A lire dans l’Express aujourd’hui : la politique fiscale du Gouvernement. Consulté sur ce sujet, Alain Lambert y explique, avec sa constance bien connue maintenant de tous nos bloggeurs, que pour lui, « Mieux vaudrait taxer le patrimoine au moment de sa transmission plutôt qu’au cours de sa détention ». Il estime que « la bonne réforme serait de supprimer l’ISF et, par conséquent, le bouclier fiscal, de créer une tranche d’impôt supplémentaire en haut du barème et de rétablir l’impôt sur les successions en maintenant des abattements correspondant au patrimoine d’une famille moyenne ».
Il sait parfaitement que cela ne lui vaudra pas que des amis, mais c’est sa façon à lui de faire de la politique : dire la vérité ! En tous cas sa vérité ! C’est bien ainsi, non ? Qu’en pensez-vous ?
Cliquez ici pour accéder à l’article en ligne sur le site de l’Express.
Cela m’a amusé de retrouver dans cet article une remarque perfide que j’avais évoquée dans le post consacré à ce sujet :
«La gauche agite le bouclier fiscal comme un chiffon rouge alors que le plus choquant de mon point de vue au regard de l’équité, ce fut la suppression/réduction des droits de succession pour les classes moyennes-supérieures. Est-ce parce que ce terme « bouclier fiscal » est plus médiatique ? ou alors … »
Le sous-entendu, c’est que parfois l’intérêt individuel des élus, qui sont des hommes après tout, peut prendre le pas sur les grandes idées généreuses …
Pour être tout à fait honnête, Alain Lambert devrait préciser qu’il a voté au sénat ces mesures qu’il conteste aujourd’hui dans la presse.
NDLR : Probablement mais j’ai dû raler quand même car je n’ai jamais été d’accord sur cette mesure dès l’élaboration du programme présidentiel, ce qui m’a valu des critiques en interne, mais je n’ai jamais cessé de vouloir préserver ma liberté de penser. AL.
Monsieur le Ministre,
Pourquoi n’existe-il pas de blog de Martine Aubry ?
Pourquoi ne puis-je pas revendiquer mon affection indéfectible à Monsieur Guy Bono pour son engagement dans la défense des droits des citoyens internautes ?
Pourquoi certains représentants de notre démocratie restent-ils systématiquement fermés au dialogue alors qu’ils glorifient le changement ?
Pourquoi Monsieur le Ministre, êtes-vous toujours en avance sur votre temps ?
Pourquoi Monsieur le Ministre êtes-vous UMP alors que je vous aime du fond du cœur ?
Pourquoi Monsieur le Ministre les citoyens ne sont-ils pas correctement représentés exceptés dans l’Orne parce qu’ils vous possèdent ?
Pourquoi Monsieur le Ministre les meilleurs sont-ils toujours ailleurs ?
je suis tout à fait partisan de cette formule fiscale.
Mais Hervé pose une trés bonne question. Si on est opposé en effet on doit voter NON. Hervé pointe du doigt cette discipline de parti. Or quand on élit un représentant du peuple, on vote pour un homme et pas pour un parti.
A force de "renoncements" la démocratie réelle f…le camp! les p’tits ruisseaux font les grandes rivières!
NB j’ajoute encore cette observation: je ne cesse de m’étonner du silence parlementaire relatif au statut de la fonction publique et notamment ce qu’il comprend comme inégalité devant la loi : le privilège électif! Je pense que, en grande partie, la situation de la France devenue un vaste noeud gordien est due à une sorte de coup d’état permanent de la fonction publique sur toutes les institutions de l’Etat et par capillarité sur l’ensemble de l’économie. Il s’agit d’une ecclédialisation d el’Etat et l’on sait où cela conduit inévitablement.
Je suis le « Hervé » qui écrit beaucoup, trop peut-être, alors pouvez-vous demander à « Hervé » du 27/03 22:26 de modifier son pseudo.
D’habitude, je suis assez prêteur, mais un pseudo, c’est comme une brosse à dents…
@ Hervé Un peu difficile à comprendre ,car apparemment , même si vous n’êtes pas d’accord vous devez vous ralier aux décisions de vote prises par votre famille politique et faire abstraction de vos choix personnels, c’est tout simplement choquant et ce quelque soit le camp auquel vous appartenez . Les rouages de la politique sont bien difficiles à pénétrer et surtout à comprendre.
J’ai omis d’ajouter , malgré tout, qu’A.L. a le courage de s’exprimer sur tout ce qui l’égratigne et c’est un grand pas vers la démocratie et le dépoussièrage des dessous de la politique ce qui ne doit ne doit pas forcément toujours être bien accepté par la majorité à laquelle il appartient.
@ A.L. : Je vais encore faire preuve de mauvais esprit mais en supprimant les droits de succession pour 95 % ( ? ) des patrimoines , loi TEPA que vous avez votée , n’a t’on pas supprimé des honoraires de courtage versés à la profession notariale ? J’ose croire que ce ne sont pas ces basses considérations qui font que nous apprenons , seulement aujourd’hui , ( vous l’homme des médias ! ) vos réserves au sujet de ces dispositions très populaires dans les classes moyennes…. . HERVE , avec courage , met le doigt sur les causes de manque de crédibilité de nos élus nationaux et on comprend que ceux ci se cherchent une virginité en briguant des mandats locaux…. .Comme l’écrit l’un de vos fans vous avez innové en nous offrant cette tribune qu’il a cherché en vain apparemment chez la nouvelle madone du P.S. mais cela est il vraiment utile s’il faut en sus lire l’EXPRESS et autre news ? POUJADE , reviens , c’est pire qu’à votre époque….
@ Thomas : pouvez vous me rappeler les dates de parution sur ce blog de ce que vous avancez ? Je ne me souviens pas qu’on ait abordé le sujet de suppression des droits de succession entre conjoints….
J’accepte très volontiers les critiques visant à stigmatiser les parlementaires qui votent, par résignation, des textes qu’ils n’ont pas recommandés, voire déconseillés. Si nous ne voulons pas accepter ces critiques, ne sollicitons pas les suffrages des électeurs. Je veux simplement éclairer le plus informés d’entre vous sur le « fait majoritaire » qui domine la 5ème République. Tout parlementaire qui appartient à la majorité, et qui ne vote pas le texte proposé par elle, est un félon, un traitre. Déjà, émettre une petite musique indépendante est fort mal vu et vous prive quasiment de toutes responsabilités, y compris celles pour lesquelles vous vous sentez tellement mieux préparé que d’autres. Pour ma part, j’ai commencé ma vie parlementaire bien lové dans le moule et j’ai successivement exercé la belle fonction de rapporteur général du budget, puis de président de la commission des finances, et même de ministre du budget. Du jour où je me suis autorisé simplement à donner mon avis libre, j’ai été mis à l’écart, sans explications, et soupçonné de tous les péchés. Je le vis très bien car ma carrière est derrière moi, mais je ne le conseillerais pas à un jeune s’il veut prendre de l’influence dans le système pour le changer. Il doit faire allégeance, d’abord. A défaut, il est blacklisté pour l’éternité ! Si les citoyens refusent d’admettre que ce fonctionnement existe à droite, comme à gauche, ils ne connaissent pas les rites de la politique sous la 5ème République.
Franchement , je pensais que mon billet d’humeur aurait fini dans la corbeille….Je salue donc votre fair play et votre honnêteté . J’imagine parfaitement les pressions que vous avez du subir à Versailles pour adopter le texte proposé au dernier Congrès.La crise que nous vivons actuellement servira peut etre à revoir en profondeur le fonctionnement de notre démocratie. C’est ce que je souhaite pour mes petits enfants car j’enrage de voir mon pays au point ou il en est.
Le Gouvernement et le Président, au lieu de se laisser piéger sur ce thème comme sur celui des bonus et stock-options extravagants de quelques patrons généralement issus de l’Elite administrative française feraient mieux de mettre à plat la fiscalité française pour libérer les énergies et rendre la France plus compétitive et mieux armée en vue d’un redémarrage de l’économie.
Que l’on soutienne la Veuve et l’Orphelin dans cette crise est impératif, mais il ne faut pas briser la lance du Chevalier parce que quelques Saigneurs s’abreuvent du sang de l’impôt qui ne pourra qu’être croissant pour payer les factures actuelles et à venir.
Que nos Commissions des Finances fassent des propositions qui sortent du classique empilage de mesurettes fiscales qui fluctuent en fonction de circonstances électorales ou micro-économiques.
Les deux derniers exemples sont la TVA à 5,5 % de la restauration et la fumeuse taxe carbone.
Sachant que la restauration souffre actuellement de la crise, croyez vous que le professionnel qui rencontre des difficultés, va embaucher, mieux payer ses salariés ou restaurer sa marge pour survivre ?
Qui payera au final la taxe carbone, sinon le citoyen et les industries gourmandes en énergies polluantes voudront elles perdre de la compétitivité ou seront-elles encore la pour passer à la caisse ? Il suffit de voir ce que devient la sidérurgie ces derniers mois alors qu’il y a un an c’était l’euphorie et même la spéculation boursière sur l’acier et autres métaux.
Puisque les Canadiens ont servis d’exemple à notre administration pour la "réforme de l’Etat", je vous propose de lire cette déclaration d’économistes québécois :
http://www.iedm.org/uploaded/pdf...
ou cette chronique d’une économiste du même pays :
http://www.iedm.org/main/show_ed...
Il faut donc réduire de façon drastique les dépenses de fonctionnement des administrations : si on réduit ce budgert d’au moins 5 % par an pendant 5 ans, vous verrez que la RGPP ne sera plus cosmétique et que les coûts cachés disparaîtront comme par enchantement grâce à la créativité de Fonctionnaires dynamiques.
Bloquer la fiscalité locale pendant cette même période car il est scandaleux d’entendre les mêmes arguments ressassés à chaque nouvelle mandature : désengagement de l’Etat et augmentation des dépenses sociales. Dans une famille, on commence à moins utiliser son téléphone portable, à réduire la température de son logement, à moins utiliser sa voiture, à moins consommer futilement avant de priver ses enfants d’une bonne éducation pour réussir leurs études.
Ramener la fiscalité des entreprises et des ménages à la moyenne européenne.
Il faut donc supprimer ISF, bouclier fiscal, niches et aides diverses, variables et complexes qui sont souvent détournées de leurs objets ou qui font le bonheur de fiscalistes et des inquisiteurs fiscaux qui passent leur temps à chercher des poux dans la tête du petit Citoyen fraudeur à priori alors qu’ils feraient mieux de s’attaquer à la fraude européenne à la TVA, au travail au noir d’entreprises qui ne durent qu’à peine un an, sans parler des escroqueries diverses et variées.
Il faut encourager les "Riches" au mécénat pour voir apparaître des Fondations qui suppléeraient aux carences de l’Etat ou à sa mauvaise gestion. Que serait devenu Bilbao sans la Fondation Guggenheim et que serait devenu la fortune de Bill Gates s’il avait été Français ?
Pourquoi, l’un de nos milliardaire est-il allé installer à Venise, son musée ?
Sortons du pseudo libéralisme social teinté de marxisme soixante-huitard moralisateur pour devenir pragmatique au lieu de fabriquer des boucs-émissaires faciles qui ne servent qu’à enfumer et infantiliser des Français qui sont de moins en moins dupes et qui risquent de se venger dans les urnes en juin.
@AL,
Merci pour cet éclairage sur les rouages de la Vème, peu surprenant, mais rarement exprimé avec autant de franchise et si clairement.
Je souhaite votre élection en 2010 car plus vous serez fort politiquement moins vous risquerez le blacklistage.
Question à propos du pseudo " HERVE" utilisé " contre son plein gré " :
J’ai connu la même mésaventure en découvrant par hasard l’utilisation de mon pseudo dans un forum de journal. Comme le sujet était anodin à mes yeux et que cela semblait exceptionnel mon attention ne s’est pas focalisée sur ce genre d’usurpation…Aujourd’hui je partage l’indignation d’Hervé s’il n’approuve pas les propos qui lui sont prêtés. Ma question est donc toute simple : sachant que l’utilisation d’un pseudo est associée à la communication d’une adresse électronique – confidentielle en principe – de quelles protections techniques jouissent les bloggers pour éviter ces " piratages " ?
J’ai écouté ce matin Eric Besson sur Europe, je suis content de le voir au gouvernement et influent dans le parti au pouvoir. C’est un homme très intelligent, pragmatique et sincère.
Il a dit qu’il y a maintenant un large consensus sur la modification de la taxation des successions introduite par la loi TEPA.
Je veux bien croire que ce consensus existe au Parlement mais j’aimerais bien savoir aussi quelle est le pourcentage de parlementaires, tous partis confondus, qui à titre personnel (eux ou leurs héritiers) qui vont profiter de cette modification.
Et puis aussi par comparaison savoir quel est le pourcentage de ménages Français qui vont eux-mêmes en bénéficier.
@ Hervé : savez-vous qu’Eric Besson et Alain Lambert se connaissent très bien ? Ils ont une histoire drôle en commun. Pendant la campagne présidentielle, Eric et Alain comparaissaient tous les deux devant la savante Société d’Economie Politique de Paris. Eric défendait le programme de Ségolène et Alain celui de Nicolas. L’auditoire était hyper spécialiste des questions économiques. Les échanges furent très courtois. Mais Eric débusqua très vite le faible empressement d’Alain Lambert à défendre la suppression des droits de succession et la baisse des 4 points de PIB. Grippés tous les deux ce soir là, Eric confia à Alain qu’il quittait l’équipage Ségolène. Alain lui confia qu’il quitterait quelques semaines plus tard l’équipage Nicolas pour des raisons d’incompatibilités programmatiques. Eric en fit un livre. Alain rentra dans son Sénat tranquille, à l’abri des regards, jurant qu’on ne le prendrait plus jamais dans une entreprise de promesses intenables. Les deux hommes ont du respect, et je crois de l’amitié l’un pour l’autre. Ils ne sont dupes ni l’un ni l’autre. Eric est resté dans l’action au sein de l’Exécutif. Alain s’occupe de ses mandats locaux, le Sénat ne lui ayant pas encore trouvé un job exaltant. Quel gâchis que cette politique politicienne ou les acteurs ne peuvent même plus s’exprimer franchement et parler au Peuple loyalement, à raison de la poutinisation progressive de la politique française. A droite, comme à gauche.
Ce que nous dit petite souris figure en toutes lettres dans le livre publié par Eric Besson pendant la campagne contre Ségolène Royal.
Vous saurez tout, sur cette soirée très drôle :
http://www.alain-lambert-blog.or...
A la lecture de certains commentaires on constate et on ne peut d’ailleurs que le regretter, que le fait d’appartenir à une famille "politique" gauche ou droite d’ailleurs serait , en quelque sorte, un emprisonnement, on vous met une muselière,vous devez être un bon mouton pour continuer à faire partie du sérail, mais si par malheur vous n’êtes pas tout à fait du même avis et bien faite vos valises …. ce n’est pas très démocratique et surtout très démotivant et paralysant.
Je partage votre avis AL sur le fait majoritaire. On peut certainement y accoler une autre plaie de notre système politique: Le cumul des mandats (nationaux et locaux), pratique très répandue chez les parlementaires français mais qui n’existe dans aucun autre grand pays démocratique.
NDLR : C’est absolument exact, sauf que pour rester sur le sujet du fait majoritaire, lorsque vous êtes parlementaire, votre seul espace de liberté c’est précisément le territoire sur lequel vous êtes élu local. L’appartenance au parti est sans importance et généralement les partis suivent plus qu’ils ne précèdent dans ces élections. Il ne faut supprimer le cumul des mandats que si vous supprimez le fait majoritaire, non pas en droit, car ses outils sont plutôt modestes, mais EN FAIT, c’est à dire dans les mentalités. Vous avez vu la dernière réforme constitutionnelle, elle visait, parait-il à renforcer les pouvoirs du Parlement ! Rien n’a changé depuis. L’Exécutif fait la pluie et le beau temps autant qu’avant ! AL.
Commentaires très intéressants mais je dois admettre qu’en janvier 2008 la parution de cet ouvrage d’E.BESSON m’avait laissé indifférent. Apparemment il n’y a eu aucune réaction sur ce blog à l’époque. HERVE pose une question mais il connait la réponse, : les Parlementaires comme les français qui le peuvent ont un patrimoine et comme tous " les bons pères de famille " ils cherchent à le transmettre sans spoliation excessive à leur conjoint et à leurs enfants. J’ai écouté également ce Ministre atypique ce matin et je remarque qu’il n’est pas très sympa avec notre hôte puisqu’il a dit " que pratiquement plus PERSONNE ne demandait à revenir sur les dispositions de la loi TEPA concernant les successions ". Son cabinet n’a pas du lui faire une revue de presse exhaustive….
NDLR : Vous pouvez solliciter qu’une radio nous oppose et nous verrons qui est le plus constant, je viendrai avec le compte-rendu devant la Société d’Economie Politique de Paris. Mais l’histoire nous apprend que les plus récent convertis sont les plus exigeants ! S’agissant des droits de succession, si vous préférez payer l’ISF, libre à vous, on pourrait imaginer une option. Il existe des études là dessus. AL.
Moi qui ai connu les errements désastreux de la 4 ème République pour notre image et pour la bonne gestion du pays j’ai aprouvé les propositions du Général de GAULLE. Je reconnais que cette bi-polarisation de la vie politique a des effets pervers mais quel est le pays à avoir trouvé un système électoral idéal ? La chienlit parlementaire je m’en souviens et j’ai remarqué dans ma vie qu’à la base aussi les citoyens engagés sont assez " poutiniens "…Malheur à celui qui s’écarte de la ligne….Il n’y a pas qu’au sommet !!!! La démocratie est un chantier inachevé et un combat perpétuel … Il est peut etre temps de remettre en question notre société de castes, la méritocratie intellectuelle devant etre accompagnée par des valeurs adoptées et respectées par tous.
Oui, en effet, l’exécutif eût été mieux inspiré de proposer un deal aux parlementaires: L’abandon de leurs mandats locaux contre une liberté d’action retrouvée au niveau national. Et là encore, comment expurger de la pratique parlementaire la défense zélée des intérêts particuliers de leur territoire d’élection qu’ils pratiquent depuis des lustres ? En tout état de cause, rien ne semble pouvoir évoluer dans ce sens avec Sarkorzy.
Je suis le « Hervé » qui écrit souvent. Le « Hervé » du dimanche 29/03 à 16h07 m’agace un peu, car ce n’est pas moi mais je dois dire qu’il semble bien malin car il copie mon « style » et développe des idées peu éloignées des miennes.
Il est peut-être assez astucieux pour copier mon adresse IP, allez savoir !
Moi j’en serais bien incapable. (Pour être tout à fait franc j’hésite entre agacement et amusement).
Une seule solution , HERVE : identifiez vous comme "HERVE44" ( ou bien un autre dpt si j’ai mal retenu vos commentaires précédents…..)
@Hervé (qui écrit souvent). Vous me voyez désolé de cette confusion. Mes parents m’ont appelé Hervé sans se douter que ce prénom avait déjà été attribué à une autre personne. Comment souhaitez vous que mon pseudo soit modifié ? Je suis étudiant en biologie. Je peux préciser Hervé étudiant ?
A.L. : je n’ai nullement mis en doute votre constance au sujet de la suppression des droits de succession jusqu’à un certain montant de patrimoine. J’ai seulement regretté ne pas avoir connu votre position sur ce sujet au moment des Présidentielles car de mon côté je vous avais rendu compte sur ce blog de l’accueil enthousiaste des toulousains à l’évocation de cette promesse de campagne. Par ailleurs je ne suis pas éligible à l’ISF – impot anachronique j’en suis d’accord – et selon toutes probabilités statistiques ce n’est pas moi qui paierai les droits de succession si la valeur de mon patrimoine le justifie…
NDLR : L’absence de droits de succession fait courir au pays qui vieillit très vite un autre risque, celui de voir tout le patrimoine productif entre les mains de personnes très âgées. Or les droits de successions pouvaient être pratiquement effacés en procédant à des donations anticipées qui avaient le mérite d’insiter à une transmission anticipée du patrimoine. Mais bon, la messe est dite. On n’en parle plus, puisque tout le monde est content ! Bien cordialement à vous, AL.
@ Yffic : voici un document signé de Catherine Pégard, alors journaliste et pas encore conseillère auprès du Président de la République, elle ne semblait rien ignorer des doutes de certains sur les droits de successions :
Jeudi 7 Décembre 2006
Le bloc-notes politique de Catherine Pégard
Il a été pris à l’UMP comme le premier exercice de confrontation live avec la candidate socialiste. Et les proches de Nicolas Sarkozy ont trouvé qu’ils avaient encore du travail. Ils n’ont pas attendu que François Bayrou les dénonce pour trouver qu’ils en avaient fait « un peu trop », ou plutôt qu’ils l’avaient fait maladroitement. Non qu’ils estiment leurs critiques infondées sur le fond. Ils l’avaient trouvée souvent « approximative et réductrice » et ont sursauté lorsqu’ils l’ont entendue confirmer son refus du nucléaire civil iranien qui, disent-ils, mettrait la France dans un grand embarras, si elle était élue. Mais ils ont jugé que leur riposte en rafale était disproportionnée, que seul l’un d’entre eux – et pas nécessairement Nicolas Sarkozy – aurait dû l’attaquer et qu’il eût été préférable de laisser Ségolène Royal s’enferrer seule dans ses contradictions. Drôles de considérations dont les entourages politiques ne sont guère coutumiers.
C’est que les responsables de l’UMP ne savent pas très bien ce que les Français retiendront du voyage de Ségolène Royal et qu’ils redoutent qu’ils n’aient perçu que son courage et sa bonne volonté. Peut-être ont-ils entendu l’écho de la mise en garde qu’a lancée pendant des mois François Hollande à Laurent Fabius ou à Dominique Strauss-Kahn : « Ne l’attaquez pas sur sa compétence, les Français qui s’identifient à elle ne veulent pas se sentir nuls parce que vous la trouvez nulle. »
En tout cas, on aura retenu parmi les proches de Nicolas Sarkozy que ce qui aurait été interprété comme ruse de vieux politicard – ne pas avoir entendu un député du Hezbollah assimiler au nazisme les opérations militaires israéliennes au Liban – n’était pas ressenti comme tel par la majorité de ceux qu’ils croisaient. Une femme ne peut pas mentir !
A la tête du projet législatif de l’UMP, François Fillon a tenu à y associer les rapporteurs des commissions des Finances de l’Assemblée et du Sénat, Gilles Carrez et Philippe Marini, le président de la commission des Finances à l’Assemblée, Pierre Méhaignerie, et l’ancien ministre du Budget Alain Lambert. Il y avait ceux qui rechignaient à financer des mesures sur lesquelles ils ne sont pas enthousiastes, telles que la suppression des droits de succession, et surtout ceux qui, habitués au rude examen du budget de la France, n’accordaient aucune marge de manoeuvre à la nouvelle donne créée par l’avènement de leur candidat à l’Elysée.
« Pas la peine de parler de rupture si on n’en attend pas un nouveau souffle », s’est emballé François Fillon. Les nouvelles mesures auxquelles l’UMP accorde sa priorité représentent un montant de 27 milliards d’euros au total sur cinq ans en pariant sur une croissance de 2,25 %. Pour y parvenir, l’UMP s’engage sur un cadrage des finances publiques : une économie des dépenses de l’Etat s’élevant à 5 % sur cinq ans. Un effort comparable à celui qu’a réalisé la Suède.
Certains s’inquiètent que les réformes a minima mises en oeuvre depuis 2002 pénalisent tout discours de Nicolas Sarkozy sur le sujet au moment où Ségolène Royal s’appuie dans sa campagne sur les grands féodaux. Les hiérarques de l’UMP sont en train de vivre le ricochet de leur échec aux élections régionales de 2004. A ce moment-là, secoués par la perte de vingt régions sur vingt-deux, ils n’ont retenu que l’aspect symbolique de la victoire de Ségolène Royal – seule femme élue présidente de région – et pas n’importe où, en Poitou-Charentes, la région du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Mais ils n’ont pas perçu alors qu’elle deviendrait deux ans plus tard la figure de proue des patrons de région désormais aux avant-postes derrière elle.
« Le temps des gouverneurs arrive », avait lancé, il y a quelques semaines, Jean-Louis Debré dans une réunion de l’UMP. Et personne ne l’avait entendu. Le fils du très jacobin Michel Debré développe l’idée que dès lors que les Français ne croient plus aux politiques, ils se tournent vers les potentats locaux. « C’est l’expérience locale qui donne désormais l’autorité et qui permet d’accéder à la crédibilité, au plus haut niveau. »
Ce n’est pas tout à fait un hasard, si, ces temps-ci, Nicolas Sarkozy recherche de ville en ville les élus d’envergure.
Catherine Pégard
Ceci nous valu à tous les cités une joyeuse engueulade et il blacklistage immédiat :
@Hervé étudiant,
Vos parents ont eu beaucoup de goût, vous avez de l’humour alors mon intention première fut de vous laisser l’usage exclusif de votre pseudo en suivant les conseils avisés de ce cher Yffic31.
Et puis non, vous êtes jeune, j’ai le privilège de l’âge alors j’accepte votre proposition, Hervé étudiant.
(Je note cette anecdote car quand j’aurais le temps pour écrire, je tiens là grâce à vous le début d’une nouvelle, le type qui se fait voler son identité …faut pas me la piquer celle là !)
Lu dans la presse ce jour, non seulement cela ne rapporte rien à l’Etat mais ça lui coute puisqu’il redonne plus que ce qu’il encaisse ! cela veut dire en clair qu’une partie des impôts des plus "petits" sert à rembourser les plus "gros". Difficile à admettre , alors une fois de plus pourquoi ne pas supprimer purement et simplement l’I.S.F et par la même occasion le bouclier fiscal ?
Des solutions simples pourraient peut-être remettre un peu d’ordre. Oublier un peu tout ce qui compliqué et en arrêter un peu de jouer au chat et à la souris pour se donner bonne conscience mais tout ça sur un fond d’hypocrisie par ex.., il serait temps de penser à la France et à son avenir, tout devrait être mis en oeuvre pour rebondir, notre pays a besoin de richesses pour pouvoir aider les plus défavorisés, cela ne tombe pas du ciel .
Pourquoi ne pas imaginer de faciliter le rapatriement des sommes expatriées par ex. , sans pénalités pendant une durée limitée , cela permettrait de récupérer des sommes colossales et de la fiscalité ce qui permettrait très certainement de relancer la machine . Se poser la question : pourquoi autant d’évasion ? n’a t’on pas un peu trop exagéré au niveau de la fiscalité ?
Faire du ménage et assainir le paysage est indispensable mais à force de faire tout et son contraire, cela ne peut que provoquer un boomerang ? Ex. l’I.S.F. et son bouclier …. , il faut parfois savoir reconnaitre ses erreurs.
Ce qui est surprenant et décevant est de s’apercevoir qu’en réalité, N.S. et certains de ces Ministres accordent de plus en plus d’importance à ce petit jeu, je prends dans une poche pour remettre dans une autre , mais l’une se vide et l’autre se remplit copieusement ! curieuse façon de procéder, nous n’avons pas, apparemment, tous la même logique et continuer à diviser et à stigmatiser ne semble pas la meilleure des solutions.
Merci M. Lambert d’exprimer vos idées avec courage , conviction et lucidité ; souhaitons donc, tout simplement, que nos grands politiques s’inspirent de votre bon sens, mais ne seraient-ils pas atteints d’une surdité chronique ,d’un entêtement certain ! pourquoi faire compliqué lorsqu’il est facile de faire simple ?
Même ce boomerang n’a pas fait prendre conscience du ridicule !
Dommage de continuer à assister à ce duel des classes et surtout que cela soit entretenu par notre Gouvernement, la sagesse voudrait que l’on arrête de perdre du temps dans tant de complications, pourquoi les Sénateurs de bons sens ne se ralient pas aux propositions d’A.L. afin de se faire entendre. Le pays a besoin d’une fiscalité intelligente , juste et continuer à s’empétrer dans une idéologie paralysante est tout simplement incompréhensible.