Selon le Figaro de ce jour : La dette française s’est établie, fin 2009, à 1.489 milliards d’euros, a indiqué l’Insee ce mercredi. Elle a ainsi atteint 77,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2009, contre 67,5% sur l’année 2008. Elle s’est appréciée de 31,7 milliards d’euros sur le quatrième trimestre de 2009. Le déficit public, lui, s’élève à 7,5% du PIB, soit un chiffre moins mauvais qu’attendu, mais toutefois bien supérieur à la limite de 3% imposée par les critères européens du traité de Maastricht. A noter, le déficit des seules administrations locales (Régions, départements, communes…) s’est réduit, passant de 8,7 milliards d’euros en 2008 à 5,6 milliards en 2009. Le déficit de l’Etat s’est creusé, lui, de 62,1 milliards, à 117,6 milliards. Celui de la Sécurité sociale explose à 25 milliards (+24,1 milliards). De manière globale, les recettes diminuent de 4,3% sur l’année, après une hausse de 2,6% en 2008. Elles sont plombées par la chute des impôts sur le revenu et le patrimoine de 16,6%, mais surtout par la dégringolade de l’impôt sur les sociétés de 28,6 milliards d’euros. Du coup, même si «les dépenses progressent au même rythme qu’en 2008», soit de +3,8%, note l’Insee, le déficit s’est creusé, détériorant la situation de la dette. Concernant cette dernière, les trois principaux postes ont contribué à la hausse au quatrième trimestre 2009. La dette des administrations publiques locales a augmenté de 13,9 milliards d’euros, «un rythme comparable à celui observé lors des quatrièmes trimestres des années précédentes», tempère l’Insee. La sécurité sociale, elle, contribue au gonflement de la dette à hauteur de 6 milliards d’euros. La dette de l’administration progresse elle aussi, de 11,7 milliards d’euros.
Le redressement de nos finances publiques devient donc d’une urgence absolue. Nous ne sommes plus face à un problème politique récurrent mais face à un risque démocratique. En effet, l’atteinte aux intérêts vitaux des générations futures commande un sursaut collectif. Des solennités particulières. Des actes forts de démocratie. Il doit en être appelé à la conscience du corps politique tout entier et le placer face à ses responsabilités historiques.
C’est pourquoi la prochaine élection à la Présidence de la République en 2012 ne saurait pouvoir se dérouler sans qu’il soit réalisé 6 mois (automne de l’an prochain) avant sa tenue et rendu public un audit des finances publiques révélant la situation financière exacte du Pays et ses marges de manœuvre s’il lui en reste ! C’est le seul moyen pour que ces élections ne soient pas un concours de démagogie mais, au contraire, un rendez-vous de vraie démocratie, un rendez-vous sincère avec les Français pour décider enfin sérieusement de leur avenir et de celui de la France.
Qu’en pensez-vous ?
L’idée est excellente ! Il faut la porter. Par contre, pourquoi ne pas anticiper et ouvrir plus largement les données enfouies au fin fond des ministères aux citoyens ? De cette manière on obtiendrait plusieurs choses :
– de meilleurs analyses, ou en tout cas plus crédibles, car vu le faible accès aux données on est un peu obligé de vous croire sur parole.
– on ferait progresser la recherche universitaire en sciences sociales sur tous le territoire (plus seulement dans certains lab de recherche parisiens), car on sait très bien que le retard qu’on a par rapport aux anglo-saxons provient largement du fait que l’état confisque les données. Inutile de rappeler l’existence de l’INSEE en contre-argument – les données sont trop incomplètes.
– Enfin, c’est en multipliant les points de vue et les confrontations que l’on arrive à innover politiquement.
Alors oui pour un audit, mais pour qu’il soit crédible commençons par faire la transparence des données. Pas seulement en finances publiques, car de nombreuses politiques publiques ne sont évalués qu’à l’intérieur des ministères! (Ex : carte scolaire, logement etc.)
Suis d’accord. mais qui va conduire cet audit ? la Cour des Comptes ? cela entre dans ses missions, un cabinet d’audit de grande envergure – on sait ce que cela peut donner – et le coût sera exorbitant. Vous n’allez pas créer une commission d’enquête au Sénat pour cela ? – quoique..
Surtout qui sera à même de proposer des mesures pour réduire le déficit lorsque l’on sait qu’en France on ne peut rien changer, même quand il le faut (cf les retraites, l’éducation etc..)un collège d’économistes toutes opinions confondues ?.. des parlementaires capables de dominer les consignes de vote par groupe et voter intelligemment (comprendre, pour le bien du pays au delà des querelles partisanes ? Merci pour vos tweets, en passant !
Rappellons nous que des audits ont été régulièrement faits par les gouvernements précédents, de gauche comme de droite. Très souvent réalisés, certes, après des élections, pour connaître l’état des finances, les marges de manoeuvre pour les années suivantes, et surtout pour montrer à l’opinion publique que, au final, …. les promesses de campagne ne pourront être tenues.
L’état des finances publiques en France est catastrophique. Les points critiques sont connus, les plans d’actions à mettre en oeuvre sont également connues quelque soit le bord politique.
Reste à avoir, collectivement (et pas uniquement les politiques), le courage, la volonté et de l’opiniatreté pour que celà change. Mais, nous en sommes encore très loin, chacun voulant sauvegarder et conserver ses avantages, ses petites habitudes.
Il y a déjà 3 ans, nous nous inquiétions des déficits.
La Cour des Comptes a pondu divers rapports sur la mauvaise gestion de notre pays.
La crise a empiré la situation et on se doute que plus rien ne bougera d’ici 2012.
Nous sommes actuellement menacés d’une dégradation de la note financière attribuée à la France.
Comme l’Allemagne ne viendra pas soutenir la cigale française, il ne restera plus qu’à s’adresser au FMI.
DSK, après son séjour à Washington se fera un plaisir de nous expliquer comment redresser notre pays.
Le Président avait offert un poste en or à son successeur.
D’accord sur le principe de l’audit. Mais je vois deux problèmes :
1) C’est cher à réaliser surtout si l’on fait appel à un Cabinet privé.
2) Sera-t-il utile ? Si le gouvernement prend en compte les solutions qu’il proposera pourquoi pas. Sinon, ce sera un audit de plus pour rien. Mais vu les réactions à chaque rapport de la Cour des comptes, j’en doute! Enfin,les citoyens sont-ils prêts à s’entendre dire que la France peut difficilement financer tout ce qu’ils voudraient ?
L’idée est bonne car la dette et les dépenses ne font qu’augmenter alors que les recettes diminuent et il serait utile d’avoir une vision claire de l’état du pays dont les finances sont catastrophiques (déficit de 7,5% du PIB).
mais est elle suffisante ? un rapport c’est bien mais il faut des actes qui suivent, qu’il serve à quelque chose . De plus qui serait en charge de rendre ce rapport d’audit ?
Je reconnais bien là la première préoccupation d’Alain Lambert,malheureusement ce n’est plus le cas au niveau de nos
gouvernants depuis le très bon Mr Barre,dont AL est l’un des dignes descendants.
Je rassure les inquiets sur le cout d’un tel audit:la Cour des Comptes a la capacité de le réaliser à l’euro prèt et ce dans un délai très court.
Un nombre de fonctionnaires qui augmente 2 à 3 fois plus vite que la population, depuis 30 ans ; des retraites inchangées avec une espérance de vie qui augmentent de 3 mois par an ; on parle d’augmenter les impôts dans l’un des pays les plus taxés au monde : effet déflationniste et baisse d’investissement garantis … On est en train de renouer avec les solutions de 1981 qui avait conduit à la faillite de 1983. Audit, oui ! Mais des solutions seraient mieux ! Quand on entend le discours de Mme Aubry, on mesure qu’on n’est pas sorti du sable : la pauvreté a de beaux jours devant elle
L’audit est rentré dans les mœurs, pour le meilleur et pour le pire. Il laisse croire la volonté de bonne gestion de celui qui le demande. Las! C’est un a priori trompeur.
Car, aujourd’hui, les dépenses publiques continuent de déraper d’abord parce que le comportement des décideurs n’a pas changé.Et ce n’est pas faute d’une augmentation des prélèvements: nouvelles taxes, baisse des remboursements, élargissement des assiettes ou relèvement des plafonds. Propension à engager la dépense avant d’avoir boucler le financement.
Et, pendant ce temps là:
– le nombre de ministres et de secrétaires d’État a cru, avec leurs effectifs et leurs budgets,
– la rémunération du Président a cru, et son train de vie avec,
– les dépenses ostentatoires, les locations d’avions privées,etc.
La liste en serait longue et devrait être exhaustive.
Sur ce seul point des comportements du personnel politique, il n’y a pas eu rupture mais bien continuité.
Alors, oui: je suis sceptique par rapport à l’utilité de l’audit. Et sceptique sur le fonctionnement de notre démocratie.
Avant des considérations techniques,il faut s’occuper des droits de l homme en france.Ce ne sont pas des arguments de droite ou de gauche.Notre démocratie se meure;il n’y a aucun courage à dénoncer cela;il y a une obligation.
« La dette de l’administration progresse elle aussi, de 11,7 milliards d’euros. » Ca, c’est inadmissible, parce que c’est du pouvoir de l’état de réformer son administration. Et il est vrai qu’en région le « millefeuille français » territorial n’est plus supportable actuellement : le rôle des « Pays » est certes sympathique, mais est-ce un échelon indispensable? Que chaque village ait une salle des fêtes neuves, c’est bien, mais en temps de crise? Un audit aussi de toutes les manifestations nationales subventionnées : toutes justifiées en temps de crise? Bref il faudrait raisonner « en temps de crise », (comme on dit « en temps de guerre ») et ce raisonnement là, valable pour une situation à l’instant T, les politiques ne l’ont pas encore fait.
Chaque citoyen pourrait participer à une proposition d’expertise dans son domaine, particulièrement ceux qui travaillant ou ont travaillé dans les administrations publiques ou de grands groupes où l’état a une participation. Ils ont eu accès à des données, des comportements structurels, des routines, facteurs de gaspillage. Mais étant souvent sous devoir de réserve et soumis à la pyramide hiérarchique ils ne peuvent rien dire. il serait intéressant que cette « micro parole » puisse être libérée, libérant ainsi des solutions de bon sens.
La Cour des Comptes : une base qui devrait être revisitée et vulgarisée. Mais si les gouvernants n’en tiennent pas compte, à quoi sert-elle au juste?
Ce qui choque les français, outre le contraste entre le train de vie « ostentatoire » décrit ci-dessus et leurs difficultés quotidiennes: les redondances de services, la fraude pas assez pourchassée faute de moyens(sécurité sociale, allocations) le laxisme (les lois non appliqués comme celle du RSA, des emplois sont refusés en masse mais il n’y a aucune sanction en réalité)etc. Il y a eu trop de nouvelles lois, trop de réformes engendrant des coûts, trop de décisions précipitées où les effets pervers n’ont pas été anticipés.En matière d’audit on rémunère déjà Jacques Attali, je crois… mais…il devrait y avoir des femmes expertes d’un domaine se penchant sur « le panier de la ménagère » de la France, Madame Lagarde ne pouvant être objective…
C’est exactement la réaction que je me faisais il y a quelques jours à la publication des chiffres du déficit.
je crois que le problème provient principalement du comportement de nos élus vis à vis des budgets en général.
pourquoi faire un budget qui prend en compte des hypothèses de croissance farfelues ?
pourquoi la France ne gouverne t elle pas ses finances à la manière d’une entreprise ? (toute proportions gardées, étant donnée l’obligation de service public)
mon entreprise ne se permet pas des dépenses somptuaires lorsque la conjoncture est mauvaise.
et à vrai dire je suis scandalisé qu’a notre époque, apres de multiples déclarations du type « la France est en faillite », qu’un ministre de la République utilise un jet à 116K€! pour une seule réunion! alors que, grâce aux nouvelles technologies, les visioconférences sont accessibles à tout le monde gratuitement, et certainement à la portée intellectuelle des employés des cabinets ministériels.
Peut etre que le moment est venu de remettre toutes les cartes sur la table et changer de priorités ? et il ne faudrait surement pas attendre 2012 pour commencer. a moins que notre exécutif soit juste au pouvoir pour en profiter jusqu’en 2012 vu qu’il faut le reconnaitre, pour 2012 c’est perdu pour NS.
Je demande à Monsieur Lambert du concret. L’audit souhaité ne sert à rien si le pouvoir se contente de bonnes paroles. Fonctionnaire civile au ministère de la défense, j’ai refusé de participer à des détournements et j’ai géré avec rigueur un bureau de marchés. Pour tout remerciement, le ministère m’a licenciée à 56 ans sans droit à indemnités de chômage ni retraite. Je suis chef de famille. Merci de regarder mon site internet http://florence.jarrier.net/ et de m’apporter votre soutien.
cher monsieur Lambert
je viens de lire votre commentaire(dans le figaro) concernant le president Sarkozy qui ne serait pas en mesure de faire gagner la droite en 2012
votre commentaire est méchant,êtes vous en train de vous venger par ce que vous n’avez pas obtenu la présidence du sénat,la présidence de la cour des des comptes….en fait que vous n’ayez rien obtenu du président….même pas un poste de ministre ,pourtant cher monsieur votre attitude lors des régionales de 2010 ne fut pas des plus correct…..
quand a Fillon ,Jupé et Raffarin ils sont bien plus loyal que vous ,cher monsieur Lambert, Dominique de villepin vous tend les bras ,sans vous il va être bien seul….
en tout cas cher monsieur votre commentaire est déplacé ,et lâché,si vous avez quelques chose a reprocher a Sarkozy et a l’ump ,ayez du courage, de leur dire en face et pas par médias interposés c’est de la lâcheté, cela s’appel le courage et là vous en êtes dépourvu ,par contre Sarkozy, lui est loin d’en manquer…..et j’espère que votre commentaire lui sera indiffèrent…(j’en suis sure)
cordialement
Béatrice le coz
adhérente ump depuis 2005 et a jour de cotisation….
beatricelecoz@orange.fr
J’ai longtemps cru que l’apanage de la « gauche » était la « générosité » et l’absence de gestion des dépenses publiques et cru que la capacité à maîtriser les finances était une qualité de droite. Je vais finir par croire que la droite ne sert qu’à aider la caste du top 1%, la seule frange de la population qui augmente ses revenus, non par son talent (sinon, nous ne serions pas « en crise »), mais uniquement grâce à un rapt organisé (le mot est fort, mais je le maintiens) tant par les hommes politiques que par ceux qui détiennent le pouvoir, à savoir les financiers.
Derniers exemples en date:
http://textes.droit.org/JORF/2010/0…
http://textes.droit.org/JORF/2010/0…
Au moins, on sait que l’augmentation du prix du gaz ne fait pas que des malheureux !
Comment parler de hausse du pouvoir d’achat, alors que les « dépenses contraintes » (logement, alimentation, chauffage, etc…) augmentent bien plus vite que l’inflation ou le pouvoir d’achat ?
Pour faire simple: nos dirigeants (quels qu’ils soient: politiques, top management des grandes entreprises, financiers) sont incapables d’innover, et afin de garantir les hauts rendements qu’exigent les grosses fortunes, la seule méthode est la spéculation, l’hyper-bulle sur tous les produits de première nécessité. Ils sont nombreux les chemins qui mènent à la poche des grands actionnaires…
L’idée est certainement excellente mais à condition de ne pas se servir d’une présentation partisane des chiffres pour en faire des arguments politiques douteux.
Or la la description de la situation actuelle telle qu’elle est faite par le Sénateur Lambert m’interpelle.
Parler de l’augmentation de la dette française sans resituer l’augmentation de cette dette dans le contexte international est-ce très loyal?
Evoquer la « chute » des impôts et en particulier la « dégringolade » de l’impôt société en omettant de souligner que c’est la collecte de l’impôt qui a diminué et non le taux de l’impôt c’est purement et simplement déloyal.
Alors sur le principe d’accord mais à condition de faire les choses honnêtement.
A ce propos le Monde donne un extrait de la Tribune publiée par Alain Lambert. Il est assez courageux d’être critique et c’est sans doute un meilleur service à rendre à celui, Alain Lambert le rappelle qu’il a soutenu alors même que NS était isolé.
http://www.lemonde.fr/politique/art…
« Force est de constater que la critique est franche : en premier lieu, rapporte l’élu, il faut entendre la critique d’électeurs « déboussolés, se sentant méprisés, tenus pour quantité négligeable », contre « un comportement désinvolte, irrespectueux de ceux qui avaient porté à la présidence de la France un homme dont le premier geste fut de se rendre… au Fouquet’s ! Quel symbole ! »
Et si on envoyait Henri Guéno, cet incarnation du mal français, le colbertisme, pointer à l’ANPE ?
Bonsoir Monsieur le Ministre,
Je me souviens lors de la réforme de la Constitution Française voulu par le président de la république, appelée aussi Réforme des Institutions, que vous aviez porté haut et fort, un projet d’inscription dans la constitution française, d’une limitation des déficits publics de la France, un peu à l’image des 5 critères de Maastricht, afin de contraindre les élus à respecter des engagements budgétaires vis-à-vis des électeurs français.
Et comme bon nombre de mes concitoyens, cette idée m’était apparue comme l’essence même du bon sens et du respect des citoyens.
Mais le président n’en avait pas voulu… Allez savoir pourquoi !
Vous étiez même prêt à refuser de voter la réforme des institutions parce qu’aucune contrainte budgétaire n’avait été inscrite dans les nouveaux textes constitutionnels.
Et je vous ai infiniment soutenu parce que je savais que vous étiez dans le vrai. A quoi bon réformer la constitution française si l’essentiel n’y figure même pas ?
Cette réforme des institutions françaises Monsieur le Ministre, et Dieu sait que vous aviez déjà parfaitement raison à l’époque, n’était que du vent… De la poudre aux yeux. Dont nous mesurons aujourd’hui pleinement les conséquences.
Et ce n’est que quelques années plus tard que des élus et en particulier M. JF Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, qui récemment a fait une interview pour les échos, reprend presque mot pour mot votre projet.
Et bien que je n’apprécie que modérément cet opportuniste, je respecte néanmoins son courage et son opportunisme et je pense qu’il est venu le temps de faire accepter par les pouvoirs publics, le projet que vous portez depuis de nombreuses années, de limiter les déficits publics par des contraintes constitutionnelles.
Je reviens enfin sur ma première opinion Monsieur le Ministre, vous avez toujours eu un train d’avance sur tous les autres, et c’est d’ailleurs l’une des raisons parmi tant d’autres qui m’honore chaque jour de vous rester un citoyen fidèle parmi les fidèles parce que ne serait-ce que par vos idées, votre courage et vos convictions, vous êtes sincère avec vous-même. Et vous ne reniez jamais vos idées murement réfléchis, malgré les aléas du temps et de la fugacité politique.
Persévérant, pugnace, cohérent et humaniste, je ne tarirais jamais d’éloge à votre endroit et une fois de plus, laissez-moi encore le loisir de vous écrire à quel point je vous estime et vous respecte.
Monsieur le Ministre, la limitation des déficits budgétaires doit être inscrite dans les textes constitutionnels. C’est la première pierre qui doit être jetée dans l’édifice de l’élaboration budgétaire qui s’imposera ainsi à tous les prochains gouvernants, qu’ils soient de droite ou de gauche. Une sorte de pacte constitutionnel de confiance entre élus et citoyens.
Je suis de gauche Monsieur le Ministre et vous le savez bien mais je crois que la misère et la pauvreté en France s’accroît proportionnellement à la gestion malsaine de nos deniers publics.
Je vous fais confiance Monsieur le Ministre et je prie pour que vos idées et vos projets voient le jour parce que je reste fondamentalement convaincu que ce sont vos projets qui un jour, apporteront le salut budgétaire, et par voie de conséquence, une plus grande équité et justice sociale en France.
Il suffit de regarder les stats. Au niveau micro-sociale, ce sont les couples qui possèdent les budgets familiaux les plus sains qui résistent le mieux au divorce… C’est pour dire.
Je suis de tout cœur avec vous Monsieur Lambert.
La seule façon pour l’UMP d’être reprise au sérieux, comme je l’ai écrit sur le blog de JP Raffarin, est qu’il y ait des primaires pour 2012 avec un vrai débat sur un projet politique.
Sinon, nous verrons la victoire de l’alliance des défenseurs du déficit étatique et des tenants de la décroissance dite verte.
Dans tous ces aspects de dette, il faut rester pragmatique: que va t il se passer dans les prochaines années ? L’inflation va très probablement reprendre, conséquence de la réaction des banques centrales pour refinancer le crédit depuis 2007. Ce n’est pas moi qui le dit mais le ministre allemand des finances. Dès lors, les dettes se résorbent toutes seules. Qui peut croire de toute façon que les Etats développés rembourseront des dettes qui comptent pour 50 à 100% de leur PIB ?
L’idée est à creuser car la dette et les dépenses sont en hausse, l’audit est une très bonne idée.