Le sculpteur espagnol, Carlos Mata a choisi le Haras du Pin, comme écrin pour ses oeuvres atypiques, d’une densité et d’une beauté singulières. Quel plaisir de déambuler dans cette somptueuse Cour d’Honneur, en compagnie de cet artiste, si humble, si serein, au gré de ces chevaux, de ces taureaux de bronze, coulés à même la vie, à même les bonheurs, les souvenirs… La vocation de Carlos Mata est précoce. L’été de ses huit ans, il est ébloui par l’atelier d’un peintre flamand. Une vive lumière, toute enveloppée des vapeurs de térébenthine inonde alors la pièce. Son coeur d’enfant n’oubliera jamais cette journée. A vingt ans, le voici quittant Barcelone pour Paris. Son existence prend un tour nouveau. Une visite au Musée Rodin, par une matinée pluvieuse et il succombe à la sculpture. Une discipline difficile, exigeante, qu’il dompte, avec amour et respect, recourant à des techniques quasi ancestrales. Au terme de notre parcours, surgissent les bijoux imaginés et ciselés par Carlos Mata et sa compagne, Margarita Yamats. Un régal pour l’oeil et l’esprit.
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