Bien administrer un Exécutif ne consiste pas simplement à gérer, en bon père de famille, les affaires courantes.
Il convient absolument d’anticiper, de se mettre en état de saisir, presque à la volée, les opportunités que le hasard ou la providence nous offrent. Ainsi la décision immédiate d’Alain Lambert de se présenter sur un canton (celui de Putanges-Pont-Ecrepin) devenu soudainement vacant, sans qu’il soit au pouvoir de personne de le prévoir, témoigne de cette capacité à adopter, en toutes circonstances, une vision de long terme.
L’encre de l’élection de Putanges, jusqu’en 2014, est à peine sèche, que le Comité Balladur annonce sa proposition de suppression des cantons et de fusion des élections départementales et régionales. Certes, la loi est loin d’être votée, mais l’essentiel pour notre hôte est d’avoir désormais les mains libres, de ne pas subir la pression d’une élection cantonale en 2011 qu’il sait complexe et risquée.
Tout ce qu’il a pu annoncer au cours de la campagne se révèle sous nos yeux : l’imminence d’un bouleversement du paysage territorial (on parle de big-bang aujourd’hui), la nécessité d’être connecté à la fois à l’échelon départemental et régional, et se porter garant des territoires ruraux pour qu’ils ne soient pas les « oubliés » de la réforme, laquelle n’évoque que de grandes métropoles et Paris.
La morale de l’histoire est qu’il faut, en politique, bien se garder d’écouter les peureux ou les hésitants et savoir prendre, en permanence, des risques bien maîtrisés. Telle est la leçon de Putanges, après celle de la transformation du district alençonnais en Communauté Urbaine, voici 10 ans.
Oui la politique, c’est avant tout l’anticipation, c’est précisément sur cela que s’étalonne la compétence des élus.
Oui , VERONIQUE , il faut savoir anticiper les modifications de textes et avoir créé la " Communauté Urbaine " d’Alençon est une décision profitable aux administrés.
bof!
j’aimerais lire une personnalité nationale à un moment critique de notre pays et sortir enfin, au moins u n peu, de l’orniere ornaise!
En d’autres termes AL ne se mouille pas! Un aspect normand des ornais, peut être?
Eh oui il est urgent de savoir anticiper à tous niveaux , le monde a changé et qu’il faut être plus visionnaires, plus rigoureux, plus ambitieux et surtout plus responsables, le seul problème c’est de savoir si nous y sommes réellement prêts ? les français foisonnent d’idées, ils en sont même pourvoyeurs à l’étranger, mais dans la réalité le démarrage est souvent bien lent.
Il faut raison garder ; l’anticipation des hommes politiques est tout de même bien souvent attaché à des ambitions autres que le seul intérêt d’un territoire. les leçons de Machiavel dictent tout de même bien souvent l’esprit de ceux qui nous gouvernent ! L’ambition n’est noble que lorsqu’elle est en effet guider par l’élan de servir celles et ceux qui se lèvent de bon matin pour faire marcher la musique…je ne suis pas opposé à la suppression des cantons et je crois en effet que mutualiser pour gagner en efficacité devrait être la règle. Les Elus ont souvent bien raison d’alerter sur les dépenses publiques et le déficit ; alors qu’ils aient aussi le courage de reconnaître qu’une quarantaine de conseillers généraux pour bon nombre de petits territoires ruraux n’est peut-être pas digne d’une France du XXIème siècle ! Très franchement, à part l’action sociale du Conseil général, ses missions sont tout de même aujourd’hui bien réduites et surtout très en lien avec l’action des Régions, surtout sur le plan économique. La "leçon de Putanges" (quel est d’ailleurs précisément le sens de "leçon" ici….?) comme vous dites ne mérite le respect que si elle est guidée par un réel sens de l’intérêt général et non pas pour se donner plus de chance de rester à la tête du Département de l’Orne. Et j’espère que c’est le cas, dans l’intérêt de l’avenir à plus ou moins court terme du territoire ornais.
vous savez,veronique la reussite d un chef d entreprise ,c est d abord la bonne gestion mais aussi c est savoir anticiper. et la, certains pourraient bien prendre modele sur alain .la vie politique c est aussi une veritable entreprise aujourd’hui beaucoup d acteurs economiques l ont compris!.donc il faut savoir anticiper au bon moment pour realiser justement cette anticipation .la preuve en est avec le district d alencon, transforme en communaute urbaine .c etait tout a fait une derniere!! qui a pu se realiser grace aux relations d ‘alain a paris!!. dommage peut etre de ne pas avoir assez communiquer a la population !!.alain est discret mais efficace qui a toujours oeuvre pour les alenconnais et les communes environantes .sans aucun reproche bien au contraire ,plutot beaucoup de reconnaissance pour l ensemble des communes concercernees.c est mon avis personnel
Apparemment on découvre le sens du mot "anticipation" ; curieusement nous en prenons conscience seulement maintenant et avant qu’avons-nous fait ? parfois l’on pourrait même penser qu’il y a des mots qui sonnent bien dans certaines circonstances mais le problème reste toujours le même , l’action ? parler, proposer, analyser etc … c’est très bien , mais seuls les résultats concrets comptent.
L’anticipation? Certes.
Sans doute aussi le courage et la droiture dans ses choix.
Vous ne m’en voudrez pas de prendre de la hauteur par rapport à Putanges.
A quoi sert de surfer sur la vague de l’opinion versatile si ce n’est de durer. Car même en anticipant, les hommes politiques disent souvent en a parte cette phrase qui me choque toujours autant: " Oui, je sais, cette décision est un non sens, mais je n’ai pas le choix!".
Ainsi, j’ai voté pour un candidat qui se réclamait de convictions libérales et de vouloir assumer ses responsabilités et je me retrouve quelques mois après avec un président qui martèle des slogans populistes de gauche les plus démagogiques qui soient, à l’antipode de principes économiques de base, qui retarde des décisions urgentes et en prend d’autres qui ne s’imposaient pas, tout seul, et qu’il n’a pas pris le temps de l’expliquer et s’étonne après que ça grogne.
Pas besoin d’être un grand expert de l’anticipation pour s’attendre à de sérieuses difficultés, économiques et politiques, faute d’avoir diminuer sérieusement les dépenses publiques par une gestion responsable et des réformes que tous reconnaissaient urgentes et accessibles, alors que c’était possible dans les deux dernières années. Au lieu de ça, on a créer des nouveaux impôts au rythme d’un par mois, accru les dépenses et "taquiner" l’électeur par des initiatives à la Jacques Ségala…
Question anticipation, je me sens Madame Soleil et je n’ai pas besoin de Ray ban.
Anticiper ?
C’est par exemple se faire élire sur un canton, la chose faite prendre des vacances à Singapour. Se faire représenter à sa permanence, non pas pas la remplaçante Monique Guibout, mais par son chauffeur…
C’est à des détails de ce genre que l’on reconnaît les vrais démocrates, non ?
NDLR : N’est-ce-pas un problème de « gober » tout ce que la presse écrit ? Le métier de chauffeur est très honorable. Il est souvent exercé par des personnes ayant un niveau de diplôme et intellectuel très supérieur au journaliste qui a pu écrire pareille ânerie. Puis, en la circonstance, ce n’était pas un chauffeur, et le journal le sait, c’est bien là le problème. Se tromper nous arrive à tous mais publier volontairement de la fausse infomation est déontologiquement contestable. S’agissant de la suppléante, là encore, l’ignorance de la loi est tragique, il suffit de lire Code électoral :Le suppléant n’est appelé à jouer un rôle qu’en cas de vacance du siège de conseiller général pour les causes prévues à l’article L221 du code électoral (décès, démission pour certains cas de cumuls de mandats et présomption d’absence) ; pourquoi, dès lors, sauf à vouloir nuire, écrire des choses qui sont contraires à la vérité. Peut-être pourriez-vous à l’avenir croire avec beaucoup de prudence ce que vous lisez dans certains journaux. Dans cette édition, il existait d’ailleurs d’autres remarques arithmétiquement stupides, notamment sur les frais d’organisation des élections, où le soi-disant humoriste aurait pu recommander de les supprimer purement et simplement pour faire des économies.
@ à la REDACTION : comme dirait G.FRADET va t’on , enfin , sortir des feuilles de choux locales et aborder les sujets qui préoccupent les Français qui n’ont pas tous une résidence secondaire dans l’Orne ?
moi qui n’avais pas compris le changement de canton, je suis éclairé par cet article: c’était pour avoir un mandat de 6 ans et non un demi mandat de 3 ans…. belle anticipation mais quid des électeurs, des citoyens, des alençonnais laissés, délaissés à mi-mandat?
@yffic
Il serait temps effectivement de sortir un peu des sentiers de l’Orne, l’Orne n’est pas la France elle en fait bien évidemment partie, mais élargissons un peu plus les débats, d’autant plus que bien qu’il y fait bon vivre, il ne faut quand même pas oublier qu’elle a son lot de préoccupations, chômage, manque de médecins, désertification des campagnes etc… et que tout n’est donc pas ydillique et qu’elle rejoint donc les interrogations de l’ensemble des Français
Les politiques devraient se concentrer sur des vrais problèmes au lieu de tergiverser sur des sujets secondaires qui pourraient profiter à leur carrière!!
Unibet
Tout à fait d’accord avec toi unibet, la politique en France à un sérieux problème d’objectifs !
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