Comment conjurer les atrocités commises au cours du second conflit mondial ? Comment réunir des peuples dévastés, déchirés par la souffrance et les incompréhensions, comment protéger l’individu et laisser triompher l’humain, retenir le souffle de la démocratie? La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme devait être la réponse, aus yeux de l’Organisation des Nations Unies, de ces dirigeants qui décidèrent d’étoffer la Charte au moyen d’une feuille de route garantissant les droits de chaque personne, en tous lieux et en tous temps. Qu’en est-il aujourd’hui? Eleanor Roosevelt et René Cassin ont-ils encore des raison d’être fiers de leurs héritiers ?
Triste anniversaire pour la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme! Les présents sont bien amers, en réalité. Bien sûr, Barak Obama a été élu président des Etats-Unis, quelle bouffée d’espoir! Que cet évènement historique ne dissimule guère les génocides, le 11 septembre, Guantanamo et autres horreurs bien souvent occultées! Qu’avons-nous fait de cette liberté retrouvée? La voilà, peut-être, la vraie question ! Quelle journée terne, tout juste une polémique héxagonale stérile a-t-elle surgi, suite à des propos (malheureux) tenus par le Ministre des Affaires Etrangères, dans Le Parisien, entre un plan de relance, des émeutes en Grèce et un Conseil Européen. Pas de quoi pavaner ! Enfin ! Peux-t-on encore s’entendre, bâtir un avenir, à 27, retrouver cer esprit de conconrde, de solidarité, de fraternité qui a présidé à l’élaboration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et à son adoption? J’ai, malgré tout, envie de répondre par l’affirmative, de croire en l’humanité, en la justice, en la dignité, sans naïveté, ni optimisme béat. Et Vous ?
À propos des Droits de l’homme j’écrivais :
Le 1er octobre 2007 :
«En ce XXIe siècle, certaines personnes en situation de handicap ne peuvent toujours pas avoir la liberté de vivre en couple sans avoir le risque d’être pénalisé financièrement au niveau de l’allocation adulte handicapé. Dans le contexte actuel, les personnes handicapées, peuvent devenir totalement dépendantes de leur conjoint ou de leur conjointe.
Cette situation démontre que les droits humains des personnes handicapées ne sont même pas respectés. »
Le 2 décembre 2008 :
«À la veille du 60e anniversaire de LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME, je souhaite vous faire part de ma grande inquiétude sur deux points :
– les interférences du pouvoir dans le but d’influencer la justice sur certains dossiers.
– la main mise du pouvoir sur les médias, bientôt nous aurons la radio et la télévision d’État.
C’est comme cela que commence les régimes totalitaires ».
Aujourd’hui, le pouvoir va nous imposer de nouvelles taxes pour compenser le financement résultant de la publicité sur les chaînes publiques.
J’approuve totalement la position de M. Alain Lambert pour son opposition à ces nouvelles taxes ont totalement injustes.
Je suis également d’autant plus opposé à ces taxes dans la mesure où elles auront pour effet de nous imposer une télévision et des média complètement inféodés au pouvoir, cette situation est inadmissible dans le pays des Droits de l’homme.
Pour terminer à propos du Secrétariat d’État aux Droits de l’homme, je pense qu’avant de donner des leçons aux autres pays, les dirigeants de la France feraient mieux de faire respecter ces droits à toutes les catégories de la population de notre pays.
Gérard Doiteau
Ne citer que la prison de Guantanamo est une mémoire très sélective des horreurs connues au cours de ces 60 dernières années….Hélas !
Par ailleurs "l’incident" KOUCHNER/RAMA YADE me parait tout à fait significatif de la découverte des réalités de notre monde y compris hexagonal. Don Quichotte c’est bien pour connaitre Cervantès mais nul pour diriger la diplomatie d’un petit pays à l’échelle mondiale au 21 ème siècle .Notre French Doctor s’est très bien fait valoir dans ses actions humanitaires mais depuis son arrivée au Quai ?
Merci de remplacer le 1er message par celui-ci :
À propos des Droits de l’homme j’écrivais :
Le 1er octobre 2007 :
«En ce XXIe siècle, certaines personnes en situation de handicap ne peuvent toujours pas avoir la liberté de vivre en couple sans avoir le risque d’être pénalisé financièrement au niveau de l’allocation adulte handicapé. Dans le contexte actuel, les personnes handicapées, peuvent devenir totalement dépendantes de leur conjoint ou de leur conjointe.
Cette situation démontre que les droits humains des personnes handicapées ne sont même pas respectés. »
Le 2 décembre 2008 :
«À la veille du 60e anniversaire de LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME, je souhaite vous faire part de ma grande inquiétude sur deux points :
– les interférences du pouvoir dans le but d’influencer la justice sur certains dossiers.
– la main mise du pouvoir sur les médias, bientôt nous aurons la radio et la télévision d’État.
C’est comme cela que commence les régimes totalitaires ».
Aujourd’hui, le pouvoir va nous imposer de nouvelles taxes pour compenser le financement résultant de la publicité sur les chaînes publiques.
J’approuve totalement la position de M. Alain Lambert pour son opposition à ces nouvelles taxes totalement injustes.
Je suis également d’autant plus opposé à ces taxes dans la mesure où elles auront pour effet de nous imposer une télévision et des médias complètement inféodés au pouvoir, cette situation est inadmissible dans le pays des Droits de l’homme.
Pour terminer à propos du Secrétariat d’État aux Droits de l’homme, je pense qu’avant de donner des leçons aux autres pays, les dirigeants de la France feraient mieux de faire respecter ces droits à toutes les catégories de la population de notre pays.
Gérard Doiteau
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’a QUE 60 ANS.
Dans le cadre de l’histoire de l’humanité c’est une bien jeune et fragile jeune fille.
Un bébé à peine né qui nécessite des attentions et des soins de chaque instant, afin de lui permettre de devenir un jour une jeune fille puis une grande dame respectée par tous.
Sans optimisme béat, j’ai cet espoir.
j’ai l’impression que cette déclaration n’a pas très bien vieilli…..
voir mon billet sur le post relatif à François-Poncet. Droits de l’Homme? Foutaise! un "fio dental" (bikini brésilien)
je recommence: cette déclaration n’est restée que déclarative. Elle n’a donc aucun sens
A Monsieur Lambert :
Pourquoi fête t on la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et
jamais celle de l’Homme et du Citoyen de 1789 dont la portée est toute aussi universelle ?
On célèbre (enfin la classe politique et les médias célèbrent) la déclaration universelle des droits de l’homme car c’en est aujourd’hui les soixante ans. Et elle ne sert à rien.
Tout du moins pas aux individus qu’elle prétend protéger.
Pourquoi ?
Car au delà de sa boursouflure universalisante et grandiloquente, elle n’a strictement aucun effet juridique.
Voyez-en le préambule :
"L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des États Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction."
Un "idéal commun à atteindre" ; les individus et les organes "s’efforcent"… Voilà qui n’est guère contraignant.
Et de fait, cela ne contraint pas.
On ne trouvera nulle décision de justice internationale ou française fondée sur la déclaration universelle des droits de l’homme, car elle n’est, de son propre aveu, qu’un projet.
Au reste, voyez l’appel — un peu sceptique — à un régime juridique efficace de protection dans l’article 28 :
"Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet."
Voulez-vous des instruments protecteurs des droits de l’homme ? De ceux dont on peut se prévaloir devant un juge ?
Allez donc voir du côté du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, bien plus discret. Ou de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales du Conseil de l’Europe, plus modeste.
Voilà des textes que l’on peut faire valoir en justice. Voilà des textes susceptibles de fonder la condamnation d’un État, dans son propre ordre juridique comme dans l’ordre juridique international. La déclaration universelle des droits de l’homme ne s’engage à rien et s’en acquitte fort bien. Du droit en toc ; du droit pour touriste.
On l’a dit inutile. Poussons un peu, et disons qu’elle est nuisible.
Nuisible, car l’apparence de droit désespère le sujet de droit.
A bramer que la déclaration universelle ne s’applique pas partout ; à déplorer son irrespect de par le monde, on passe rapidement sur les instruments de protection véritables. Ceux qui engagent les États à l’égard des autres ; ceux qui engagent les États à l’égard de leurs propres ressortissants. La seule mesure véritable de l’efficacité d’un texte protecteur des droits de l’homme.
C’est bien le recours à son juge par l’individu qui permet de mesurer la réalité d’un droit.
On regrettera certes la modestie du critère au regard d’une déclaration universelle. Mais il garantit que le droit proclamé est bien un outil de protection et non pas le signe d’une impuissance bavarde.
Car rien n’est plus nuisible au droit que l’impuissance, qui conduit à en ignorer les vertus au profit d’un anti-juridisme romantique ou cynique ; et à préférer à la pacification du juge les voies de la violence. Violence que l’on abrite au choix sous des revendications de justice ou des exigences d’efficacité.
Célébrer la déclaration universelle des droits de l’homme, c’est fêter le stuc comme le marbre en regrettant que le marbre soit friable.
En revanche, pas un mot pour la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Pourtant, voilà un texte juridiquement contraignant, et qui ne se contente pas de parlotes.
"Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen."
Ici, pas de recherche d’un idéal impossible. Les parlementaires de 1789 sont des visionnaires. Ils déclarent les droits qu’ils proclament : sacrés, inaliéanbles, et naturels de l’Homme…Et du Citoyen.
Et ces propos ne sont pas de beaux principes. Ils ont une réalité concrète, une contrainte juridique : l’article 16.
Cet article est le garant des articles de la Déclaration. Non seulement il protège les citoyens contre un viol des articles – tout citoyen pouvant s’en réclamer en Justice ou faire condamner les Institutions de son pays pour violation des articles – mais en plus il établit – et on ne peut que s’étonner à ce propos que les partisans du "oui" au TCE ne l’ait pas fait remarqué – la primauté du droit national constitutionnel sur le droit communautaire et même international.
Aucun "droit" communautaire ou international ne pouvant, en effet, porter atteinte aux artcles de la Déclaration…Sans risquer de faire perdre à la France sa Constitution. Comme un traité n’a de "vie" que le temps d’existence d’une Constitution…Il y a donc primauté du droit national constitutionnel sur les formes de droit étrangères.
La Declaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est donc une véritable arme juridique pour les citoyens.
Et…Particulièrement pour les parlementaires. On entend souvent le Parlement se plaindre d’avoir été diminué en raison du changement de Constitution en 1958.
Pourtant, les parlementaires devraient savoir que la Déclaration leur donne un pouvoir immense…Et qui ne peut être remis en cause, en raison du caractère inaliénables des droits.
Ainsi, par ex, les articles 14 et 15 permettent aux élus de vérifier la dépense publique…Mais pas seulement. Non seulement ces articles enjoignent aux "Administrations" de répondre aux demandes des élus, et d’expliquer leur gestion, mais en plus les élus, sur le fondement du critère de la "nécessité" de la dépense publique, peuvent annuler des crédits, ou encore contraindre le Gouvernement à les laisser débattre, tant que cette "nécessité" n’est pas avérée.
Rappelons tout de même que les rédacteurs de la Déclaration étaient des parlementaires. On voit mal pour quelles raisons ils auraient diminué leurs attributions !
Vous rendez hommage, Monsieur Lambert, à notre Déclaration de 1789 en montrant le chef d’oeuvre rédigé il y a plusieurs siècles par vos
prédécesseurs.
Pourquoi faire un article, dès lors, sur une Déclaration sans fondement, sans utilité, alors que la Déclaration est révolutionnaire ?
A t elle point que sa "modernité" traverse les siècles. Sait on seulement avisé que dès lors que l’Union Européenne se trouve être une "force publique", financée par les "citoyens", mais aussi une "Administration"…La Commission est assujetie à un devoir de "rendu de compte" que les traités ne sauraient mettre en cause…Sauf à déposséder la France de sa Constitution, ce qui rendrait les traités signés par elle…Caducs.
Pourquoi autant de "blabla" sur la DUDH alors qu’un Trésor existe déjà en notre belle France ?