La situation politique en Allemagne m’inspire cette provocatrice expression. La coalition éventuelle entre la CDU-CSU, les libéraux et les verts a été qualifiée de « jamaïcaine » par référence aux couleurs du drapeau de ce Pays. Le prévisible échec de cette alliance hétéroclite nous ramène à l’éventualité plus logique, dans la tradition allemande, de « la grande coalition » entre les CDU-CSU et le SPD. Même si celle-ci piétine à raison du duel Merkel-Schröder.
Ce couple infernal me fait penser aux danseurs de tango. Un pas en avant, deux pas en arrière. Un pas à gauche, deux pas à droite et inversement.
Comment gouverner l’Allemagne, l’Europe, vers quel cap les conduire ? Peu importe. Seul le maroquin compte. Appartenir au gouvernement, telle semble aujourd’hui l’unique préoccupation de la classe dirigeante allemande.
Attention les amis, les percussions des extrêmes commencent à gronder. Méfiez-vous qu’ils ne viennent, bientôt, perturber vos stériles pas de … tango jamaïcain !
Oui, il serait temps de se mettre à danser la marche (en avant bien sûr !) plutôt que le tango ! Ds la marche, il y a plus d’énergie et moins de "laisser -aller " !!!!Ceci est valable pour la France : il nous faut aller de l’avant ! Réveillons-nous !
travaillons !
Alain bonjour.
Le tango Allemand prépare éventuellement la france de demain (1 président de droite une chambre de gauche). Depuis Raymond barre la france constitutionellement s’éloigne des français (les politique sont loin du terrain malgré les recontres des sections. L’administration ment aux politiques, je le vois en Alençon. Demain la campagne seras rude, aurons-nous les soldats pour sauver la FRANCE ???????????????.
Patrick Lamoureux.
Deux blogs d’avance, s’il vous plaît, Monsieur le Ministre !
1) Vous encouragez nos amis allemands à constituer une Grande Coalition Gauche-Droite. Cela est, en effet, dans leurs traditions. Espérons (pour eux) qu’ils vous entendront.
Mais nous, en France, qu’allons-nous entendre ? Le scie habituelle sur "les grandes démocraties modernes qui ne peuvent se gouverner qu’au centre " ? Ou l’autre rengaine : "vérité en deçà des Pyrénées (en Béarn, par exemple), erreur au delà" ?
Que direz-vous ?
Et, si vous voulez bien, un autre pas en avant (la valse après le tango) : la couverture des élections allemandes par les médias chez nous a bien été un chef d’oeuvre de nullité. A trois mois du référendum raté, ils ont déjà oublié leurs belles résolutions sur la nécessité d’une pédagogie européenne.
Comment pensez-vous convaincre les journalistes qui vous lisent (il y en a sûrement) de manier à l’endroit leur lorgnette médiatique ?
« Appartenir au gouvernement, telle semble aujourd’hui l’unique préoccupation de la classe dirigeante allemande », dis-tu. Heureusement que ce n’est pas comme ça chez nous 😉