La pensée du jour, telle que rappelée par un ami : «Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise. »
Thomas JEFFERSON, 1802
Qu’en pensez-vous ?
Cela me fait penser au document "L’argent dette" (http://www.dailymotion.com/video...
Une meilleure compréhension de la monnaie permettrait d’avoir un débat citoyen de qualité sur la question. Discuter du mode de création monétaire, du mode de distribution, voire de la création de nouvelles monnaies me semble indispensable si nous voulons réussir à moderniser durablement notre société.
Et si on remplaçaiy "institution bancaire" par "Etat". Car, qu’est ce qu’est en train de faire l’Etat aujourd’hui ?
Rien n’est moins certain que l’authenticité de ce texte. A cet égard, on note l’emploi (y compris dans la tournure anglaise) des termes "inflation" et "récession" qui auront cours beaucoup plus tard.
Il reste toujours interessant de sortir une citation, même apocryphe, du contexte de l’époque. Aux XVIII et XIXeme, les "banquiers" sont des collecteurs de métaux précieux. La masse monétaire est donc limitée. Or, l’Etat US s’est fortement endettée auprès d’une banque partiellement publique à qui il a consenti quelques menus avantages … Cette banque va preter beaucoup et se retrouver en difficulté. Comme aujourd’hui, l’Etat est à l’origine de la crise financière d’alors.
vous dites: "Comme aujourd’hui, l’Etat est à l’origine de la crise financière d’alors".
Première nouvelle ! on me l’avait caché…. en tout cas, je ne sais si l’Etat est à l’origine, mais il semble être un élément de la sortie de crise….
A Francis : Eh oui, je savais que j’en ferai réagir. En effet, l’après 11 septembre 2001 a donné lieu à une "relance" par les taux d’interet. Et il n’ait que de penser aux cris des responsables politiques quand les taux d’interet ont recommencé à grimper à compter de 2005. L’Etat, élement de sortie de crise … Peut être, mais la situation française me laisse dubitatif. Il faudra rembourser des dettes tandis que de gros bataillons de fonctionnaires territoriaux vont partir en retraites. Voyez l’effet sur la fiscalité et les conséquences déflationnistes. Aïe !
@ AB Galiani – Vous pensez à qui quand vous parlez de l’état responsable de la crise financière ? Aux Etats-Unis, je penserai au patron de la FED Alan Greenspan et ses taux d’intérêt trop bas trop longtemps, implicitement soutenu par l’exécutif Américain. On pourrait peut être ajouter les responsables des attentats du 11 Septembre 2001 qui ont poussé Greenspan à en remettre une couche au niveau des taux pour éviter un supposé trou d’air de l’économie Américaine à cette époque.
Un autre Président U.S. a parodié JEFFERSON : D.EISENHOVER mais à propos du complexe militaro-industriel….
1) Les institutions publiques sont clairement à l’origine de la crise actuelle. Ce sont elles qui ont fait ce qu’il fallait pour que le crédit soit sur-abondant (rappelons pour l’anecdote que les textes de lois qui ont conduit à l’existence de produits dérivés en France datent du gouvernement Fabius, qui avait besoin de produits financiers innovants pour fiancer la dette résultant des années folles du socialisme mitterrandien).
2) Pendant qu’on y est, rappelons aussi qu’aux USA, une loi oblige à attribuer des crédits immobiliers ax ménages non solvables. De plus, les désormais fameux Fanny Mae et Freddie Mac sont des organismes para-publics.
3) C’est pourquoi s’attaquer aux banquier s et aux paradis fiscaux, cela s’appelle désigner des boucs-émissaires. Au pire, ils n’ont été que les moyens consentants et cupides de la crise, non ses auteurs.
4) Enfin, pour conclure à propos de la citation de notre hôte, si il y a des banquiers coupables, ce sont les banquiers centraux, donc publics. Et les erreurs ne sont pas purgées : nous continuons, avec les encouragements des banques centrales, à créer des banques tellement grosses (voir Caisses d’épargne + banque popu) qu’elles présentent des risques systémiques de plus en plus considérables.
Vraiment, nos politiciens sont incorrigibles.
je pense que notre civilisation est folle de l’argent-roi et qu’il en va désormais de sa survie : les questions morales sur à qui la faute : les banques, les paradis fiscaux …. ne sont que des leurres pour occuper l’espace médiatique et les cerveaux disponibles, le capitalisme étant fondé sur l’absence de toute morale et sur l’intérêt personnel ou familial ou de caste !
Le seul moyen de s’en sortir serait de s’organiser pour décider collectivement des limites à imposer au système par le droit et par les Etats: ça s’appelle la régulation, avec règles et contrôles imposés par les Etats de façon cohérente et coordonnée et ça concerne au delà de la régulation financière et économique, la préservation et la gestion des ressources de première nécessité sur notre terre au service des humains. Il y a là pour les chefs d’Etat un travail urgent de coopération et de solidarité.
@ AB Galiani – J’ai la réponse à la question que je vous posais (Votre commentaire n’était pas posté lorsque j’ai rédigé ma question.
J’ai lu récemment qu’il y avait peut être aussi un facteur technique aggravant qui a amené Alan Greenspan à sous estimer l’accroissement de la bulle immobilière que ses taux bas avaient largement contribué à alimenter. Vous devez connaitre le sujet beaucoup mieux que moi mais je vous livre mon interprétation: Pour la FED, le calcul de l’inflation pour le secteur immobilier se faisait toujours sur la base de l’évolution des prix des loyers et non des prix d’achats des biens immobiliers. Historiquement, cela ne posait pas de problèmes parce que ces 2 éléments évoluaient en parralèle. Mais la bulle immobilière aux Etats-Unis au début des années 2000 a engendré un accroissement des prix d’achats beaucoup plus rapide que ceux des loyers, mais celui çi n’a pas été pris en compte dans les calculs des taux d’inflation de la FED et a retardé le réveil des autorités sur les risques de cette bulle.
Le problème semble être relativvement complexe car personne ne reconnait franchement sa responsabilité dans une situation difficile.
Je serais tenté de dire malgré tout " mais à quoi servent nos Gouvernements" car si dérives il y a , les premiers à devoir réagir , à mon sens, c’est bien ceux qui nous dirigent et qui sont censés en quelque sorte surveiller et agir avec cohérence afin d’éviter certaines crises, fiancières ou autres d’ailleurs.
Si un petit contribuable commet une erreur ou un petit délit on le retrouve et le sanctionne rapidement car c’est facile , alors pourquoi ne pas supposer, et surtout espérer , que l’on déploie la même énergie pour éviter et sanctionner des délits beaucoup plus sérieux et importants qui entrainent l’ensemble d’un pays dans un tourbillon de difficultés ?
@ Kantouta
Le Parti Socialiste nous donne une image d’une idéologie dans laquelle l’interet général s’efface devant l’interet de la clientèle. J’ai déjà entendu parler de "féodalisme" le concernant : L’Etat et la Nation au service de la caste fonctionnariale.
que pensez vous?
que ceux qui n’ont cru et vécu que par l’argent périront par lui.
Or il y a deux professions qui ne vivent que par lui et dont les autres dépendent touours plus: l’assurance et la banque.
Je sais bien ce qui m’oppose à Galiani. Mais hélas pour lui c’est moi qui ne csserait d’avoir raison.
Plutôt d’accord avec KANTOUKA sauf en ce qui concerne l’absence de morale du capitalisme s’il en fait une exclusivité….Je n’ai pas un souvenir exaltant de la morale du fscisme hitlérien ni de celle du "petit père des peuples "…..Notre Président a une chance historique de participer à l’élaboration de ce monde nouveau ….B.. OBAMA me semble prendre la bonne direction.
Dans ce débat, on a beau taper sur les méchants capitalistes, personne n’est dupe. La crise du capitalisme est d’abord la crise de la capacité des États à édicter ensemble une règle internationale et à la faire respecter ensemble. Sauf à revenir aux frontières et à l’économie administrée.
Les paradis fiscaux existent parce que certains États tirent profit de la corruption, derrière laquelle se faufilent ensuite le blanchiment la fraude fiscale.
La fraude fiscale existe parce qu’il y a d’un côté dumping fiscal et de l’autre des enfers fiscaux.
Parler de capitalisme moral est aussi puéril que de parler d’État moral.
Ouvrons les yeux: rien qu’en France, les exemples sont légion de cette immoralité. A commencer par le comportement répandu de nos élites issues de l’ENA et autres officines corporatistes, qu’elles se repaissent dans les ministères ou en politique, ou pantouflent dans le secteur privé.
A Hervé 2 : votre explication se tient ; je pense que d’une façon plus générale, les Etats ont tendance à abuser des politiques "keynésiennes", cette course en avant leur permettant d’éluder les questions de fonds. Pour exemple : le déficit public récurrent français … Ou les cris poussés par de très nombreux responsables politiques français quand les taux ont remonté. En 2006, j’évoquais dans un billet l’endettement des ménages qui devra se rembourser un jour ou l’autre.
A Gabriel Fradet : Je me découvre homme d’argent. Damned ! Le fait d’être économiste me vaut il cette étiquette ? Si je vous avoue que, habitant dans une région sympa, j’ai récemment fait savoir à ma hiérarchie que je préférai la géographie à la carrière, cela me rachète-t-il au moins un peu.
Les paradis fiscaux existent parceque beaucoup ont fermé les yeux et même peut-être encouragé le phénomène en ne souhaitant pas refondre leurs propres règles , il y a beaucoup d’hypocrisie et ce à droite comme à gauche ; et comme par hasard il semblerait que l’on s’y intéresse soudainement à cause de la crise financière causée, en partie, par le manque de rigueur vis à vis des banques en particulier ? cela donne tout simplement l’impression que l’on se penche réellement sur les gros problèmes uniquement quand cela devient une catastrophe.
L’enfer ou le paradis, il est évident que le choix est simple pour ceux qui possède une véritable fortune , c’est donc à nos gouvernements de faire en sorte pour éviter l’évasion de nos capitaux .
à AB Galiani
je ne parle pas de vous. Mais je le référais à un petit débat qui nous a opposé …sur la spéculation (avec l’argent des autres, et comme les moutons).
A propos de l’ami de Monsieur Lambert, Romanet, dont il a fait un grand éloge. Comme explique-t-il la perte de la CDC?
Pour ces gens là et tant qu’il ya aura de sbanques, on poeut et s=doit mettre en place des régulations …mais sans illusion. C’est un peu l’histoire de la lance et du bouclier etc. Il faudrait enticiper mais l’intelligence est plus rapide, ingénieuse etc. que les systèmes, toujours en nretard d’une guerre!
L’argent des autres pour s’enrichir est une telle tentation! Et le cynisme qui va avec: La bonne consicnece de Soros aprés avoir obligé la B d’angleterre a dévaluer la livre!
La Caisse d’épargne était un lieu de dépôt sécurisé pour de nombreuses personnes .Le Livret A est un placement sur adapté aux petits épargnants. Voila que l’Europe veut que cesse le monopole de sa distribution.
La caisse d’épargne se transforme alors en banque d’affaire via Natixis et sollicite ses clients pour transformer ses déposants en petits porteurs .Natixis emportée par la folie des ses dirigeants investit aux USA. C’est un flux de noisettes qui inonde la CE , ses dirigeants se payent aux passage par de larges primes .
Et voila que l’on découvre que les noisettes des USA sont véreuses, et toutes les réserves de l’écureuil deviennent douteuses. On procède à une augmentation de capital pour éviter la faillite et les petits porteurs sont lessivés. L’état s’en mêle, donne sa garantie et nomme à la direction un homme à l’éthique si indiscutable qu’il est invité à une enquête parlementaire et est sous le coup de 4 enquêtes.
Plutôt que d’enguirlander le guichetier, plutôt que d’écrire à une lâche direction qui fait la sourde oreille, il ne reste plus qu’a changer de banque. Des agences ferment, des postes supprimés, les employés sont sommés de faire du chiffre
De courageux épargnants floués s’en vont malgré les bâtons placés sous leurs pas. Il est devenu difficile de transférer un livret A. Quant a quitter la banque, ce n’est pas simple ..
Et voila que la crise , se répand dans le monde ..
Je suis actionnaire de natixis (action vendue comme placement de père de famille a 20 euros ) et le plan de licenciement de l’entreprise ou je travaille a été annoncé il y a quelques jours .
Honte sur moi d’avoir été naif. Mais aussi merci a nos banquiers ces mécréants.
Désormais j’épluche mes compte, je rationalise, j’élimine des dépenses inutiles .Et surtout je n’ai plus confiance en RIEN.
Kantouta, je partage votre point de vue :
Le capitalisme a pris naissance et s’est développé au sein de civilisations judéo-chrétiennes. Les historiens s’entendent d’ailleurs sur l’idée que c’est au sein du protestantisme et de la religion juive qu’il a trouvé un meilleur terreau, les terres catholiques ayant simplement «suivi ».
Par ailleurs, je crois comme Comte-Sponville que le capitalisme est un mode d’organisation économique amoral, dans le sens où les considérations éthiques sortent totalement de son périmètre.
Toutefois on constate que les individus qui l’ont développé et codifié ont été jusqu’au XXème siècle élevés et structurés pour la plupart avec ces valeurs judéo-chrétiennes.
Depuis peu, ces valeurs s’effacent progressivement. Et l’on constate ces crises.
J’amène donc l’hypothèse que le capitalisme fonctionne bien tant que les individus sont dotés d’un minimum d’éthique et qu’à défaut il va devoir s’adapter par des régulations renforcées.
@ CATON : comme vous je suis un grand naïf mais un naïf critique…Quand j’étais bien plus jeune j’ai fait partie d’un club d’investissement animé par un cadre de banque ( une des composantes du jumelage en cours…). Ca a duré environ 5 ans , on a bu pas mal de whisky , je me suis lancé , j’ai fait de laborieuses déclarations fiscales et puis un jour , comme St Paul sur le chemin de Damas, j’ai eu la révélation que tout ce système reposait sur du sable, que les indices boursiers qui montent et qui baissent n’ont en fait aucune rationalité , que tout cela repose d’abord sur la confiance des actionnaires et leur appétit au gain facile….Patatras ! mes noisettes vont me rapporter 1,75% ! ce qui n’est pas catastrophique si l’inflation stagne. Je n’ai jamais été motivé par le fric et je m’en félicite car je plains sincèrement ceux qui ne pensent qu’à cela , qui en font leur religion moderne….C’est ce qui me différencie d’une certaine Droite avec qui je cohabite mais que je n’aime pas…
Finalement on vous oblige à avoir une banque , on vous propose des placements parfois risqués avec une assurance du "sans risque", …. ? par contre si vous avez un léger découvert, vous risquez, en plus des frais, de ne plus avoir le sourire du banquier .
Parlons du livret de Caisse d’Epargne, placement refuge des petits épargnants qui , en pratique, il est difficile d’avoir la maitrise de l’Etablissement car il est quasi impossible d’effectuer un transfert et ceci est bien évidemment dû au fait que les employés subissent une forte pression de leur Direction.
En définitive, on s’aperçoit qu’au niveau des banques nous perdons de plus en plus de notre liberté d’action et parfois cela peut même donner l’impression que votre argent est devenu le leur , prenons comme exemple la lenteur apportée lors d’une succession pour récupérer certains fonds, assurance-vie en particulier .
à Caton.
Une autre vérité. l’incroyable capacité d’oubli des hommes! voilà pourquoi d’ailleurs tout recommence toujours et d la même manière et avec les mêmes conséquences aggravées par le facteur technologique .
On a eu un moyen démocratique de faire la Révolution: la déligitimisation des politiciens par le vote blanc ou le refus de voter. Il faut au moins un peu de cohérence.
Pour ma part je n’ai voté qu’une fois (et ne me suis inscrit qu’à cette occasion, car à quoi cela m’aurait il servi d em’inscrire pour voter blanc?, à la grande surptise de la guichetière de la Mairie de Roscoff) : ce fut quand j’ai pensé que l’on pouvait sortir Jospin en votant Le Pen pour enfin permettre à Chirac d’être autre chose qu’une baderne et d’entrer enfin dans l’Histoire. Mais l’homme était trop petit même accompagné par le grand vaniteux!
Je souhaite présenter mes excuses a toutes les victimes de banquiers et tous les licenciés .
croissance négative? Kzako?
@ GABRIEL : vous avez incontestablement raison quand vous évoquez notre incroyable capacité d’oubli mais tort , à mon avis , de traiter CHIRAC de " baderne " car s’il est , me semble t’il , colonel de réserve il a surtout été un jeune sous-lieutenant du contingent en Algérie . Et puis quand on apprend que 74 % des Français le situent à la tête des hommes politiques , vous devriez , vous aussi , leur présenter vos excuses…..
à Yffic: J’apprécie votre ironie ! Baderne donc encore et encore. Et baderne aussi le peuple français!
" Baderne le peuple français " ?!?!…
Je ne comprends pas que ce genre de propos insultant, grotesque et dégradant pour celui qui se permet de les écrire, puisse être publié ici.
Y a t-il un modérateur dans…le blog ?
d’accord avec vous, JL Soularue, un peu de respect ne nuit pas. mais, vous savez, comme le disent les enfants: c’est celui qui le dit qui l’est: baderne, bernique, c’est selon…
baderne, oui! il n’y a qu’à voir où il en est. Et ses perspectives et la vitesse de la dégradation et son irréversibilité etc.
Si bien sur vous ne passez pas votre temps à lire Balzac ou Flaubert ou… Persite et signe.
et j’ajoute: c’est une litote!
Je pense que le débat est clos. Merci de discuter mais pas de vous répondre par des allusions désagréables, ceci n’apporte rien au débat !
Clore le débat stérile semble être la meilleure solution.
Ce blog n’est apparemment pas mis à disposition pour y faire figurer des propos déplacés. nous avons la chance de pouvoir nous exprimer librement alors attention à ne pas dépasser les limites de la correction qui n’apportent strictement rien sinon le désintérêt.
Clore le débat stérile semble être la meilleure solution.
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Clore le débat stérile semble être la meilleure solution.
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Clore le débat stérile semble être la meilleure solution.
Ce blog n’est apparemment pas mis à disposition pour y faire figurer des propos déplacés. nous avons la chance de pouvoir nous exprimer librement alors attention à ne pas dépasser les limites de la correction qui n’apportent strictement rien sinon le désintérêt.
Clore le débat stérile semble être la meilleure solution.
Ce blog n’est apparemment pas mis à disposition pour y faire figurer des propos déplacés. nous avons la chance de pouvoir nous exprimer librement alors attention à ne pas dépasser les limites de la correction qui n’apportent strictement rien sinon le désintérêt.
Une chose formidable a noter . Credit Agricole , cette banque si formidable qu’elle reclame la garntie de l’etat , ( mais c’ets vrai aussi de la societe generale et d’autre ) a besoin de sous … Qu’en fait elle ?
Et bien les agences regionales , cotées en bourse , distribuent des dividendes .. et fort genereux car il sont de 7 à 10 %
Ca paie mieux d’acheter des actions du Credit Agricole que d’ouvrir un livret A .. le tout au frais des citoyens , via leurs impots , puis des clients au titre des frais de banque .
J’ai laissé tombé la Caisse d’epargne , mais je ne suis pas allé au credit Agricole , ni son rejeton , le credit Lyonnais . Quant a la société generale , son patron , M Bouton , ignorant de la crise , ni responsable ni coupable .. lui se paie sur la bete , et les ses clients …
Qui connait une banque ethique ?
@ CATON : sachant ( cf A.L. dans une émission TV ) que 90 % des dirigeants de banques françaises sont issus de l’Inspection des Finances on pourrait suggérer des cours d’éthique au Directeur des Etudes de notre E.N.A. " que le monde entier nous envie " ….Comme l’a déjà souligné HERVE notre société a perdu ses repères traditionnels et l’argent-roi est devenu le seul étalon des valeurs en cours ( ou en Cour si vous préférez…)
Pour répondre à votre question : du côté de l’ancien sherpa de F. MITTERAND , peut être ?
on peut dire ce que l’on veut. Il est une évidence: les banques c’est nous, je veux dire les hommes (sens générique). Notre cupidité, notre soif de pouvoir et de jouissances. De toujours à tojours. Bref une composante intrinsèque de notre Humanité. Sans doute la plus extrême, la plus faillible donc.
Tant qu’il y aura des hommes il y aura des banques, l’argent comme valeur et fin et non comme simple moyen.
Et comme les hommes, aveuglés par leur cupidité, sont des moutons, il y a aura des crises amplifiées par la technologie.
La vraie question que pose peut être cette crise est bien: Tant qu’il ya aura des hommes? Mais sont-ils désormais nécessaires?
Facteur le plus polluant de la terre , ne faut-il pas justement mettre fin à ce grouillement de dangers que porte ce que l’on appelle l’humanité?
La Crise n’a pas fini de dérouler ces anneaux comme une sorte d’immense python au tour de cette Humanité qui n’ a jamais été qu’une illusion au même titre que les religions qui prétendent nous donner un autre destin que celui de tout vivant.
Alors force est de se demander si la seule sortie de secours ne serait pas enfin une authentique alliance avec la Nature en reconnaissant notre appartenance à cette Nature si dépréciée, méprisée…Notre vraie matrice! Cette humilité là serait peut être notre délivrance.
Mais je philosophe. La majorité se veut d’une autre essence parce qu’elle refuse sa finitude! Alors, pourquoi ne pas en finir, tout bonnement avec elle!
C’est peut être ce qui se mijote…
J’ai bien aimé le moment de philosophie de Gabriel Fradet.
Il est probable que l’humanité finira un jour . Quand ? nul ne le sait : demain, dans plusieurs milliards d’années ?
En tous cas, c’est vrai que l’homme a un instinct de construction et aussi un instinct de destruction.
C’est vrai aussi que nous avons oublié notre finitude. Nous nous croyons le centre du monde et nous avons tendance à oublier le reste du monde et la nature. Nous nous comportons comme des délinquants.
Et lorsqu’on crée un déséquilibre, la nature rééquilibre à sa façon. Notre intérêt serait de favoriser l’équilibre à nouveau pour limiter les souffrances. Mais pas de souci, si l’homme disparaît un jour, la vie continuera sans lui. Les dinosaures ont disparu, puis l’homme est apparu.
En attendant, très égoïstement, j’aimerais en profiter encore un peu et j’espère que ma retraire continuera d’être versée….A défaut de connaître l’avenir, je profite intensément de la vie, je m’émerveille de la beauté de ce nouveau printemps. Chaque année, il me semble avoir oublié que c’était aussi beau.
Finalement je m’en vais dans une banque chinoise ou bien la Banque Vaticane …. dans l’une on a des gens qui ne sont payé en fonction du chiffre , ce sera un fonctionnaire , de l’autre ce sera un ecclésiastique .. peut etre meme un Jesuite .
La Poste , n’est pas mal non plus.. mais il n’y a plus de bureau ici .. le dépôt de courrier se fait au PMU du coin de la rue . D’un autre coté j’ai de sérieux doute sur son avenir , c’est la seul banque honnete qui reste . soit elle crève , soit elle se met au pas des autres .
eh oui, Monique 61…Carpe diem! mais voilà c’était hier et aujourd’hui se présente la facture. Car il y a toujours un temps pour jouir et un temps pour payer.
Je savais que je vivrais sans doute ce que je vis mais, oserais-je l’avouer, j’espérais que je ne le vivrais pas. J’avais, pensais-je, beaucoup donné et…
et il faudra bien la déguster la cerise sur le gâteau d’amertume. Injuste, oui mais il ne peut y avoir de justice tant que la majorité moutonnière se choisit les chefs qui la mènent au précipice.
je me souviens encore de cette affiche (j’ai voulu l’acheter mais trop tard elle avait disparu de la vitrine) dans une boutique prés du Luxembourg. Elle représentait un immense troupeau de moutons se dirigeant vers un abîme où ils tombaient les pattes en l’air en bêlant désespérément. Et dans cette multitude il y avait un mouton qui essayait de remontre le courant en bêlant: SVP, SVP!
Quoi de neuf chez DAXIA ?
Tout va bien merci.
L’état français et l’état belge nous ont permis d’éviter la faillite.
Merci encore pour leur générosité.
Nous avons donc pu verser à notre ex-patron, Axel MILLER, une indemnité de 825 000 euros… Les temps sont durs !
Et son successeur, Pierre MARIANI, n’a pu s’ accorder un salaire annuel fixe en hausse que de seulement 30%, par rapport à celui de son prédécesseur, soit 1 million d’euros…
Les temps sont vraiment de plus en plus durs !
Et encore du nouveau chez DEXIA :
Il faut également vous donner une bonne nouvelle qui concerne principalement notre Top management…
L’enveloppe allouée aux bonus pour la partie française de notre entreprise ( DEXIA Crédit local ) atteindrait les 8 millions d’euros.
Sympa non ?
Et n’oubliez pas que nous supprimons toujours 900 postes dont 250 en France…
Les temps sont vraiment, sincèrement, de plus en plus durs !
( mais peut-être pas pour tout le monde )
@ CATON : Je comprends qu’il y ait confusion entre "la Poste" et la " Banque Postale" puisque jusqu’à présent les activités sont visibles dans des batiments communs.Par contre les personnes qui y travaillent sont sous des statuts différents , ceux de la Banque Postale étant de droit privé comme j’ai eu l’occasion de me l’entendre dire par les cadres rencontrés à l’occasion de la rédaction d’un mémo consacré au " conjoint survivant " , m’étant rendu compte qu’une démarche quasi identique ( en fait " transmission du patrimoine " ) avait été initiée au bénéfice des CLIENTS de la B.P. ( livrets , CCP , etc…) La démarche est récente dans mon secteur mais il faut savoir que les objectifs sont identiques à ceux visés par les assurances ou les banquiers " votre argent m’intéresse"…J’ai confiance en cette banque mais comme l’a conseillé notre ami A.B. GALIANI il faut diversifier les risques……