La Luciole, lieu de création et d’innovation sonores depuis 15 ans, labellisée Scène de musiques actuelles, dès 1996 par le Ministère de la Culture a opéré sa mue. L’inauguration de l’extension s’est ainsi tenue, ce samedi 6 septembre, à 18h30. Retenu par une obligation familiale, il est revenu à Christophe de Balorre, vice Président du Conseil général, Président de la sixième Commission (Éducation, culture et sport) de prononcer mon discours.
Allocution de Monsieur Alain Lambert, Président du Conseil général de l’Orne
Inauguration de la salle de concert La Luciole
Samedi 6 septembre 2008, 18h30
« La musique avant toute chose »
Je vous prie, tout d’abord, d’excuser l’absence de Monsieur le Président du Conseil général, retenu par une obligation familiale de dernière minute.
Il ne fallait pas manquer d’audace pour installer en Alençon, dès 1994, un café-musiques, tout dédié aux musiques actuelles et à leur diffusion. Pourtant, la Luciole a pris son envol pour illuminer et charmer la belle cité des Ducs. Une programmation dense, éclectique et une vitalité magique ont conquis non seulement la jeunesse, mais encore des milliers de coeurs et d’oreilles, venus toujours plus nombreux, en quête de partage, d’émotions et de vibrations.
Cette salle de concert professionnelle, unique sur le territoire ornais a été labellisée « scène de musiques actuelles structurantes » par le Ministère de la Culture dès 1996. Ecrin de surprises, de magie, délicieux agitateur de sons et de pulsations, la Luciole est, je crois juste de le rappeler, le fruit d’un succès collectif, d’une relation de confiance entre de multiples compétences et corps de métiers, la symphonie espiègle et tonique, échappée d’une partition parfois complexe, délicate mais passionnante ! Je veux, ainsi, remercier et féliciter très chaleureusement les artisans du projet original, ceux de sa mue, opérée en dix-huit mois.
Aujourd’hui, rock, jazz, folk, rap, electro, pop rassemblent toutes générations au sein de ce vaisseau, aux lignes inédites et contemporaines. J’entends déjà les rythmes et palpitations, le déchaînement métallique des basses et guitares, Ce flux inextinguible d’énergie, d’innovation et de joies, le velours et la suavité de ces voix humaines fragiles, enchanteresses, envoûtantes. Je veux m’en réjouir, ce soir, au nom du Conseil général de l’Orne qui accompagne financièrement l’Association Euréka-la Luciole, depuis huit ans.
Le Conseil général est le principal acteur institutionnel du paysage culturel ornais, soucieux de vous offrir, des équipements et spectacles de qualité, de créer du lien autour de ce message, de ce trésor universel qu’est la musique, de soutenir et valoriser la création, l’inattendu, le talent, l’innovation et de renforcer, ce faisant, l’attractivité de notre territoire.
Je clos là mon propos. Chacun attend les notes ambrées et tendres de la chanteuse américaine Grace, en concert, ce soir car, toute la musique que j’aime, elle vient de là, elle vient du blues…
En guise de conclusion, M. Lambert, toujours facétieux, m’a soufflé pour vous, à l’oreille, ces quelques vers aussi budgétaires que sincères :
Prends ton envol, belle Luciole et trouve un vent clément Que de bonnes fées, à l’avenir, veillent à ton fonctionnement, Jamais n’oublie ceux à qui tu dois ton généreux financement.
Merci de votre présence et de votre attention.
Sans contestation, le plus beau discours de la soirée ! Les mots de celui-ci ont illuminé une soirée d’inauguration bien terne. La Luciole méritait mieux !