Ca y est c’est officiel, François Fillon l’a annoncé le taux du livret A est arrêté à 2,5%, et ce à compter du 1er février. Ce n’est plus ni 4 comme jusqu’à présent, ni 2 comme annoncé hier mais 2,5%.
Toute la presse en parle, mais nous vous invitons à lire l’article du Monde en date de demain samedi en cliquant ici : « Le taux du Livret A sera révisé tous les trois mois ».
Alain Lambert, malgré la crise, n’est pas convaincu que ce soit une bonne chose d’avoir violé la règle qui devait enfin « dépolitiser » la fixation du taux. Qu’en pensez-vous ?
On pourra "dépolitiser" l’économie quand les français auront enfin une vue rationnelle et juste de l’économie.
Cela vient doucement mais il y a encore trop de nos compatriotes qui croient qu’il suffit d’un coup de baguette magique (où d’une signature en bas d’une page de papier) pour créer le paradis sur terre.
Il serait peut être temps de se rendre compte que l’homme n’a pas le pouvoir de changer les lois de l’Univers.
Et si parlais de NATIXIS , vendu par les caisses d’epargne comme un placement aussi sur que le livret A …. adossé a 2 etablissements solides .. blah blha blha … Comment leur dire non quand on a un emprunt sur le dos ?
Donc on achete a 20 et on retrouve en moins de 2 ans ce truc a 1.5 ..
Ca arrive en bourse …je ne remet pas en cause l’affaire
Par contre la politique de la CE pour vendre ce truc a fut digne d’un boniment de foire , de la vente forcée aupres de gens ignorants ..
Les banquiers fautifs ne donnent pour explication que "C’est la faute au américains" .. et évidement pas d’excuse .. ce qui me semble un peu léger .. Il leur a bien fallu acheter des valeurs américaines pourries , et la ils sont bien fautifs !!
Le livret A passe a 2 % ou 2.5 % , normal .. Mais NATIXIS a 2 , il y a des gens incompetents et arnaqueurs
Quant au livret a 2% …. Bah , pour relancer l’economie , cela est justifiable , relance par la consommation … blah blha
Mais ce sont toujours les memes qui trinquent et qui doivent ensuite nettoyer …
A cote de cela , les patrons de banque , "innocenst" vont se payer grassement alors que ce sont leur politiques qui nous mené au desastre , a nos heures de chomage partiel ou total .
Merci les banquiers !!!
Voila de vrais privilégies dans le système , les patrons de banques .
@ Caton
Issu de la haute fonction publique à l’origine (du temps pas si lointain où les banques étaient nationalisées), ces personnages ne sont pas intellectuellement habitués à payer de leur poche leur erreur.
Ils ont plutôt l’habitude que ces erreurs soient payé par le contribuable (cf crédit Lyonnais), ainsi que leur primes, bonus et autres avantages en nature.
On ne change pas ses habitudes du jour au lendemain !
Le Livret A n’est pas un "placement " comme les autres.Il est largement diffusé mais le montant moyen des dépots individuels est relativement faible.C’est donc une épargne de précaution pour les foyers modestes et il est normal que ceux ci soient protégés de l’inflation par un taux "politiquement correct".
Pour les détenteurs de livrets au plafond je pense qu’au bout d’un certain temps sans retrait ( cf les intérèts des PEL devenus imposables après 12 ans me semble t’il) le taux pourrait etre ajusté périodiquement sur l’inflation.Ces épargnants ayant la possibilité de recouvrir à "l ‘ assurance-vie " réelle formule de placement de longue durée.
Ce qui compte ce n’est pas le taux nominal mais le taux d’intérêt réel.
Faire du livret A un instrument politique n’est pas souhaitable ni pour les français, ni pour l’économie.
Tout est fait pour qu’il y ait de moins d’économies possibles, il faut dépenser pour relancer … c’est le raisonnement actuel , mais a t’on pensé au futur lorsque la plupart n’aura plus d’économie et qu’il faudra faire face à des dépenses du style par ex. fin de vie en maisons de retraite ? Si les retraites ne sont pas suffisantes , les enfants devront payer et s’ils ne peuvent pas c’est un dépernse qui incombera à la collectivité , ne serait-il pas plus raisonnable de responsabiliser chacun afin que nous soyons capables de se prendre en charge, le présent a peut-être besoin de cigales, mais quel avenir laisserons nous à nos enfants ?
N.S. a pris une décision sage et judicieuse : réunir tous les patrons de banques, souhaitons qu’il saura se faire entendre , qu’il aura la fermeté nécessaire pour programmer un assainissement de cette profession et que les principaux dirigeants reponsables soient privés de leur part variable ce qui semble un minimum, ce serait un signe vis à vis des clients qui ont été injustement sanctionnés à cause des erreurs de leurs banquiers qui n’ont absolument pas respecté leurs engagements de sécurité des placements proposés , du vent, du baratin, du bla-bla ….. cela s’apparente à de l’escroquerie, cela mérite des sanctions.
Le livret "A" est le livret refuge des économies des plus fragiles, des jeunes et des "vieux" , il ne parait donc pas normal d’inciter ces populations à dépenser leurs maigres économies en abaissant le taux d’intérêt, c’est assez maladroit et peu responsable.
La conjoncture actuelle est-elle à ce point alarmante ?
Je ne comprends pas la logique du Gouvernement en la matière.
D’un coté, on a un Gouvernement qui nous explique 1) On fait un plan de relance par l’offre et non par la demande, parce que tirer la consommation c’est favoriser les low cost et les produits chinois ; 2) l’épargne servira à financer le RSA et le logement social
D’un autre coté, le même Gouvernement nous explique qu’il baisse le livret A…Pour relancer la consommation ! Des produits chinois alors et des low cost…Parce que le pouvoir d’achat des Français, il continue de s’écrouler et c’est pas près de finir avec les taxes, les déficits records (donc augmentation des taxes de remboursement de la dette) et la stagnation sinon la diminution des salaires (quand les carnets de commandes sont moindre, le travail aussi…Déductions fiscales ou non)
Où est la logique là dedans ? Moi j’y vois surtout une arnaque pour citoyens naifs. Pendant plusieurs mois on laisse les banquiers annoncés le paradis (des taux à 6%) et une fois les citoyens bien entubés…La Ministre nous annonce, tout sourire, que et bien fallait pas se tromper !!! C’est 2,5% et encore…C’est parce qu’elle est gentille !!!
La règle qui veut qu’on indexe le taux du livret A sur l’inflation ne sert à rien !!! Surtout dans une période de crise économique, financière, et social !!!
Comment prétendre que c’est "dépolitiser" ! Une action publique est toujours politisée !
Quel symbole il faut dire !!! On donne aux banquiers…Sans prendre la précaution de faire un "contrat" avec eux. Résultat ? Nos banquiers et grands financiers ont obtenu les plus juteuses rémunérations !!! En temps de crise !!!
On donne aux entreprises…Contre des engagements fictifs !!!! L’argent aux entreprises profitent, essentiellement, aux grandes entreprises (CAC 40)…Pendant ce temps là, nos PME, déjà bien touchés…Subissent des controles fiscaux !!! Et des taxes à tout va !!!
On baisse le livret A qui finance le logement social et le RSA. Qui peut sincèrement penser que le Gouvernement a une politique "sociale" dans ces conditions ?
Sinon, concernant le projet de loi organique, sur le fameux droit à l’amendement…Ne pourrait on pas proposer en contrepartie de ce "temps global" qui excite manifestement les socialistes…Un encadrement du droit de déclaration d’urgence…Qui est utilisé, pour l’heure, à toutes les sauces, par l’actuel Gouvernement ?
Le temps de l’action n’est pas le temps parlementaire.
Il faut arriver à trouver un bon équilibre dans le timing de l’examen des textes. En allant trop vite, on bâcle les discussions, ce qui laisse entier d’éventuels malentendus, on ne prend pas le temps d’expliquer et de fait, on est incapable de bâtir un consensus. En allant trop lentement, on se fait dépasser par la réalité, par les crises qui n’attendent pas qu’on ait délibéré.
Actuellement, le Parlement n’a pas le temps de bien faire son travail, car le rythme est trop rapide. L’urgence quasi systématiquement déclarée alors que cela ne se justifie pas, des textes lourds qui s’enchainent sans qu’on ait le temps de les préparer correctement. L’obstruction socialiste a au moins ce mérite de permettre de souffler un peu et de préparer un peu plus sereinement les prochains textes. Et c’est largement la faute de Nicolas Sarkozy qui, comme le souligne justement René Dosière, n’a jamais endossé l’habit du parlementaire. Il ne mesure pas toute l’importance qu’il peut y avoir à passer du temps à discuter et à échanger. Du temps apparemment perdu au début peut finalement être un gain au moment d’appliquer la réforme. Faire voter un texte, même en force, c’est facile. Le faire appliquer c’est autre chose, et ne pas permettre aux éventuels opposants ou sceptiques de s’exprimer ne fait pas disparaitre leurs oppositions ou leurs réticences, bien au contraire. Et plus on avance dans un projet, plus il est difficile d’expliquer sereinement, car la confiance n’est pas là, parce que tous sentent que la machine est déjà lancée et que c’est "ça passe ou ça casse".
L’hyperactivité du Président n’est pas synonyme d’efficacité. Il a encore affirmé qu’il n’allait pas ralentir le rythme des réformes en 2009. Problème : voter des lois ne suffit pas pour réformer, il faut au moins publier les décrets d’application de ces lois. Et c’est là que le bât blesse. Extraits des conclusions d’un rapport parlementaire sur l’application des lois en 2008 :
"Au cours de l’année parlementaire 2007-2008, le Parlement a voté 56 lois (hors traités et accords internationaux). Sur ce total, on dénombre 19 lois d’application directe et 37 lois prescrivant un suivi réglementaire […] A la fin de l’année parlementaire (30 septembre 2008) :
–7 lois avaient reçu l’intégralité de leurs textes d’application, peu nombreux il est vrai ; 16 étaient partiellement applicables, à des taux variant entre 3 et 80 % ; sur 14 lois encore non applicables, 5 ont été votées pendant la session extraordinaire de juillet ;
–25 % des mesures réglementaires prescrites avaient été publiées, taux moins favorable que l’année précédente (32 %). On doit cependant minimiser la portée de cette dégradation, compte tenu du fort volume de suivi requis tardivement, pendant la session extraordinaire de 2008 : à elle seule, la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a prescrit la publication de 105 textes réglementaires, soit plus du quart du total exigé pendant toute l’année 2007-2008. […]
[O]n peut citer, au passif de l’action du pouvoir réglementaire, sur les lois votées en 2007-2008 :
–une moindre célérité d’édiction des décrets et des arrêtés pris : seulement 60 % de ces mesures sont parues avant l’expiration du délai de 6 mois après publication de la loi, contre beaucoup plus (84 %) en 2006-2007 ;
–un recul dans l’application des dispositions législatives votées sur les amendements émanant du Sénat : 19 % en 2007-2008, contre 25 % en 2006-2007 ;
–une régression du taux d’application des lois votées après déclaration d’urgence ; ici aussi, la forte densité de requis réglementaire de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, votée selon cette procédure, a grevé le résultat."
Monsieur Lambert, pourriez vous, s’il vous plait, parler à Monsieur Fillon (qui a été parlementaire (il me semble) et donc doit pouvoir comprendre) et à Monsieur Sarkozy (qui je le pense, vous respecte) afin d’aider la France ?
Cela ne sert à rien de voter des lois pour voter des lois. La France a besoin de "bonnes lois" c’est à dire des lois "durables" efficaces et effiscientes…Et qui ne se contredisent pas !
Merci d’avance.
@ JEAN-LOUIS C. Tout à fait d’accord avec vous.Il y a eu un débat sur ce blog il y a un certain temps au sujet de la couverture de la perte d’autonomie à laquelle nous sommes tous éligibles.On ne peut à la fois nous reprocher notre insouciance du lendemain et en meme temps nous inciter à consommer en puisant dans les réserves de précaution.
@ Roland P. Je ne pense pas que l’on doive parler " d’erreurs des banquiers " ce qui , à la rigueur pourrait etre pardonné , mais de politique délibérée provoquée par leur cupidité les conduisant , parfois , jusqu’à l’escroquerie. Je mets tous les contrôleurs patentés dans le meme sac. Pour moi la crise n’est pas seulement financière….
Depuis le taux du livret A a encore baissé, il est maintenant à 1.25% parce qu’il faut tenir compte de l’inflation historiquement basse.