La persistance de la violence dans les quartiers sensibles m’oblige, en conscience, à dire que je crois à la nécessité de marquer une fermeté inflexible de la puissance publique comme condition du rétablissement du dialogue. Et non l’inverse.

S’il est vrai que ces flambées de violences résultent à l’évidence d’un urbanisme insensé, d’une immigration non maîtrisée, d’une situation de l’emploi dégradée, d’une perte de repères et de valeurs inquiétantes, il demeure qu’il n’y a pas de démocratie, de liberté, d’harmonie sociale possibles sans respect mutuel entre chaque personne qui forme notre communauté nationale. En conséquence, tous ceux qui cassent, qui brûlent, qui blessent, qui tuent ne doivent attendre aucune bienveillance de ceux qui ont en charge la sécurité.
Le retour immédiat à l’état de droit est la première urgence, la première exigence. Et l’usage de la force publique est non seulement légitime mais un « devoir d’Etat » pour le Gouvernement.
Le calme revenu, la sécurité rétablie, le respect entre tous retrouvé, alors un dialogue sincère et loyal, pourra être renoué. Pas avant ! L’écoute mutuelle permettre alors à chacun de s’exprimer, de dire ses rancoeurs, ses aspirations. Des décisions majeures s’imposeront. Démolir ces cités inhumaines. Répartir sur le territoire, et pas seulement en Ile de France, la population sans lien professionnel avec son lieu actuel de résidence. Oui, il faut clairement changer la politique de peuplement qui a consisté depuis 30 ans à concentrer toutes les difficultés humaines au même endroit.
Il y a tant à dire sur le sujet. Et ce Blog est fait pour recueillir votre point de vue.
Il demeure qu’au point où nous en sommes, il ne peut y avoir, sur les lieux de conflits, aucune discussion possible sans le rétablissement préalable de l’ordre et de la sécurité.