Dans une courte vidéo, Alain Lambert a souhaité dire quelques mots sur l’article paru dans le quotidien Ouest-France du lundi 16 août 2010 et sur son utilisation de Twitter.
Dans une courte vidéo, Alain Lambert a souhaité dire quelques mots sur l’article paru dans le quotidien Ouest-France du lundi 16 août 2010 et sur son utilisation de Twitter.
Vos explications sont… respectables, Sénateur 🙂
Cher Alain
Tout simplement : très bien.
L’accumulation de desinformations qui se diffuse en permanence nous oblige à prendre de la distance avec les réseaux sociaux auxquels je me suis toujours méfié les considérant comme dangereux politiquement, professionnellement et personnellement
Très amicalement
C’est la presse qui se salit, la démocratie pour sa part est bien vivante sur le web. Une fois encore les « journalistes » n’ont rien compris à ce qui se joue ici.
Je regrette que vous cédiez aussi facilement même si j’en comprends les motifs !
A plus tard !
🙂
Je regrette votre décision. Je ne suis pas persuadé que ce désagrément méritait cette décision. Je peux comprendre toutefois qu’être « accusé » d’avoir manqué de respect pour la religion catholique soit pour le moins déplaisant. Surtout lorsque les gardiens scrupuleux des bonnes manières ne mettent jamais (selon toute probabilité statistique) les pieds à la messe.
J’imagine aussi que la perception par quelques internautes n’a pas pu être la même que par les lecteurs de Ouest France, pas nécessairement tous au fait des réseaux sociaux.
Ceci étant dit, je trouve délirante la proportion prise par ces deux pauvres petits tweets. Voir les sites enchaîner sur cette histoire laisse songeur. On aurait pu penser que l’absence de limite d’espace conduit certains à publier n’importe quoi… mais puisque Ouest France l’a publié dans sa version papier, ce ne serait donc pas ça. Votre conclusion, d’ailleurs, sur les deux rédactions est sibylline, volontairement j’imagine.
Welcome back Monsieur le Sénateur !
Au fil de mes lectures sur le net, je suis tombé sur cette nouvelle. N’étant pas un « local », je ne vous connais pas, mais, avoir un blog (depuis 5 ans !), être présent sur Twitter (et actif !), je baisse mon chapeau car il ne s’agit évidemment pas là de l’image que présentent d’ordinaire les membres de votre génération.
C’est rare pour la classe politique Française, et aussi… précieux, car comme vous le dite, il s’agit d’un espace de vie comme un autre. Celui-ci continue de se développer à vitesse folle (je pense qu’il ne sera pas présomptueux de dire : plus vite que l’Orne).
Je trouve dommage de quitter Twitter. Je comprends néanmoins que les électeurs de votre département lisent d’avantage le quotidien local qu’ils ne suivent les informations sur twitter. L’enjeu n’est pas le même. Enfin, c’est dommage quand même.
Bravo en tous cas d’avoir joué le jeu !
A quand un ministre du web ? (qu’il faudra autoriser à twitter 24/7, si les journalistes donnent leur précieux veto… bien sûr).
Ca aurait quand même pu être pire… On aurait pu vous surprendre à twitter pendant votre revue de presse matinale (en pleine lecture de Ouest France / Sacrilège !!!) ! Voilà qui aurait sans-doute mérité un article sur Mediapart.
Merci pour cette vidéo.
Moi aussi je regrette votre décision, vous renforcez le pouvoir des médias !!!
J’espère que vous ne renouvellerai pas votre abonnement à Ouest-France et que pleins de gens feront de même !!!
Amicalement
Ce que je me rend compte et que votre mésaventure confirme, c’est que loin d’être un outil de proximité avec le politique, les reseaux sociaux servent souvent à vos opposants pour tourner vos tweets en preuve à charge contre vous (je me rappel de l’épisode de la photo de villepin piétiner par des jeunes UMP sans doute plus par humour que par esprit de vengeance et dont de nombreux journalistes ont fait une affaire d’Etat).
Au final, à ne pas laisser des espaces de liberté et de discussion sans contrainte, c’est le regne de la com et de la langue de bois qui va s’instaurer ou alors le recours systématique à l’anonymat, pas sûr que la démocratie y gagne.
En tout cas, je suis heureux que quelques stupides journalistes en manque de scoop n’est pas mis fin à votre soif de discussion.
On imagine que vous avez sollicité un droit de réponse auprès du journal. Il est dommage de devoir brider sa liberté d’expression parce que certains ne se privent pas d’apporter une publicité à des paroles qui condamnent à tord un comportement des plus normal, même pour un élu, qui plus est le seul, à ma connaissance, à avoir une charte associée à son compte Twitter !
Je trouve tres appréciable pour la societé et les citoyens que les hommes politques soient au courant des NTIC,qu’ils utilisent les reseaux sociaux. Cela les rend abordables aux francais. Encore plus lorsqu’il s’agit de sénateurs élus au suffrage indirect. Qui connaît les siens?
Alors qu’Alain Lambert, membre de. La chambre haute du parlement se met sur Twitter, un blog, Facebook ou myspace ou encore je ne sais quel réseau social, c’est excellent pour la politique. Cela rèconcilie les francais avec un monde jugé souvent trés éloigné de la realité.
Avec Alain Lanbert nous une personnalité reconnue du monde politique, ancien ministre, et je passe sur nombre de ses fonctions mais aussi èlu local commente l’actualité partage ses impressions, non en demagogue mais en grand serviteur de l’Etat, on ne peut qu’apprécier.
Et cela fait du bien de savoir qu’une telle personne – combien sont-ils à le faire – parle de ses enfants, de son quotidien, utilise le web pour promouvoir son département même (et surtout) de maniére humoristique..
Alors qu’un journaliste en mal d’inspiration essaie de buzzer sur un non événement qui justement rend le personnage sympathique. C’est petit. Mesquin et contribue á dévaloriser les hommes politiques qui sortent de leurs tours d’ivoire.
Je suis concerné car l’un de mes tweets a été repris par le « journaliste » en question au premier degré.
Oui il faut se méfier des reseaux sociaux. Il faut se mèfier, pardon pour mes amis journalistes que je sais intègre, des dérives, des coupures, des tranches de phrases reprises hors contexte.
Monsieur le ministre, merci de votre prèsence sur le web, merci de votre franc parler, merci de faire partie des personnes que je considére comme intégres et à la fois proches des francais, alors continuez à twweeter, ecrire, nous interroger. Nous vous soutiendrons. Et ce n’est pas une question d’opinion politique, c’est une question de principe car jusque là je ne vois pas ce que vous avez dit sur les reseaux sociaux de condamnable.
Il y a encore un an, je ne croyais pas possible d’éprouver de l’amitié pour un sénateur UMP. Twitter a rendu ça possible.
Hé ho ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis. Alain Lambert et moi n’avons pas gardé les vaches ensemble. Il n’empêche que j’aimais beaucoup ces moments de connivence. Nous aurions pu garder les vaches ensemble et regarder, assis sur le talus, passer la société.
J’espère vous revoir bientôt !
Bien que je ne pratique pas Twitter, votre retrait me gêne car il donne la victoire à la presse-papier, même quand il ne s’agit en réalité que de papier-toilettes.
Je pense néanmoins que vous aurez bientôt à coeur de revenir sur cette décision. En tout cas, je vous y encourage !
Je peux comprendre votre déception, mais…
Cette distinction que vous faites entre sphère numérique et presse me paraît étrange. Avez vous vraiment pensé que vous étiez dans un espace de connivence imperméable à l’extérieur ? La politique est certes une carrière difficile où on n’est pas à l’abri des coups, mais il me semble assez facile de tout remettre sur le dos des journalistes.
Monsieur le Sénateur,
Ne laissez pas un journaliste gauchissant vous priver de twitter… Evoquez une émotion pendant une messe est une chose naturelle.
Les chrétiens américains partagent naturellement leurs émotions. C’est un acte de générosité. De partage. M. Zukenberg (fondateur et président de Faceboob) parle de gift economy.
@xmoisant, chrétien sincère, a twitté pendant son mariage devant un chœur de scouts pour partager son émotion
Vous êtes dans l’époque, ne laissez pas un journaliste revanchard vous priver de twitter…
Cher Monsieur le Sénateur,
Jeune prêtre diocésain, je suivais avec joie vos interventions sur Tweeter. Je regrette l’ampleur qu’a pris cette histoire, et je vous donne pour ma part, bien volontiers, l’absolution ! ( bon, en toute rigueur de droit, on ne peut pas confesser sur Internet ! )
Je me suis réjouis que vous puissiez assister à la Messe du 15 août, et qu’en plus, vous en fassiez part publiquement, avec simplicité.
Il faut vraiment croire que l’actualité soit creuse ( pourtant, il y aurait de quoi dire sur le drame du pakistan ) pour que nos amis journalistes viennent vous agacer là dessus.
J’espère que vous reviendrez !
En attendant la joie de vous rencontrer peut être un jour sur Paris, je vous assure de ma prière, pour vous, et tous ceux qui servent le Bien commun, comme élus de notre pays.
Abbé Grosjean ( abbegrosjean sur tweeter… )
mon dernier Twitte:
« Ne nous quittez pas! J’ai connu Twitter grâce à vous, mon premier Twitte a été pour vous! @alainlambert ne quittez pas Twitter! »
La lecture de ces 11 commentaires, unanimes sur le fond, me réconforte. Pas un seul soutien à ce « journaliste » de Ouest-France, journal-papier que j’ai pourtant connu sérieux.
Tous ceux qui reconnaissent le Sénateur Alain Lambert comme l’un des hommes publics français les plus estimables ont confiance que l’incident créé par ce faux évènement n’aura pas raison de sa passion pour la démocratie. Je suivrai son blog avec encore plus de constance. Merci à lui.
Si vous acceptez de faire de la pub pour un site raciste, vous ne verrez sans doute pas d’inconvénient à ce que je pose la mienne également.
Merci d’avance.
Sur http://drapeau-noir.over-blog.fr on ne se cache pas derrière un terme générique, on annonce la couleur !!
NDLR : Votre accusation est incompréhensible mais comme ici on ne censure pas on vous met en ligne sans illusion sur la considération que vous en tirerez.
Regardez mieux ce que vous laissez passer, ce n’est pas parce qu’un site contient le mot « infos » dans le titre qu’il en est un…
NDLR : Cessez de nous donner des leçons et dites nous tout simplement le commentaire que nous devons supprimer.
De tout malheur, il sort quelque chose de positif : je viens de découvrir que vous étiez mon Sénateur !
Je ne suis pas fondamentalement du même bord politique que vous, mais pourtant vous m’êtes soudain extrèmement sympathique.
Un point sur Internet qui m’étonne, toutefois : vous lisez clairement les mauvais Blogs ! les seuls retours que j’ai eu dans mes Flux RSS ou sur Twitter sur cet incident était de blogueurs étonnés et un peu choqués par l’article de Ouest France qui mélangeait allègrement tout et n’importe quoi (voir Korben ou Techcrunch).
Certains média assimillent Twitter à un SMS, ce qui n’a rien à voir : dans un SMS, vous adressez un message à une unique personne, vous créez un canal d’échange bidirectionnel avec un seul individu, un peu comme un coup de téléphone : je peux comprendre que cela paraisse un peu déplacé de téléphoner en pleine messe, un peu comme de parler à son voisin ou à sa femme pendant le sermon du prêtre. J’attends d’ailleurs le prochain article de Ouest France qui recensera les différents appartés que les gens font à la messe, en publiant les noms et les professions de tous les gens qui le font chaque dimanche.
Ici, il ne s’agit pas d’un SMS, mais d’un message sur Twitter, qui, même s’il prend la même forme (140 caractères), n’est jamais fait dans le même esprit. Avec un post Twitter, vous ne vous adressez pas à un individu, vous ne discutez pas avec votre voisin : vous publiez un état d’esprit, une pensée, un sentiment centré sur vous et votre environnement qui a tout à fait sa place à la messe, ou le temps est pour tous celui de l’introspection, de la fête, du chagrin, bref celui du partage d’une émotion avec votre dieu et vos co-paroissiaux.
En tant que catholique pratiquant, je vous le confirme, twitter (raisonnablement) à la messe est tout à fait approprié, vous devriez continuer. Car le principe d’une messe, c’est le Partage, et quoi de mieux qu’un réseau social pour ce faire ?
Les gens, comme ce journaliste de Ouest France, qui confondent SMS et Twit, n’ont probablement jamais envoyé de SMS de leur vie, ou jamais Twitté de leur vie : les deux n’ont rien à voir… Par principe, personne ne peut vous répondre sur Twitter !
Bravo Pierre « De tout malheur, il sort quelque chose de positif : je viens de découvrir que vous étiez mon Sénateur !
Je ne suis pas fondamentalement du même bord politique que vous, mais pourtant vous m’êtes soudain extrèmement sympathique. » c’est ce que je disais dans mon commentaire précédent. Mieux vaut un homme politique/élu abordable que dans sa tour d’ivoire !!
monsieur l’abbé..merci de nous avoir montré aussi un peu de tolérance. le Dieu auquel je crois est d’abord un Dieu d’Amour et non d’exclusion..
Cher monsieur Lambert,
Vous ne devriez pas céder à ceux qui veulent occuper le terrain totalement par le biais des réseaux sociaux en vue de la présidentielle 2012.
La stratégie de certains médias et leurs amis de gauche a déjà commencé. La machine a broyer les cerveaux est en route, leur propagande fera le reste.
Bien cordialement.
Monsieur le Sénateur,
Vous devriez demander à ces mêmes journalistes de faire de la vraie information (chômage, crise, politique) au lieu de se contenter de faire de la relation dans ces domaines.
S’ils étaient vraiment ce qu’ils prétendent être, je ne pense pas qu’ils auraient beaucoup de temps à passer sur Twitter pour faire leurs choux gras de phrases sibyllines.
L’attachement de la presse écrite au capitalisme est tellement évidente qu’il me rend malade!
Vous auriez pu passer outre ce verbiage de remplissage pour rester à votre image et laisser dire ces faiseurs de lignes.
Cordialement,
Laurent
« Le jour où il n’y aura plus moyen de faire une bonne action ou une oeuvre d’art sans risquer le bagne ou tout au moins le pilori, il est clair que le monde sera gouverné par des journalistes et que le déluge de merde sera sur le point de commencer. Il y a des moments où il me semble que nous y sommes déjà. » (Léon Bloy)
Ah ces vilains journalistes !…
Il en est chez eux, comme dans chaque « confrérie » :
Il y a des journalistes honnêtes et compétents qui exercent dignement leur métier et d’autres qui ne méritent pas d’avoir une carte de presse.
Tout comme il y a des bons et des mauvais politiciens, des bons et des mauvais avocats, des bons et des mauvais mécaniciens, des bons et des mauvais médecins…
Arrêtons de généraliser et d’accuser, sans distinction, l’ensemble d’une corporation qui est l’un des garants du bon respect de nos libertés.
Il y’a quelques lunes Monsieur le Ministre, vous m’avez « enseigné » qu’il ne fallait pas abandonner ses idéologies parce des crétins avaient eu le pouvoir de remettre en question quelques convictions ou principes.
Vous m’écriviez en NB sur votre blog que la vie est belle mais que le monde est sans doute pourri et qu’il ne fallait pas se laisser aller par ce genre de considération.
A ce moment là, Monsieur le Ministre, j’étais désespéré et pourtant, par votre message, vous m’aviez redonné espoir.
Je ne suis rien par rapport à vous M. le Ministre, mais je reste un de vos aficianodios le plus sincère alors que je suis fondamentalement de gauche.
Pourtant, j’aime votre esprit libre, votre franchise et votre courage et je me reconnais fondamentalement plus en vous qu’en la plupart des politiques de notre pays.
Vous apportez par votre expérience et votre vision des choses, une évolution des mœurs et des outils de communication à l’intention des citoyens que nous sommes. Vous enseignez modernité et savoir vivre alors que tous vos contemporains politiques n’entrainent que réclusion à perpétuité et conservatisme idéologique, qu’ils soient de droite ou de gauche d’ailleurs.
Et je n’ose même pas écrire qu’effectivement, la droite française est entrain de faire du racisme et de la xénophobie, une politique française d’Etat…
Si vous avez été blessé par l’article de Mickaël Louédec, de Ouest-France, alors je vous comprends. Mais M. le Ministre, est-ce-que parce qu’un abruti de service, cherchant simplement à faire du chiffre pour son journal, peut vous empêcher de reprendre le cours de votre vie et de nous empêcher d’échanger avec un Sénateur de la République et ancien Ministre du Budget du gouvernement Raffarin ?
Monsieur le Ministre, mesurez donc à sa juste valeur, non pas la perte de votre bouderie mais principalement, la perte des enseignements que vous apportiez par nos échanges quotidiens.
En tant que citoyen, je revendique le droit de continuer à disposer de nos échanges sur Twitter.
Monsieur le Minsitre Alain Lambert, c’est bien simple, avec nos échanges, je n’avais plus besoin de cours d’éducation civique. Avec nos échanges, j’apprenais chaque jour plus à aimer et comprendre mon pays que l’éducateur qui aurait pu me remettre sur les rails de la République.
Du fond du cœur M. le Ministre, vous symbolisez une droite Gaulliste et Républicaine, une droite pragmatique et démocratique.
Si vous vous taisez aujourd’hui, sur twitter ou sur votre blog, que restera-t-il de la France de Nicolas Sarkozy ?
Une France ruinée, une France Raciste et Xénophobe comme commence à nous cataloguer certains journaux et institutions internationales, une France de la peur et de l’intolérance, une France qui a perdu son image, son visage et ses fondamentaux.
Vous représentez le visage de la France profonde. Un érudit, un sage qui comprend et côtoie ses semblables. Vous enseigner la bonté et la sagesse et surtout l’équilibre entre les citoyens. Par l’humour, vous rassemblez. Par l’intelligence, vous enseignez.
Par la force des choses et le droit des citoyens, vous êtes devenu une alternative à la politique xénophobe de Nicolas Sarkozy et j’apprends par accident que vous boudez et que déjà, vous vous taisez.
Bon Dieu Monsieur le Ministre, Soyez un homme !!!
Et comportez-vous comme tel. Soyez le premier de droite à défendre l’image de la France parce que l’idiot élu est entrain de la bafouer…