Pour Alain Lambert, des finances publiques saines participent au 1er rang du maintien de la démocratie et de la paix. Cette position claire, simple, frappée au coin du bon sens, il l’a réaffirme dans un article paru, ce mois ci dans la Revue française des finances publiques.
La crise ne doit pas être un prétexte à des dérives budgétaires extravagantes mais au contraire l’occasion d’évaluer sincèrement et courageusement nos besoins et nos dépenses. S’il soutient la relance par l’investissement, laquelle incarne l’espoir et l’avenir, notre hôte (et on le reconnaît bien là) lance un appel au bon sens et invite l’Etat à résorber les déficits publics dans un délai réaliste mais assez bref tout de même ! Il n’est jamais trop tard pour bien faire !
Soyons clairs:
1. Nos gouvernements successifs n’ont jamais trouvé le moment opportun pour réduire les déficits,
2. Si la crise freine les rentrées fiscales, on doit remarquer que les efforts faits pour réduire les dépenses ne sont que peu de choses eu égard aux dérives qui persistent et aux dépenses nouvelles non financées,
3. L’exemple donné par l’Etat aux collectivités locales et aux particuliers n’est guère favorable au redressement de la France par un effort collectif librement consenti.
La France suit donc sa pente coutumière, la même depuis 35 ans et son appauvrissement s’aacoît inexorablement: jusqu’à quand?