« Les membres du Cercle des économistes ont dressé, à l’intention du public et des politiques, un tableau cohérent des deux analyses possibles pour contribuer à la pertinence et à l’efficacité des mesures à prendre ».
Cet excellent ouvrage, paru aux Editions Perrin en avril 2009, est intitulé : « Fin de monde ou sortie de crise ? » et a été publié sous la direction de Jean-Hervé Lorenzi et de Pierre Dockes.
En voici la présentation de l’éditeur :
« La vérité ne rêve jamais, dit la sagesse orientale. C’est pourquoi nous avons tant de mal à la regarder en face et encore plus à l’admettre.
Voilà bientôt deux ans que la réalité d’une crise économique sans précédent contrarie les rêves d’une croissance mondiale harmonieuse. Il était urgent de prendre la mesure de ce qui se joue. Fidèle à sa mission pédagogique et prospective, le Cercle des économistes procède à une analyse rigoureuse des deux lectures que nous pouvons faire de la crise : sommes-nous dans un cycle classique qui ne fait que passer, ou bien sommes nous en train de vivre une crise profonde de civilisation qui donnera naissance à un nouvel ordre économique ? La question est essentielle. Des réponses qui lui seront données dépend le sort de millions d’êtres humains qui prennent aujourd’hui de plein fouet les conséquences des dérèglements financiers et bancaires ».
Nous attendons votre analyse avec impatience : postez vos commentaires !
A propos de bon livre , on peut trouver aussi quelques intérêt a la lecture de l’Atlas du Monde Diplomatique » Un monde à l’envers » .
Un bulle verte après la bulle des subprimes , le délire du Dow Jones …
Existe t’il un bon livre d’histoire des crises économiques , incluant celle que nous vivons ?
Qui sait ce qui nous attend ?
Il semble que même les meilleurs spécialistes dont vous-même , Mr Lambert soient perdus.
Les anciens points de repères ne fonctionnent plus.
De cette crise, allons nous nous mettre la tête sous le sable en attendant que le malheur arrive, ou allons nous relever la tête, réfléchir calmement, nous adapter au fur et à mesure.
Et puisque nous devons créer un monde avec des données nouvelles, il serait bien d’être ambitieux, de ne pas créer seulement la survie, mais la vie, une vie humaine, avec le respect de l’être humain qui doit être au cœur du système et pas seulement un objet, tout juste bon à gagner de l’argent. Quand on veut gagner de l’argent, c’est pour vivre dignement, alors mettons l’être humain et la dignité au centre. Il faut d’abord savoir ce qu’on veut avant d’amorcer une direction vers les changements.
Noue pouvons créer un système différent du capitalisme dur et différent du communisme qu’on a connu. Nous pouvons sortir des schémas de domination et victimisation.
Nous pouvons créer un système dans lequel l’éducation aura un grand rôle. L’ éducation n’étant pas seulement une somme de connaissances, mais aussi un apprentissage de la responsabilité, le but étant que les jeunes sachent que pour être dans une société humaine, chacun a droit à sa place et doit aussi donner en fonction de ses capacités.
Un des buts d’une éducation réussie serait d’inculquer aux jeunes le plaisir de créer quelque chose qui rende la société et la planète plus belles plus agréables à vivre.
Et comme nous sommes dans une période de mondialisation, la communication interculturelle, la prise en compte de la psychologie des peuples, de leur besoins, pourrait améliorer les chances de paix. On sait que le terrorisme est alimenté par la pauvreté , par le manque d’éducation et la peur.
Notre planète est riche et belle. Que sommes nous capables d’en faire ?
J’espère que les jeunes dont c’est la destinée de créer ce nouveau monde vont prendre les choses en main et résolument créer un monde plus humain dans lequel l’homme va réconcilier avec lui-même et avec la nature.
Yes, we can
j’ai toujours appelé cette crise depuis que, avec certains, je l’annonce comme une crise d’humanité. La crise financiére n’est qu’un détonateur pour nombre de crises qui étaient aussi sous jacentes. Cela échappe à l’analyse économique puisque c’est radicalement nouveau. Il faudrait plutot des philosophes…