Au cours de sa traditionnelle allocution télévisée, le président de la République, Nicolas Sarkozy, nous tous a appelés à l’effort pour sortir de la crise, qui verra naître un monde nouveau.
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Au cours de sa traditionnelle allocution télévisée, le président de la République, Nicolas Sarkozy, nous tous a appelés à l’effort pour sortir de la crise, qui verra naître un monde nouveau.
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Voici le discours de vœux que j’aurais voulu entendre ce mercredi soir de la bouche de notre Président.
"Françaises, Français, mes chers compatriotes.
Notre pays affronte une très forte tempête. Je ne suis pas capable de vous dire si elle sera de l’ordre de celle de 1991-92, de 1975, ou de 1931-32, pour prendre celles ou nous avons subi de véritables "creux" et qui ont plus particulièrement affecté la flotte "France".
La mer n’était pas très calme auparavant. Nous subissions déjà les lames de fond de la mondialisation. Les délocalisations se succédaient et, faute d’investissement suffisants, nous ne nous défendions pas bien dans la régate permanente qu’est l’économie.
Nous avions pris du retard. Nous vivions sur de trop rares lauriers, comme les exportations agricoles, l’aéronautique, le luxe, le tourisme et quelques autres secteurs, ce qui n’était pas suffisant face à de nombreux autres bateaux. Ne serait-ce que face à nos voisins allemands, qui, depuis cinq ans, se sont rationnés tout en maintenant leur compétence dans les secteurs dont ont besoin les pays en forte croissance.
Mais la tempête d’aujourd’hui, venue d’outre-Atlantique, va aggraver singulièrement notre situation. Déjà, le chômage, qui, grâce à un ralentissement de la croissance de notre population active, baissait depuis trois ans, remonte fortement. Soixante mille d’entre nous ont été mis au chômage le mois dernier.
"J’étais sans doute naïf"
Je suis votre amiral parce que vous m’avez élu en 2007. Moi-même ne pouvais prévoir à l’époque la violence de la tempête. J’ai cru sincèrement qu’en rendant de l’argent aux plus aisés, ils l’apporteraient aux entreprises et que celles-ci investiraient.
J’ai pensé à l’époque, que la charge que j’ajoutais ainsi au budget, serait ensuite couverte par les impôts supplémentaires que génèrerait la croissance ainsi retrouvée. J’étais sans doute naïf. Ce mécanisme vertueux ne s’est pas produit.
Peut-être est-ce faute de temps? Peut-être était-il erroné? En tout cas, mon devoir aujourd’hui, gouvernant par très gros temps, est de ne pas hésiter à changer de cap, chercher la meilleure allure, la mer la moins grosse.
Mon message principal, ce soir, est le suivant: puisque la navigation va être rude, les équipages doivent être soudés. Pour qu’ils le soient, pour que nous sentions vraiment tous que nous sommes dans les mêmes bateaux et qu’on sache bien que "ceux" des passerelles ne se goinfrent pas pendant que les soutiers se serrent la ceinture, j’ai conscience qu’il faut d’abord, en priorité, réduire les inégalités. J’ai donc pris les décisions suivantes.
Baisse des salaires du Président et des ministres
Je baisse dés maintenant le budget de l’Elysée, mon propre salaire et ceux des ministres de 20%. Je baisse aussi les salaires de tous les fonctionnaires gagnant plus de 4 000€ par mois, de 10%, et leur demande, comme à tous les autres de travailler 37 heures durant les deux prochaines années.
Je demande à tous les chefs d’entreprise de plafonner, cette année, leurs revenus, tout compris, à 500 000€ par an, et, en deçà de ce niveau, de réduire les salaires de tous leurs collaborateurs gagnant plus de 4 000€ par mois, de manière dégressive.
Les sommes ainsi économisées devront être consacrées à des investissements en France dès cette année. En contrepartie, l’impôt sur les sociétés sera abaissé au plus bas niveau européen, soit 12% sur les bénéfices réinvestis dans l’année.
Je reviens ensuite sur les baisses d’impôts que mon prédécesseur et moi avons initiées, disons, en gros, une dizaines de milliards d’euro en rythme annuel, car je ne compte évidemment pas les détaxations des heures supplémentaires qui n’ont plus guère de sens aujourd’hui.
Tous les minima sociaux seront augmentés
En contrepartie, et pour un tiers environ de cette somme, j’augmente tous les minima sociaux. Je décide le blocage immédiat et pour deux ans de tous les loyers et un moratoire sur tous les prêts relais consentis pour l’acquisition d’un autre immeuble. Les banques, recapitalisées et garanties, peuvent supporter cette charge.
Je partage les deux autres tiers en deux parts. J’affecte une première part à des aides supplémentaires aux véritables installations d’entreprises et créations d’emplois dans les quartiers difficiles, en chargeant les ministères concernés d’en faire apparaître les résultats sous trois mois.
J’affecte les deux autres tiers, en plus des mesures annoncées en novembre et décembre, au sauvetage-reconversion des PME viables, à l’innovation, la recherche & développement et la création d’entreprises dans les pôles technologiques, avec priorité aux énergies vertes, car notre flotte doit s’être enrichie de nouveaux bateaux au sortir de cette tempête. Sinon, nous repasserons ensuite de la tempête au "pot au noir".
Afin de soulager le budget de l’assurance maladie, et d’équilibrer l’effort fait par les mutuelles donc les malades, je demande à tous les médecins de s’interdire tout dépassements d’honoraires, eux aussi pendant deux ans, sous peine d’être exclu du conventionnement. Je demande aussi au personnel hospitalier de suspendre les 35 heures pendant la même période.
Je m’adresse, pour terminer, aux chefs d’entreprise, commandants de nos navires. Utilisez tous les leviers que j’ai cités au début pour investir dans l’avenir et redonner aux équipages cet ingrédient essentiel d’une bonne navigation par gros temps: la confiance.
Toutes ces mesures réduisent l’éventail des revenus et soudent les équipages. Nous sommes tout à fait capables de passer ensemble ce mauvais cap, parce que nous nous sentirons plus solidaires et plus proches les uns des autres.
Bonne année à tous! Courage! La mer se calmera!"
Nicolas Sarkozy (PCC: Jean Matouk)
S’il faut convaincre notre Président de l’importance de tenir ce langage de justice sociale, voici une phrase de Victor Hugo:
"Quand on montre le luxe au peuple , dans les jours de disette et de détresse, il ne se dit pas que ce luxe le fait vivre, qu’il lui est utile. Il se dit qu’il souffre et que voila des gens qui jouissent. Quand la foule regarde les riches avec ces yeux-là, ce ne sont pas des pensées qu’il y a dans les cerveaux; ce sont des évènements."
D’abord, je voudrais adresser mes meilleurs vœux pour cette nouvelle à notre Président, à Monsieur Lambert et à tous ses collaborateurs.
Je suis absolument d’accord avec l’idée de voir naître un monde nouveau. Le défi peut être passionnant à condition de ne pas se tromper de diagnostic. Force est de constater que le libre échange globalisé est un échec. Mettre en concurrence des pays dont les règles financières, sociales et écologiques sont tellement différentes aboutit à des situations de crise : stagnation des salaires dans les pays développés d’où la nécessité d’inventer des outils financiers de plus en plus compliqués pour créer une croissance de plus en plus virtuelle , politiques prédatrices des pays émergents avec créations de fonds souverains et négligence de la consommation intérieure. Réfléchissons à un nouveau projet de société qui prenne en compte la richesse économique bien entendu mais également la richesse humaine et écologique. Nous n’aurons pas le choix, nous vivons dans un monde où certaines richesses ne sont pas renouvelables.
Bonne année à tous
Je me sens en accord avec les vœux des présidents imaginés par Jean Matouk.
En effet, nous devons savoir ce que nous voulons. Nous sommes passés par une période d’individualisme sans limites et sans conscience des conséquences.
L’individualisme a des limites, car que nous le voulions ou non, nous sommes tous interdépendants, et tout ce que nous faisons ou omettons de faire a un retentissement sur l’ensemble et sur nous même.
Si nous créons de l’harmonie autour de nous, l’ensemble en profite et nous sommes les premiers à en profiter. Si nous créons le chaos, nous détruisons autour de nous et nous nous détruisons nous-mêmes.
Est il plus important de vendre des armes ou de donner des moyens d’éducation ?
Lorsqu’on vend des armes, un jour ou l’autre ça se retourne contre nous. Si on fait accéder les autres la culture , on augmente le niveau d’intelligence sur la planète et nous en profitons.
Peut-être que cette crise va nous faire grandir en maturité. Espérons que nous allons avoir cette conscience collective qui inclut le respect de la planète.
Nous n’avons pas tout pouvoir sur cette planète. Nous ne savons pas arrêter les tremblements de terre, mais nous avons le pouvoir de créer beaucoup plus d’harmonie si notre intelligence grandit. Sinon, nous allons nous détruire.
De quoi serons nous capables ?
tous mes voeux pour les citoyens vivants sur notre planète.
j’ai lu attentivement ce que l’on peut souhaiter pour cette année. Mon souhait serait de voir que tous ces petits égoistes qui se veulent intellectuels commencent par agir. Qui a envie de se remettre en question. Diminuer le salaire du Chef de l’Etat c’est un leurre, pourquoi pas mettre une bombe sur tous les appartements dépassant le million d’euro. L’intellectualisme de bas étage, nous amène à cette médiocrité sociale qui nous réduit aux chiens pavlows. Que peut-on demander à un peuple que l’on abruti à la télévision. La france ne s’en sortira que si les français en ont la volonté. Notre président actuel est circonstanciel, il est le miroir de notre peuple.Ce que j’ai envie de dire aux français c’est que nous avons pas le droit de nous plaindre, car nous sommes un peuple d’individualiste qui n’avons aucun sens du patriotiste. Je voudrais faire le rêve de voir un jour les Etres supprimer leur ego et devenir authentique, cela permettraient cette solidarité active que les sociétés modernes ont besoins. j’aime la france, mais je supporte de moins en moins une certaine catégorie de français les BOBO, qui ont tout et qui s’imaginent qu’ils possèdent la
vérité.
bonne année,
ps : c’est dans la pauvreté qu’on s’enrichit
Amusant et bien naif de s’imaginer que la solidarité est la solution de tous les problèmes.
Généralement, quand un rafiot est pourri, les meilleurs skipers trouvent un meilleurs navire plutôt que de ramer et de se sacrifier pour des gens qui, en plus, ont perdu le gout de l’effort.
Alors pourquoi pas, en parlant de solidarité, une solidarité globale avec le reste du monde. Je propose une taxe de 90% des revenus de tous les citoyens des pays développés pour pourvoir les distribuer aux paysans indiens et africains qui ont à peine de quoi survivre.
J’aimerais bien voir alors la réaction de ceux qui appellent à la solidarité.
Facile, du moment qu’on ne fait pas partie de ceux qui payent.
moi je lui souhaite bon courage pour garder encore un peu de crédibilité d’ici quelques mois, quand les mouvements sociaux vont se multiplier et qu’il va devoir faire face à cette classe ouvrière qu’il a manipulé au cours de sa campagne, ceux là les premiers touchés par la crise ne lui feront pas de cadeau.
« L’être humain n’est altruiste que lorsqu’il a peur ». Jacques Attali.
C’est la peur des crises sociales, du terrorisme ou des catastrophes qui nous fera devenir solidaire.
Il serait souhaitable d’arriver à une politique sociale planétaire qui nous garantirait la paix.
Au sujet de l’égoïsme. Je crois que c’est une caractéristique que nous avons tous. Même les plus grands philanthropes sont égoïstes. Ils sont philanthropes parce que c’est le meilleur moyen qu’ils ont trouvé pour être en paix.
La difficulté, c’est de trouver des méthodes pour y arriver, de ne pas tomber dans l’assistanat, de créer des structures qui permettent et obligent les gens à se prendre en charge.
Nous sommes dans une période de mondialisation, les vieux schémas ne fonctionnent plus. L’évolution est très rapide. Pourquoi n’imaginerions nous pas un monde vivable pour tous. L’évolution est une question de prise de conscience. Si la prise de conscience était faite, le reste suivrait.
C’est une belle utopie, parfois les utopies se réalisent….Qui sait ?
Qu’on ordonne l’article XVI , qu’on prenne les mesures utiles , plutôt que perdre notre temps en vaines paroles
La démocratie est déjà une vaste blague … les irlandais sont prié de voter jusqu’à ce que le Oui l’emporte … alors l’article XVI , ce ne sera pas une catastrophe
Je défends le bilan lucide et courageux fait par Nicolas Sarkozy qui fait preuve d’une véritable détermination à continuer à agir dans l’intérêt de la France et des Français