Selon l’AFP, la commission Balladur sur les collectivités locales aurait été installée mercredi à l’Elysée, elle tentera de simplifier l’empilement des responsabilités territoriales en France, une tâche particulièrement ardue et qui, selon l’ancien Premier ministre, « ne va pas sans risques politiques ».
Nicolas Sarkozy, qui avait annoncé sa création il y a un mois à Toulon, lui a demandé des propositions « innovantes, volontaristes et audacieuses », dans sa réflexion sur une réforme qui risque d’attirer l’hostilité des élus, de droite comme de gauche.
Toute la journée au Sénat, j’ai entendu des collègues s’indigner que l’Exécutif se pique ainsi de vouloir régir l’organisation territoriale de la République de l’intérieur du périphérique. Je ne partage pas cette inquiétude. Sauf si la République est abrogée d’ici là, ce qui reste peu probable, les propositions de Monsieur Balladur devront frapper poliment à la porte du Parlement qui décidera souverainement au nom du Peuple Français ce qui lui plaira ou non !
« La sensibilité et la complexité » de la réforme territoriale, « la nécessité de proposer des solutions innovantes, volontaristes et audacieuses, imposaient la constitution d’un Comité de réflexion et de propositions de haute envergure, composé de manière pluraliste, avec des personnalités aux expériences et aux profils différents », a affirmé le président de la République.
Actuellement, plusieurs niveaux administratifs se superposent, des 36.873 communes (dont près de 34.000 comptent moins de 4.500 habitants) à l’Etat, en passant par les intercommunalités, 100 départements, 26 régions, sans compter les collectivités à statut particulier.
Des personnalités de droite et de gauche appartiennent au comité: outre Edouard Balladur, l’ancien Premier ministre socialiste et sénateur Pierre Mauroy qui avait mis en oeuvre la décentralisation de François Mitterrand, les députés UMP Dominique Perben et PS André Vallini, président du conseil général de l’Isère, le sénateur UMP Gérard Longuet, le journaliste Jacques Julliard.
Le président de l’Association des Régions de France, Alain Rousset (PS), lui a reproché de ne comporter ni maire, ni président de conseil régional, qui pourtant pourraient apporter leurs expériences.
Selon M. Sarkozy, « le chantier » de la réforme est « d’une grande difficulté, mais personne ne peut en contester la nécessité impérieuse ni l’urgence manifeste ».
« Le sujet n’est pas de décider de nouveaux transferts de compétence de l’Etat vers les collectivités territoriales. De nombreux transferts ont été décidés ces dernières années, il importe désormais de les mettre en oeuvre et de les évaluer », a-t-il dit.
Il a demandé aux membres du comité de réfléchir à « la clarification des compétences, entre collectivités bien sûr, mais également entre l’Etat et les collectivités », à la simplification des structures, aux ressources financières ou encore à « la taille des collectivités » et à « la question des grandes métropoles ».
Le président a souhaité « la diversification des solutions selon les territoires », en visant notamment « l’Ile-de-France ».
Alors que sénateurs et députés mettent en place leur propre commission sur une telle réforme, M. Sarkozy a souhaité que leurs réflexions « viennent en appui des travaux du comité, et non en concurrence ».
Le président du Sénat Gérard Larcher a souligné dans une interview aux Echos que le Parlement déciderait de la réforme en dernier ressort, et donc le Sénat en tant que représentant constitutionnel des collectivités. « Edouard Balladur apportera un éclairage extérieur », a-t-il dit.
Les suggestions se sont multipliées à l’approche de la mise en place de la commission. Valérie Pécresse, qui brigue la région Ile-de-France, a proposé que les départements soient le « bras armé » des régions et que des conseillers généraux siègent aux conseils régionaux.
M. Balladur a estimé de son côté que plutôt que la suppression d’un échelon, comme le recommandait la commission Attali, il préfère parler « de coopération plus étroite entre deux échelons ».
Il a ajouté qu’il espérait rendre son rapport aux environs de Pâques.
Il n’y a plus qu’à espérer que la réforme ne se fera pas "à minima". Certes il y a des risques politiques, mais sans eux cela serait presque trop facile! Un peu d’audace… Cette question de l’empilement territorial est passionnant. Les communes de France représentent 72% des communes de l’UE… à 27… Du délire! Il est grand temps de mettre fin à tout cela. Quant aux départements, ils ont la "légitimité historique", parait-il. Oui, car ils ont plus de 200 ans. Mais à l’échelle de l’humanité, cela n’est peut-être pas si impressionnant que cela…
Je comprends que certains élus " de haut niveau " s’inquiètent aujourd’hui de l’intrusion de l’Exécutif dans ce qu’ils estiment leur domaine réservé. Protestations sélectives sans doute car je ne me souviens pas avoir eu un avis à donner au sujet des lois de décentralisation de G.DEFERRE , pas plus que pour celles de JOXE-BAYLET , de J-P CHEVENEMENT ou de D.VOYNET…..Et pourtant !
Bonjour à toutes et à tous
"La réforme des collectivités locales ou la ballade dur" !
Jeu de mot sur ce serpent de mer souvent évoqué en commission mais peu suivi d’actes vu l’ampleur de la tâche : un terrain figé et immobiliste où le système territorial n’a pas su évoluer et s’adapter aux évolutions du temps (même Serge Antoine, éminent géographe et "inventeur" des régions administratives, trouvait ce conservatisme au niveau des organisations territoriales très curieux !)
"Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile." Sénèque
La difficulté réside dans le fait de se poser les bonnes questions : a quoi nous servent tout ce millefeuille d’organisations territoriales ? , quels sont les avantages et inconvénients en Europe et dans le monde d’en avoir tant ? et dans les services rendus aux besoins des citoyens ? le découpage aujourd’hui permet-il de mettre en valeur les territoires, comment repenser nos organisations pour "booster" et rendre plus visibles nos territoires, nos bassins de vie dans l’unité républicaine et la diversité française ?
De mon point de vue, l’Exécutif intra-périphérique doit définir les régles du jeu, missioné des expérimentés, dresser les enjeux, possibilités, contraintes et marges de manoeuvre, mais c’est aux territoires eux-mêmes de choisir ce dont ils ont besoin pour mieux fonctionner : une conception imposée autoritairement d’en haut du territoire serait très mal comprise et très mal perçue !
Rien ne remplace l’expérience du terrain et les réalités du terrain.
Comme le stipule Mr Balladur, on verra à Pâques : pour voir si on nous a posé un lapin (de Pâques !), si nous sommes pris pour des cloches et si la réforme territoriale est étouffée dans l’oeuf (Pâques oblige..) !
Votre dévoué Charles Edouard Cyrus.
@BF,
cher compatriote Ornais et fervent "Obamaniaque",
Vous dites "Quant aux départements, ils ont la "légitimité historique", parait-il. Oui, car ils ont plus de 200 ans. Mais à l’échelle de l’humanité, cela n’est peut-être pas si impressionnant que cela…"
Cela m’impresionne pas le moins du monde… Le département a tiré sa légitimité d’un décret révolutionnaire, époque où rappelez-vous, exprimer son avis pouvait faire mal comme l’on expérimenté des révolutionnaires tels Danton et Robespierre. Et il a tiré sa légitimité d’une histoire de préfet, maître quasi absolu à l’époque et de cheval :
le préfet devant pouvoir aller à tout point de son fief en une journée de cheval !
Comme éléments de légitimité, on doit pouvoir faire mieux à notre époque d’internet et, jusqu’à preuve du contraire, sous notre régime républicain et démocratique.
Votre dévoué Charles Edouard Cyrus.
Est-ce que des personnes très directement concernées par l’impact d’une réforme sur leur propre situation (carrière, statut, rémunération, etc…) sauront mettre de côté leurs intérêts pour ne penser qu’à celui de la France et des Français? A juger par les exemples du passé récent: peu probable.
M. SARKOZY prône la modération budgétaire mais il justifie sans difficulté de l’appliquer à tous sauf à lui-même, au train de vie de l’Élysée et aux rémunérations de ses conseillers favoris.
Pourquoi voulez-vous alors que celles et ceux qui ont une once de pouvoir ne l’imitent pas? Car en France, la tradition a la peau dure. N’y dit-on pas depuis des siècles que servir, c’est d’abord se servir? Et quand l’exemple vient d’en haut…
Le problème ce n’est pas tant le problème du nombre d’échelons…Que la question des "compétences" de chacun, et la capacité et volonté de chaque "échelon" de rester dans son périmètre.
Car le problème est bien là. Tout le monde fait mine de vouloir "partager" les compétences…Mais en réalité tous les élus (à tous les niveaux) font tout pour garder leur "fromage".
**Prenons d’abord les relations France – UE : c’est à dire les relations entre l’Etat membre France et la communauté européenne.
Sur le papier, l’UE doit s’occuper des dossiers qu’un Etat seul ne peut pas organiser tout seul. Pour ce faire, les Parlementaires (le plus souvent) ou les citoyens (très rarement) adoptent des traités mettant en oeuvre des "transferts de souveraineté"…Etant entendu que si l’UE sort de son "champ" les parlementaires nationaux ou l’Exécutif national peuvent faire agir le "principe de subsidiarité".
Sauf que…Ce ne sont pas les "Cours Constitutionnelles" ou les "Conseils Constitutionnels" nationaux, qui sont chargés de dire si oui ou non l’UE sort de son champ…Mais la CJCE, une "Institution" indépendante…Et dont l’ensemble des membres sont impartiaux ! Et pire encore…Non légitimes. (Ils ne "rendent compte" à personne de leurs décisions ! Et agissent comme "Cour Constitutionnelle" sans légitimité démocratique !)
Résultat ? L’UE agit dans un tas de domaines…Qui ne lui sont pas reconnus par les traités ! Et le Parlement national (même avec éventuellement le traité dit de Lisbonne : voir à ce propos le rapport britannique sur ledit traité, paru récemment) a plus le rôle de "potiche" au service des fonctionnaires de Bruxelles…Que de "contrôleur" de la politique, qu’elle soit nationale ou européenne, sinon internationale.
Evidemment, cette "compétition" entre l’UE et les Etats membres a un coût : d’abord des frais de fonctionnement (personnel pour chacun des domaines, matériels, charges accessoires, etc.), d’investissement (la Commission versant des sommes astronomiques pour des projets bidons : la dernière, une station de ski…Dans un pays où il n’y a jamais de neige!!), et des amortissements (locaux, bails, etc. Il faut bien loger tout le monde!!!)
Dans le même temps, les Etats sont "réticents" à se défaire de quelques domaines que ce soit. Ainsi, depuis que la PAC existe…Le nombre de fonctionnaires et de Secrétaires d’Etat à l’Agriculture, etc. A amplifié comme jamais ! Même chose pour les services de Bercy (douanes, DGCCRF, fisc, etc.)…Alors que le marché intérieur à supprimer les frontières douanières ! Réduit les "taxes nationales" au profit d’une "TVA européenne" et autres taxes charmantes ! Et on peut faire le même constat pour tous les domaines dits "exclusifs" de l’UE ! Bref…Ca doublonne dans un sens et dans l’autre ! Sinon pire !
On trouve donc à Bruxelles, à Strasbourg, à Paris…Des fonctionnaires qui travaillent tous sur les mêmes dossiers, chacun de leur coté ! Bref, au lieu de "simplifier" la vie des citoyens…On a crée des grosses structures complètement innefficaces, et qui se font concurrence…Tout cela au profit des "utilisateurs" du "système" !! (Ex : je suis un citoyen lambda. J’écris à la Commission européenne et disons à l’OSEO pour obtenir une "bourse", une "aide", ou autre. Dans chaque lettre, je précise bien que j’ai reçu une réponse négative de Bruxelles dans la lettre pour OSEO, et de OSEO, pour la missive à Bruxelles. J’obtiens (dans 9 cas sur 10!) la bourse, l’aide, etc, des deux organismes. Sur le papier…Je dois reverser l’une des aides…Puisque mon projet peut être financé par un seul. Dans la pratique…Je fais jouer les pièces dans les deux cas….Tout en sachant que personne ne s’en apercevra !)
**Etat – collectivités territoriales
Pour la soit disant "decentralisation" c’est la même chose. Sur le papier, si je "transferts" des compétences…C’est donc qu’en principe je "délègue" à un organisme…Ma responsabilité…Pour me concentrer sur par ex les tâches dites "régaliennes". Sauf que…Dans la pratique…C’est autre chose.
Résultat ? A Paris, il y a des fonctionnaires dont le seul rôle consiste à "surveiller" que les fonctionnaires de "terrain" font bien le boulot qu’ils fait jadis ! On doublonne donc comme il faut ! (Voir à ce propos "le grand gaspillage" de Monsieur Marseille)
Et on peut faire ce même constat avec les "machins". La France a un "observatoire sur les effets de la déréglementation" ? Il y a autant d’observatoires "régionaux", "communaux", "départementaux", "intersyndicaux", "patronaux", et j’en passe et des meilleurs ! Et c’est comme çà pour tout !
Remarquez…On peut faire le même constat pour justement la question d’une "réforme des collectivités territoriales". On a d’un coté une "commission" investie par le Président, les fonctionnaires de Matignon qui bûche aussi dessus, l’Assemblée Nationale (qui en plus s’est séparée en deux : d’un coté le groupe UMP – NC, de l’autre le groupe PS – Verts PC : gageons que comme par hasard le premier groupe sera favorable à la suppression des régions (qui sont quasi toutes à "gauche")…Alors que le deuxième groupe sera favorable à la suppression des petites communes (qui traditionnellement votent à "droite"…Ce qui explique, en partie, que le Sénat soit toujours "à droite", ces "petites communes" comptant plus que les "grandes métropoles" où le PS gagne assez souvent), le Sénat (plus sympa : tous les partis travaillent ensemble sur la question)
Bref…Ca doublonne, ca triplonne, çà quadruplonne…Et ce sont les citoyens qui payent l’addition au final ! Et en plus…C’est se moquer des citoyens, puisque la "commission Balladur" ne sert qu’à une chose : retarder les élections régionales ! Comme le disait un élu UMP dans "le Monde" : "si une réforme est envisagée…Il n’est pas nécessaire de prévoir d’élections au niveau régional, n’est ce pas ?"
**Collectivités territoriales – collectivités territoriales :
Là…C’est encore la même chose. Tout le monde veut faire de l’éducation, de la culture, de la pêche, de l’agriculture, du commerce, de l’industrie…Et au passage quelques travaux somptuaires.
Résultat ? Tout le monde "participe" à telle ou telle activité, telle ou telle inauguration, telle ou telle projet ! Sur le papier, la commune s’occupe des écoles primaires, le département des collèges, et la région des lycées. Dans la pratique ? Chacun des échelons fait un peu de tout, et surtout beaucoup de n’importe quoi ! Le citoyen ne s’y retrouve pas…Sauf à la fin, quand il faut passer à la caisse ! Car évidemment…Comme chacun fait de son coté de tout…Au lieu de faire pourquoi pas des réunions "collectivités territoriales" où seraient définis les grands axes et ce que chacun s’engage à faire (et seulement çà)…Et que rien n’est mis au "collectif"…Cela coûte des fortunes !
Cet état de fait semble être, tout de même, au niveau collectivités territoriales, et de l’Etat…Une particularité des élus Français.
J’y vois deux causes :
1) Le cumul des mandats : très souvent, un maire est aussi député, vice président du conseil général ou président de la région. Résultat ? Pour se faire élire, le
"maire" va demander au "conseil régional" de lui donner une somme d’argent que la "mairie" devrait en principe payée. De la même manière, le "député" va faire fonctionner la "mairie" pour mettre en oeuvre des activités "nationales" pour être réélu.
Tout cela fausse évidemment le jeu, tant sur le plan administratif (qui fait quoi?) que sur le plan financier (parce que quand le "maire" prend sa casquette de "président de région" pour agir sur une compétence communale (les écoles primaires par ex) avec le budget de la région…Mais évidemment sans tenir les comptes…Au bout d’un moment on ne sait plus si c’est la "mairie", la région, le département, l’Etat…Qui a financé le projet…Et en cas de fraudes ou litiges…C’est l’irresponsabilité totale !!!)
Evidemment…Au bout d’un moment…Il faut aussi faire payer ces belles dépenses. Or, le cumul est très pratique. Ainsi, le "maire" va t il prendre sa "casquette" régional pour augmenter les impôts régionaux…Et par un effet de vase communicant…Baisser ceux de sa commune. Réélu ! De la même manière…Les Ministres qui sont aussi "élus" parfois (en tant que maire par ex) vont par un tour de passe passe inscrire dans le budget national une dépense "locale". Ex: je suis Ministre de l’Education Nationale et je suis maire. Je souhaite être rééelu maire, mais les caisses de la commune sont vides. Or, je constate que la majorité de mes électeurs sont des femmes avec enfants en bas âge. J’inscris une dépense "nationale" pour doter toutes les écoles primaires d’ordinateurs, financés par l’Etat. Et pour bien faire…Je commence par ma commune ! Hop réélu !
2) La mauvaise volonté des parlementaires nationaux à exercer leur mandat national
Pour une raison que j’ignore…Les parlementaires sont quasi en adoration devant le Président de la République ! Il suffit qu’on "siffle la fin de la récréation" et ipso facto…Les parlementaires se "disciplinent" ! Ex ? La proposition de loi de Mme Boutin. Hier ? innaceptable. Aujourd’hui ? Adoptée ! Cherchez l’erreur !
Les parlementaires semblent beaucoup aimer être "au service de" (Gouvernement Président…Les citoyens arrivant en dernier) Il y a des raisons à cela. La première ? La dotation parlementaire. En clair, les élus vont voir les Ministres en leur disant "dis, si tu pouvais mettre aussi telles ou telles dépenses dans ton budget". Le Ministre étant conciliant…Demande après un "retour d’ascenseur". Pourquoi çà marche ? Parce que 85% des parlementaires sont aussi des élus locaux. Donc…Pour faire plaisir au plan local…Tant pis pour le plan national ! (Endettement, mauvaise gestion, loi d’émotion, incomplète, décrets non sortis, etc. Voir "Ubu Loi")
De la même façon, si les parlementaires, et notamment les députés, ambitionnaient d’être autre chose que des "godillots"…Ils n’auraient pas accepté la concomitance de l’élection présidentielle et des législatives…Tout au moins l’inversion du calendrier. Car cela rend évidemment chaque parlementaire "dépendant" du Président…Lequel est rendu seul responsable de l’élection d’untel ou de telle personne. Il y a donc "dette éternelle" envers le Président traité quasi comme un monarque divin.
Enfin, le Parlement ne "s’autocensurerait pas". Un ex ? Le Président a créé une commission pour faire concurrence (disons le!) aux groupes de travail du Parlement (Assemblée + Sénat) Qu’attend donc le Parlement pour riposter, face à cette marque de défiance du "bon monarque" ? C’est simple : nous ne voulons pas de cette commission. Nous gelons les crédits. Explication ? Ce n’est pas une dépense "nécessaire" surtout en cas de crise ! Et les Français ont mandaté des personnes pour travailler sur ces questions. Pas besoin de supplétif. Si nécessaire, le Parlement auditionnera Monsieur Balladur et cie…Non l’inverse ! Le cordon de la bourse est tenu par le Parlement. A lui de ne pas laisser l’Exécutif lui faire les poches.
Très bon billet de Seb ! En effet, qu’attendent les assemblées ( Assemblée nationale et Sénat)pour exercer leurs missions et leurs prérogatives ?
Y a t’il eu une réforme constitutionnelle récemment ou rien ?
J’avais cru comprendre que l’argument utilisé pour convaincre les indécis était que cette réforme allait renforcer les droits du Parlement. Encore faudrait-il que les députés et sénateurs s’en saisissent ? Pourquoi ne le font-ils pas ?
@ seb et @dominique
le "mille feuille" administratif francais bien trop…
-couteux par le sur-effectif et le manque de contrôle démocratique
-inefficace par la lenteur et les redondances
offre pléthore de postes et de sinécures
que les élus distribuent pour récompenser
les citoyens les plus dociles et les plus serviles
dans ces conditions en dépit des "déclarations liminaires"
je prend date pour constater "au printemps" l’écart final
entre les "intentions initiales" et le résultat "balladur": parions…
"on garde les mêmes et l’on recommence" qui parie contre moi ?