La tergiversation du Gouvernement à propos de la SNCM m’agace profondément et blesse l’idée que je me fais d’une vraie et solide gouvernance de mon Pays.

A tort ou à raison, – à mon avis à raison, – la privation a été décidée, elle doit donc être menée à son terme sans délai et sans faiblesse. Quelques soient les protestations des syndicats qui défendent des intérêts sans doute légitimes mais corporatistes et totalement déconnectés de l’intérêt général.
Pour moi l’Etat doit toujours se comporter comme un souverain ou comme un vrai père de famille : quand sa décision est mûrement réfléchie et prise, rien ne doit plus l’arrêter, sauf à perdre son crédit, son autorité et la confiance qu’on lui porte.
Je ne parle même pas des graves dommages financiers causés aux finances publiques par cette confusion générale et que je vais m’appliquer à chiffrer comme rapporteur « transports » au Sénat.
Quand est-ce que les gouvernements consentiront enfin à gouverner la France ?