Alain Lambert a été invité hier par Michel Field à participer à l’émission « oui-non ».
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20100421_18H30
envoyé par orne61. – Regardez les dernières vidéos d’actu.
Des niches fiscales en CDD.
Voilà une idée qui paraît excellente et qui pourrait être mise en œuvre rapidement.
Attendons de voir quel écho lui sera donnée en haut lieu.
Mais patience!…patience !…
L’urgence du moment c’est…une loi d’interdiction totale de la burqa.
Chacun son tour!
comme d’hab
on cause de tout sauf de ce qui pourrait solutionner 80% des problèmes de ce pays
L’EMPLOI!
tout le reste est bla bla
pour les niches fiscales? remise à plat totale
Monsieur le Sénateur,
1) le principe de précaution est une ineptie. Si nous l’avions toujours appliqué nous serions dans les grottes en espérant ne pas être mangés par les lions ou renversés par les bisons ;
2) Votre formulation accrédite l’idée que la solution passe par l’augmentation des impôts et qu’elle ne peut se faire que si l’on augmente aussi les impôts sur ceux qui en paient déjà 50% de leurs revenus. Je ne partage pas cet angle d’attaque du problème qui doit d’abord et avant tout passer par la réduction des dépenses, vous allez finir par me faire douter de votre volonté en la matière ;
3) les niches ne sont pas des dépenses, ce sont majoritairement des directions dans lesquelles on envoie les investisseurs à la place de l’État et qui feraient la plupart du temps mieux de s’abstenir. Il faut cesser de faire croire que ce sont uniquement des avantages, il s’agit surtout d’un levier de l’État pour modifier l’allocation normale et raisonnable du capital ;
4) La répartition – seule – est une voie inadaptée à l’environnement économique des prochaines décennies, caractérisé par une croissance plus faible (moindres cotisations), une dynamique démographique défavorable, une espérance de vie croissante… Il faut regarder la réalité en face et proposer l’équivalent de l’IRA (Individual Retirement Account) US qui permet au salarié d’abonder l’apport de l’entreprise dans un plan défiscalisé jusqu’à son terme bénéficiant du levier des intérêts composés et investi dans l’économie dans des fonds de pensions qui soutiennent les entreprises, à la différence de l’assurance vie qui joue en France à plein son effet d’éviction en envoyant majoritairement les capitaux dans les OATs gonflant la dette sans bénéfice économique, bien au contraire. Il faut avoir le courage de citer le cas du Chili qui depuis qu’il est passé à la capitalisation a désormais plus d’une année de PIB dans les fonds de pensions de ses bénéficiaires au lieu de la France qui affiche bientôt une année de dette (sans parler des 700 milliards de retraites de fonctionnaires non provisionnée)…
Enfin, mais pas sans importance, aucun véhicule qui n’offrira(it) que la sortie en rente (comme les actuels) ne trouvera grâce auprès des épargnants qui veulent pouvoir transmettre leur capital s’il en reste !
Mes respects.
@Fran6 :
Entièrement de votre avis pour considérer que L’EMPLOI devrait être la priorité des priorités.
Sans mesures innovantes, énergiques et efficaces pour améliorer concrètement le taux d’emploi (des vrais de vrais,à temps plein, rémunérés correctement), le reste n’est que colmatages, rustines, pis-allers, effets de manches, poudre aux yeux et bla bla.
@ Fran6 & Soularue. L’EMPLOI, Ah…
Mais l’emploi privé ne se décrète pas ! Seul l’emploi public, qui détruit deux emplois privés pour chaque poste de fonctionnaire créé – il faut bien que le privé le finance – peut se décréter par signature des ronds de cuirs de l’ENA.
L’emploi privé est essentiellement la résultante d’une bonne compétitivité du secteur privé. Baissez les charges sociales et salariales de 75% en réduisant fortement le train de vie de l’État et le gouffre des dépenses sociales et l’emploi mettra dix ans à s’améliorer doucement et le pouvoir d’achat des salariés croitra. C’est le temps qu’il faudra ou faudrait à nos entreprises pour inverser la tendance, relever la tête, améliorer la qualité des produits, redevenir compétitives avec beaucoup de travail de tous, depuis les patrons, les ingénieurs, les contremaitres, les ouvriers. C’est cet effort fourni par les allemands depuis une décennie qui fait qu’ils sont excédentaires et pas déficitaires de 50 milliards sur la balance annuelle des paiements du commerce extérieur.
Le drame de notre pays est que les français pensent que l’État crée l’emploi. La seule chose que l’État fasse, comme dans tous les pays où sa sphère d’influence est excessive, c’est que plus il taxe, plus il règlemente, plus il conforte les corporatismes, plus il s’immisce dans la sphère contractuelle privée, moins il crée d’emplois. In fine, il limite la concurrence, l’esprit d’innovation et nuit à la compétitivité ; il crée – en fait d’emplois – un chômage de plus en plus massif comme nous le connaissons depuis 30 ans.
Mais comme rien ne va, ou plutôt comme tout se détériore depuis trente ans, continuons d’appliquer les mêmes recettes, i.e. plus d’impôts, plus de redistribution, plus d’assistanat, plus d’État, plus de règlements, plus de fuite des talents et des capitaux, cela nous réussit tellement qu’il faudrait être idiot pour changer. non ?
Juste vu le passage d’AL sur rue 89. On a beau dire, il est remarquable! Même si sur tel ou tel point, je ne suis pas d’accord, il y a une qualité de présence qui devrait être exploitée.
Sur le fond, il nous faut un nouveau candidat, aujourd’hui seul Fillon, malgré ses insuffisances est possible…
Sinon, oui aux manips fiscales envisagées (bouclier, ISF, tranche sup).
Parfaite réflexion LIBERAL, mais comme il y a plus de cigale que fourmi, le système est parfait pour faire mieux que les grecs.
@ Libéral :
Vous caricaturez nos propos et vous me prêtez sans justification des arrières pensées que je n’ai pas.
OUI, l’EMPLOI, Ah!… est la priorité des priorités pour sortir du climat de défaitisme et d’angoisses (bien entretenues par le pouvoir et les media) dans lequel est plongé notre pays et pour permettre a terme de financer les investissements, les retraites etc…
Et si effectivement l’emploi privé ne se décrète pas il peut être encouragé par les politiques menées.
Avec sans doute une arme indispensable et essentielle pour que l’emploi redémarre en France : LA CONFIANCE
Que l’opposition n’accorde pas sa confiance au Chef de l’état (qui pense, parle et agit comme chef de sa majorité) cela se comprend.
Mais aujourd’hui sa propre majorité ne lui accorde plus clairement et largement sa confiance.
je suis en grande partie d’accord avec votre réflexion, Libéral mais encore une fois, il se décrète pas car on cherche pas à le faire (pour l’emploi) pourtant les niches sont hyper nombreuses
causons autour de mon métier, je suis bardeur/couvreur, j’ai pourtant besoin de MO (5) mais impossible à trouver, ensuite à financer, ensuite à garder, le tout avec une peur au ventre de tout perdre et pour finir, impossible d’avoir un dialogue avec qui que ce soit
quand vous arriver enfin a chopper un politique, il ramène tout à sa personne
pire, je me dis de rien faire pour le moment car tel que c’est parti, la gauche repasse en 2012 alors autant pas prendre de risques! ils vont encore nous casser la barraques, nous avons tout les vices!
pourtant cher ami, rien que pour la R Parisienne, ils nous manquent 5 000 couvreurs, le même chiffre est en train de monter rien que pour les poseurs de plaques photovoltaÏques
et là, je vous donne que deux métiers, les freins sont multiples pour nous empêcher d’embaucher, j’ai donner quelques thèmes plus haut pour résoudre…
n’oublions pas et faite le calcul, un chômage ramener à 5% et tout est résolu, même les retraites
cela ne vaut il pas le coup (cout) de voir cela de plus près?
bah non, jour après jour, nos dirigeants nous jouent l’adage des trois singes
cordialement