étrangers…"
Ah mon pauvre Monsieur Lambert ! Pas facile d’avoir de tel soutien non ? Il parait qu’on a les amis qu’on mérite… @hifi : monsieur Lambert n’est pas FN ! Je crois que tu t’es trompé de blog…
Dans le commentaire publié par Ornais il y a une chose très interressante!!!!!! Un CDI n’est pas une garantie.
Que les syndicats demandent aux employés de Vilvorde si un CDI dans une entreprise qui fait des benefices est une garantie?
Demandez aux ge"ns qui sont licenciés au bout de 5 a 10 ans si la prime de depart est importante?
Etant d’une région qui a vu ses industrie seculaires fermer les unes aprés les autres je vous prie de croire que le CDI est une foutaise.
Il y a par contre un statut qui permet d’avoir la garantie "le fonctionnariat".
Les etudiants qui manifestent aujourd’hui devraient tous devenir fonctionnaires. Nous devrions d’ailleurs tous etre fonctionnaires.
La france serait géniale. Uniquement des fonctionnaires inefficaces et iresponsables. Des fonctionnaires de gauche bien sur. nous aurions plus qu’a choisir entre le rouge clair et le rouge foncé.
La france de l’immobilisme et de de l’irealisme est en marche. La gauche peut même espérer gagner en 2007.
La france du travail et du courage devra encore se soumettre et continuer a voir les realités mondiales et a ne pas avoir les atouts pour y faire face.
@ Aurélien
Si me lire est un "régal",par contre l’inverse vous concernant devient pénible,tant vous ne comprenez que ce qui vous arrange.
Je ne sais pas quel est votre âge,mais sachez qu’à 17 ans déjà,je soutenais le Général de GAULLE contre Mitterrand (que j’appelais le Mythe errant d’ailleurs),alors votre assertion stupide sur le FN,vous la retirez,à la fois pour M.LAMBERT et moi-même,car je me sens insulté.
Je remarque que les gens de gauche généralement,quand ils n’ont plus d’arguments sortent le joker FN:ça fait bien dans les salons bobos !
Je parle de votre âge car vous me semblez assez naïf:ce n’est pas parce que les représentants syndicaux sont élus que leur organisation est blanc comme neige !
Cela fait 40 ans au moins que les syndicats de gauche sont les courroies de transmission des partis de gauche et qu’ils manifestent contre la droite,à la fois pour justifier leur fonction de syndicalistes et à la fois pour préparer "le changement démocratique des forces de progrès (sic)".
Si les syndicats en France (qui sont d’ailleurs les plus nombreux avec le plus petit nombre de syndiqués en Europe) s’occupaient en priorité de défendre les salariés contre le méchant patronat,ça se saurait.Leur principale fonction en France est de jouer les contre-pouvoirs.
Ce que l’on voit surtout ce sont par ex. (entre autres) des nantis d’EDF qui défilent avec le matériel du contribuable contre le méchant gouvernement qui est,que vous le vouliez ou non démocratiquement élu.Est-ce leur rôle ?
Et SVP ne me trouvez pas un exemple minimal de contractuels chez EDF/GDF pour démontrer le contraire.
Le problème avec votre dialectique,c’est que vous prenez un exemple non significatif (quelques étudiants qui travaillent) pour généraliser ,à la fois sur les inactifs et le droit de vote.
De même,que vous me reservez le problème des étudiants majeurs qui votent,alors que depuis 3 posts au moins,je vous parle de lycéens et collègiens MINEURS ,càd de MOINS de 18 ANS.Suis-je clair ?
Quant au problème de l’intervenant à qui l’on coupe la parole,de toute évidence vous n’avez rien compris.
Je faisais allusion aux différentes réunions et tables ronde auxquelles j’assiste en France,et au cours desquelles, le moindre intervenant ne peut pas aller jusqu’au bout de son intervention sans qu’on lui coupe la parole.
J’ai enseigné aux USA, et cet acte de "couper la parole" est considéré comme injurieux,et en Allemagne où j’ai vécu, comme extrèmement déplacé.
Par cet exemple,je prolongeais la thématique de "l’utilité du dialogue" lancée par M.LAMBERT’et je prétendais qu’il est difficile de dialoguer en France.
Merci également de ne pas me tutoyer et de garder vos propos insultants pour d’autres forums,comme Libération ou le NOBS,où vous y serez plus dans votre élément.
NDLR : Ne vous inquiétez pas trop de ces pratiques dialectiques assez courantes chez les militants de gauche inexpérimentés, ils pratiquent l’amalgame, la prétérition, la dénonciation calomnieuse, bref une petite gamme qu’après 20 ans de vie militante on s’amuse à regarder glisser comme l’eau sur la plume du canard. Celle d’Aurélien est assez indigente à la vérité, de sorte que je n’ai jamais cru devoir répondre. A moins qu’il n’ait un sens très sophistiqué de l’humour. AL.
Reponse d’un fonctionnaire à M. Vincent MILLIER :
Pauvre France, que celle qui pense comme vous…
Savez vous que les infirmieres sont fonctionnaires … Ca serait embêtant que vous tombiez sur une infirmiere incompétente, inefficace et irresponsable ???
Savez vous que les enseignants sont fonctionnaires (vous savez ceux qui "eduquent" vos enfants pendant que vous travaillez) ?
Savez vous que les policiers, gendarmes (ceux qui arrêtent les méchants et qui font respecter la loi) sont des fonctionnaires ?
Sans les administratifs (ceux qui sont selon vous derrière les bureausx à rien faire) : les infirmieres, enseignants, policiers, gendarmes, juges etc… ne seraient pas payer.
Je vous invite à passer une journée avec moi, j’en fais certainement plus que vous … et pour être payé bien moins que vous Monsieur l’anti-fonctionnaire primitif de base.
Au fait si vous voulez devenir fonctionnaire comme moi, soyez contractuel pendant 10 ans et quand vous en aurez marre, essayez de passer les concours (3500 personnes pour 11 postes au niveau nationale : c’était le ratio quand je l’ai eu ce fameux concours)
Alors je suis fier d’être fonctionnaire ! Ca vous dérange !
Et en plus je fais partie de ces "rouges" comme vous dites, je suis profondément anti-CPE. Vous voyez tout le monde n’a pas le même sens du mot "partage".
Vous dites que le monde a des réalité et qu’on ne les voit pas … Je pense que justement on cerne tres bien, voire trop bien ces "réalités" (l’ultra libéralisme) et qu’elles ne jouent pas en faveur des plus courageux et des plus travailleurs justement.
A moins que vous ne soyez le patron, vous travaillez pour faire gagner de l’argent à votre entreprise plus que pour en gagner pour vous même et votre famille.
Les fonctionnaires , il en faut .. ils ne gagnent peu etre pas beaucoup .. mais ils ont le securité une fois titularisés .. Alors le CPE , c’ets vraiment pas leur affaire .. ca ne les gene pas de faire greve pourtant … Par generoisté ou pour le fun ?
Je bosse dans le prive , il ya des risques .. j’assume .. Alors merci au fonctionnaire et faites votre boulot .. plutot que d’empecher le monde tourner rond Votre generosité seraitmieux si elle est tourneé vers votre travail plutot que vos idees
C’eta la la politque de gerer les problemes economique .. pas au fonctionnaires ..
Sur , les politiques sont devenus fonctionnaires ..des cretins qui affirment comment diriger une entreprise alors quils ne savant meme pas se qu’est un ouvrier .. des gens pleins d’empathie pour des strereotypes d’ouvriers stupides
Aujourd’hui , les bielorusses , preferent la securité communiste antique , plutot que le liberalisme US .. qu’on leur fiche la paix aussi .. je veux bien moi aussi devenir bielorusse , si cela me garntit d’avoir un toit et de quoi manger …Comme ca on est tous fonctionnaires …
En attandant d’etre viré economique .. je contionue d’approuver le CNE le CPE .. et toute initiative pour avoir du boulot plutot que le chomage distribué par une fonctionnaire soulagé de ne pas etre a ma place ..
Les seuls concernés par le CPE sont les jeunes chomeurs .. et ou sont ils dans les corteges de manifestants? … Par contre le voit cet etudiant en 4 eme année d’histoire affirmer qu il est contre le CPE par refus d’etre viré au bout de 2 ans par un patron .. Mais cet esprit si eclairé a til conscience que sont seul travail sera d’etre fonctionnaire .. comme prof ou conservateur .. jamis il n’aura a travailler dans le privé , ( sauf sil choisi l’ecole publique .. mais j’en doute ) .. Et combien sont ils a manifester alors qu ‘ils cherchent en meme temps a etre fonctionnaires ..
Ce sont donc des fonctionnaires , et de futurs autres qui nous empechent de vivre .. bloquant les rues , annulant train et avions .. refusant les enfants dans les ecoles ..
Alors le monde parfait est il celui ou tous nous serions fonctionnaires .. modele Coree du Nord , Bielorussie , … Moi j’ai rien contre .. mais alors faut voter LCR ..
Moi j’ai plus envie de me sentir libre .. d’assumer les risques , librement si la liberté est relles pour les entrepreuneur d’embaucher selon leur besoin .. faut juste eviter les abus .. Et permettre a chacun de pouvoir se former a de nouveaux metiers , ouvrir les universités , les ecoles , au salariés , selon leur rytjhmes ..
J’ai rien contre les fonctionnaires qui travaillent bien ..tant qu ‘ils respctent les salaries du privés .. Ils ont fait leur choix .. quils respcetnt ceux des autres qui sont pas forcement diplomés et qui eux ont pris se qu’ils ont pu ..
Merci
@ben
Je pourrait vous retourner le "compliment" (vous savez "Pauvre France, que celle qui pense comme vous") mais ça me paraitrait inapproprié.
Vous avez fait très mal choisi vos exemples. Ce n’est pas le tout de prendre des sujets photogéniques et populaires comem les infirmières, il fait encore que votre mannequins illustre vraiment le sujet.
Il y a des infirmières fonctionnaires et d’autres qui ne le sont pas, et les unes comme les autres sont, pour leur grande majorité, compétentes, dévouées, etc. Sauf que la non-fonctionnaire le sait par expérience, parce qu’elle a des clients (des employeurs multiples), alors que la fonctionnaire n’a aucun moyen réel de le savoir : son seul salut c’est la croyance et l’idéologie. Les infirmaière ne sont pas au chômage (par contre, elles se plaignent volontiers de payer trop de charges et d’impôts…)
Une bonne proportion des enseignants n’est pas fonctionnaires. Ceux-là n’ont que leur compétence et l’existence d’une demande éducative pour leur garantir son emploi. Et c’est une garantie suffisante pour ceux qui bossent dans le privé ; en revanche, dans l’éducation nationale, peu importe votre compétence, ce qu’on regarde c’est votre "statut". Vous savez ce que c’est qu’un "statut", Ben ? C’est ce que dans la France pré-révolutionnaire on appellait une "condition" ou un "état" : noble, clerc, ou roturier. "fonctionnaire", "privé" ou "contractuel de droit public". Les statuts ne sont plus héréditaires, c’est un indéniable progrès, mais ça n’en fait pas le parangon démocratique et le summum de la justice sociale…
Vous êtes fier de la quantité de travail que vous exécutez ? C’est mentalement sain, mais reconnaissez qu’on peut en douter : qui en juge ? un fonctionnaire, qui lui même en rapporte à un autre fonctionnaire, etc. et au bout de la chaîne … un rapport alambiqué qui n’arrive pas à masquer la faible productivité de l’ensemble, et qu’on enterre dans un tiroir. Parce que tous, absolument tous les rapports en question démontrent que l’administration (les gens dans les bureaux que vous défendez…) est deux fois trop nombreuse, beaucoup parce qu’on y fait fait faire des choses inutiles ou avec des méthodes d’ancien régime, un peu parce qu’on surpaye le personnel (leur "salaire différé", surtout), et un tout petit peu parce qu’on y bosse peu et mal (ce qui est normal : quand ce que vous faites est stupide, et que de toute façon ça ne compte pas, vous souffrez ou vous vous en foutez).
Vous êtes fier d’être fonctionnaires ? Là encore, c’est mentalement sain d’être fier de ce que vous êtes, mais vous n’avez objectivement aucune raison de fierté. Pour ce qui est de votre cas personnel, que vous évoquez, à 3500 candidats pour 11 retenus, ça devient du tirage au sort entre la plusieurs centaines de candidats valables. En plus, quand on a le choix, on préfère toujours l’ancien contractuel : le contractuel est rôdé et on a pas besoin d’une période d’essai (10 ans dans votre cas, c’est déjà bien suffisant…), les contrats étant une anomalie mieux vaut les faire disparaitre, et alors qu’un nouveau fonctionaire coute "plein pot", avec l’ancien contractuel on ne dépense qu’une petite augmentation de salaire par rapport à son ancien salaire. Vous avez gagné dans une loterie avec des dès pipés : pas de quoi être fier…
Et, plus généralement, comme il y a au bas mot 200000 fonctionnaires qui sont officiellement inutiles (et non pas "de trop", parce qu’on pourrait leur faire faire des choses utiles…), vous avez statistiquement une bonne chance d’être en fait un résidu de "traitement social du chômage", un RMIste de luxe, alors que vous êtes pourtant compétent et travailleur (si j’en crois ce que vous écrivez, et j’y crois bien volontiers)… Là encore, pas de quoi être fier.
Quant à votre "partage"… Je note que vous ne proposez pas de partager votre statut, c’est à dire d’en céder une part à un autre. Au fond, vous proposez de partager ce qui n’est pas à vous, sans qu’on touche à ce qui est à vous. Drole de partage. Pourtant, au lieu d’un quart de la population fonctionnaire à plein temps, toute la population fonctionnaire un quart de son temps et dans le secteur privé les 3 quarts restant, serait une configuration sociale plus conforme à vos idéaux affichés. Jamais lu cette proposition chez les "rouges"…
Et votre souci pour les plus courageux et les plus travailleurs, c’est touchant. D’habitude, les "rouges" mettent en avant les opprimés. Est-ce à dire, cher Ben, que vous vivez dans un environnement où les lâches et les fainéants oppriment les courageux travailleurs ? quel portrait de la fonction publique vous nous tracez-là, mon cher, et qui contredit totalement vos propos précédents… Ou bien, derrière votre morgue élitiste de fonctionnaire, n’y a-t-il en fait qu’une grosse trouille, la peur des autres et de leur jugement qui pourrait ne pas correspondre à ce que estimez juste ? Un analyste (gauchiste, pourtant) rapprochait cette trouille du fonctionnement peu sécurisant de l’éducation nationale, trop sélectif et pas assez éducatif. A méditer, surtout dans le contexte actuel.
La responsabilité de l’éducation nationale serait alors encore pire que ce qu’on peut imaginer…
Au fond, Ben, malgré vos anathèmes, l’ultra-libéral c’est vous : Vous proposez en fait de privatiser le poste de travail, de rendre chacun comptable seulement devant lui-même et sa concience de son travail et de sa valeur, avec la garantie que ça vaut au moins deux fois le SMIC… Notez que vous n’avez pas besoin d’un état pour ça : il y a suffisamment de militants "rouges" pour faire un test grandeur nature. Bon courage…
"Si nous voulons conserver un minimum de crédibilité à l’extérieur, redevenons sérieux.On dit que le ridicule ne tue pas."
M. Lambert, n’êtes-vous pas l’un de ces sénateurs qui votèrent la prorogation d’un an de leurs propres mandats par une loi passée inaperçue fin 2005 ?
Si l’on voulait retrouver un peu de crédibilité, M. Lambert, ne faudrait-il pas que les représentants du peuple n’abusent pas de leurs mandats pour s’accorder de tels avantages sous prétexte d’impossibilité de tenir les scrutins en 2007 ? connaissez-vous d’autres démocraties où des membres du Parlement prorogent ainsi la durée de leurs mandats ?
Si l’on voulait retrouver un peu de crédibilité, M. Lambert, ne faudrait-il pas que les représentants du peuple respectent la durée du mandat donné ?
Peut-être suis-je l’un des rares imbéciles à avoir remarqué cette loi et à m’offusquer de sa promulgation mais j’ai bien peur qu’elle ne signe à elle seule toute les limites du système que vous défendez.