Cette tribune du journal Le Figaro évoque les inquiétudes des trois Présidents des associations des collectivités locales. Ils souhaitent que des réflexions soient menées au sein des collectivités, les premières intéressées. Lorsqu’Alain Lambert présidait le groupe de travail sur le sujet (dont la mission est citée dans l’article), il en avait pleinement conscience : il faut que les collectivités contribuent à ce chantier pour qu’elles en acceptent la mise en oeuvre.
La remise en cause des échelons ne leur semble pas être la solution, le remède approprié aux maux dont elles souffrent. L’urgence apparaît plutôt dans la nécessité de nouer une relation de confiance avec l’Etat pour rationnaliser au mieux l’action publique.
Pensez-vous, à la lecture de l’article, que les trois associations réclament surtout plus de dialogue avec l’Etat ?
Voici les propositions relatives à la réforme de la fiscalité locale émises par les 3 associations : « Pour une réforme globale du système fiscal local ».
La fiscalité locale commence à devenir insupportable. Et elle va exploser dans les années à venir avec les gros départs en retraites des fonctionnaires territoriaux. Ceux ci ne cotisant qu’à peine, c’est le contribuable qui va être mis à contribution (d’où son nom).
M. Lambert, pouvez-vous nous dire pourquoi M. Sarkozy a commandé le même travail que vous aviez accompli à M. Balladur ? Pourtant vous aviez travaillé de manière consensuelle, avec les gens de gauche et de droite. C’est vraiment à désespérer du gouvernement.
Peut on s’exprimer sur ce blog???
La fiscalité locale est d’autant devenue de plus en plus insupportable que l’on constate que l’on passe bien souvent , en priorité, des embellissements ou travaux inutiles , avant par ex. des travaux indispensables , réfection des trottoirs, des canalisations défectueuses, enfouissement des lignes électriques etc … que de dépenses superflues et incomprises !!
@ Magalie : votre observation est très pertinente mais les électeurs ont aussi des responsabilités ! Bien entendu c’est plus valorisant sur le plan éléctoral de faire des massifs fleuris ou de subventionner les boulistes et autres associations que d’investir dans du souterrain . Il faut aussi comparer les budgets correspondants et voir également quelles sont les aides que les communes peuvent obtenir pour tel ou tel projet. C’est l’une des tâches essentielles dévolues au maire et à son équipe,notamment dans les petites communes. La difficulté n’empèche pas d’innover et je me félicite d’avoir été parmi les premiers militants pour l’effacement des réseaux électriques et téléphoniques , dans mon département. A l’époque l’ingénieur EDF n’en voyait pas l’intérèt alors que France Télécoms était favorable à ma démarche.Pour les stations de traitement des eaux usées et les raccordements il faut bien admettre que l’impulsion a été donnée par une Directive européenne concrétisée chez nous par la loi sur l’eau. On ne peut pas dire que le contrôle des installations de fosses individuelles soit très populaire comme le prouve les nombreuses contestations à ce sujet.Le retard de notre pays dans ces programmes sanitaires s’explique aussi par le comportement des citoyens peu enclins à investir dans ce domaine….Je vous devine jeune et je vous suggère de vous présenter aux prochaines élections afin de faire valoir les priorité d’intérèt général de votre collectivité.Vous verrez , cela vous passionnera.