La joie que nous avons partagée à l’annonce du score d’Alain Lambert : 55 % nous a emportés !
Je m’en excuse mais j’ai oublié de vous faire suivre, comme promis, les résultats en temps et en heure !
De plus, la pagaille sur la différence entre le nombre d’inscrits à la Préfecture de l’Orne et dans chacune des mairies, rendait une information sûre impossible. Aussi, Alain Lambert, fair-play, préférera le second tour plutôt que le recours devant le tribunal administratif.

Je vous joins donc une petite revue de presse Ouest-France qui revient sur les événements.
Cliquez ici pour consulter le document !

Alain Lambert m’a chargée d’un petit message personnel pour chacun de vous, cliquez sur « lire la suite ».

Il est parfaitement conscient que, nombreux parmi vous qui l’aiment et le soutiennent depuis toujours, ne comprennent pas la nécessité dans laquelle il se trouve à devoir parfois changer de mandat et de circonscription électorale. Pour lui les choses sont plus simples : les élections sont comme le bac : un passeport pour aller plus loin. En aucun cas une fin en soi. C’est pourquoi, il aborde chaque fois ces élections en fonction du mandat à accomplir après et des résultats qu’il faut délivrer. Il a été longtemps Maire d’Alençon et il a réussi à transformer son agglomération en communauté urbaine, ce qui est une victoire nationale quand on sait qu’il faut aujourd’hui 500.000 habitants pour en créer une. Il a été contraint de démissionner de cette belle fonction de Maire, à la demande du Président de Jacques Chirac, quand il est entré au gouvernement. A sa sortie, on lui a demandé de se présenter au conseil général sur un canton de gauche. Ce qu’il a fait et il a gagné. De peu, certes. Mais il a gagné. 5 ans après, plus personne ne se souvient plus que de la courte victoire, oubliant que le sortant était de gauche. Il n’est Président du Conseil Général que depuis un an. Il ne veut pas que cette 2ème séquence de sa vie publique, à la tête d’un gros exécutif, soit soumise aux caprices d’une vingtaine d’électeurs qui votent chaque fois comme pour des élections nationales. Il veut inscrire son action dans la durée. Le canton de Putanges lui en a offert une occasion inespérée autant qu’imprévisible. Il l’a saisie immédiatement. Car il ne croit pas au destin. Il va à sa rencontre et met toute son énergie à le façonner. Ce soir, il a devant lui 5 ans de mandat à la tête de l’Orne, pour gouverner ce magnifique territoire et lui offrir les meilleures chances d’avenir. La critique de son « nomadisme » électoral ne le dérange nullement, car il pense que de nombreux observateurs ne connaissent même pas les règles électorales et que les concurrents, à court d’arguments, sont trop contents de se saisir de ce seul motif pour cacher leurs carences. A l’heure où la recomposition territoriale est annoncée, il entend en être un acteur majeur et prendre une part très active et de premier rang dans les débats qui vont s’ouvrir. Il n’entend pas rester muet, et il faudra compter sur lui ! A bon entendeur salut ! Pour notre part, nous sommes heureuses, avec Caroline, de travailler à ses côtés. Corine.