ENTREPRENEUSE dit :
12 octobre 2008 à 19:27
J’ai lu attentivement la lettre de mission de Me DARROIS.
Il m’a semblé que le premier objectif était de réfléchir sur l’avenir de la profession d’avocat pour lui permettre notamment d’être plus performante sur le marché international du droit.
L’orientation que prend le débat est incompréhensible pour la consommatrice que je suit.
En effet, spontanément et sans hésitation :
– je consulte mon notaire pour tout ce qui a trait à mes préoccupations patrimoniales, l’organisation de la transmission de mon entreprise et de mes biens. J’attends de lui des conseils de bon sens pour mettre en oeuvre des dispositions protégeant la bonne entente qui règne dans ma famille et une approche financière et fiscale exacte des solutions préconisées.
– je consulte mon avocat pour régler les inévitables litiges qui ponctuent la vie d’une “entrepreneuse”. J’attends de lui de la rapidité dans la solution et souvent nous préférons recourir à la transaction plutôt que de voir le conflit s’enliser.
– je consulte mon expert comptable pour infléchir ou redresser la marche de mon entreprise. J’attends de lui de la rigueur et de la franchise dans son analyse.
Je suis remarquablement entourée par ces trois professionnels dont les conseils avisés m’ont permis de conserver et de développer l’entreprise familiale et je n’ai qu’à me féliciter des conseils et services rendus.
Aussi je suis littéralement abasourdie d’entendre et de lire ce qui précède.
Chacun des professionnels auquel j’ai recours bénéficie d’une expertise particulière reconnue et il m’apparaît pour le moins saugrenu que la fusion entre avocat et notaire puisse être seulement envisagée.
Au surplus, la démarche qui consiste à proposer d’accorder aux avocats le droit au monopole immobilier du notaire, me semble singulièrement malhonnête.
En effet, j’ai bien compris :
-que le notaire achetait sa charge à un prix contrôlé par le ministre de la Justice,
-que le tarif règlementé des notaires était la contrepartie de ce monopole, et que cela permettait un équilibre entre les prestations effectuées à perte et celles fortement bénéficiaires. J’ajoute que dans une multitude de cas mon notaire m’a conseillé gratuitement.
J’en ai parlé à mon avocat. Il a reconnu, je le cite “que la démarche n’était pas spécialement élégante et plutôt embarassante pour l’avenir, mais qu’elle venait des avocats parisiens dont les affaires n’étaient pas florissantes”.
J’en ai conclu que la cause de la polémique était l’argent et la jalousie des avocats.
La vie des affaires est rude, mais je dois dire que la solution consistant, en cas de difficultés, à réclamer de pouvoir “manger dans la gamelle du voisin”, ou plus exactement d’obtenir le droit de “lui piquer sa gamelle” est profondément malhonnête.
Je ne vois pas, en plus, ce qu’apporterait le notariat aux avocats, pour se développer à l’international !!
Le fait que cette mission ait été confiée par Monsieur SARKOZY, avocat d’affaires, à Me DARROIS, avocat d’affaire, son ami, avec qui il a travaillé pour contrer l’offensive de BOLLORE contre BOUYGUES, m’interpelle particulièrement.
Je serais donc très attentive à l’évolution de cette affaire qui me choque profondément.
A L’ATTENTION DE Me LAMBERT
ENTREPRENEUSE dit :
12 octobre 2008 à 19:27
J’ai lu attentivement la lettre de mission de Me DARROIS.
Il m’a semblé que le premier objectif était de réfléchir sur l’avenir de la profession d’avocat pour lui permettre notamment d’être plus performante sur le marché international du droit.
L’orientation que prend le débat est incompréhensible pour la consommatrice que je suit.
En effet, spontanément et sans hésitation :
– je consulte mon notaire pour tout ce qui a trait à mes préoccupations patrimoniales, l’organisation de la transmission de mon entreprise et de mes biens. J’attends de lui des conseils de bon sens pour mettre en oeuvre des dispositions protégeant la bonne entente qui règne dans ma famille et une approche financière et fiscale exacte des solutions préconisées.
– je consulte mon avocat pour régler les inévitables litiges qui ponctuent la vie d’une “entrepreneuse”. J’attends de lui de la rapidité dans la solution et souvent nous préférons recourir à la transaction plutôt que de voir le conflit s’enliser.
– je consulte mon expert comptable pour infléchir ou redresser la marche de mon entreprise. J’attends de lui de la rigueur et de la franchise dans son analyse.
Je suis remarquablement entourée par ces trois professionnels dont les conseils avisés m’ont permis de conserver et de développer l’entreprise familiale et je n’ai qu’à me féliciter des conseils et services rendus.
Aussi je suis littéralement abasourdie d’entendre et de lire ce qui précède.
Chacun des professionnels auquel j’ai recours bénéficie d’une expertise particulière reconnue et il m’apparaît pour le moins saugrenu que la fusion entre avocat et notaire puisse être seulement envisagée.
Au surplus, la démarche qui consiste à proposer d’accorder aux avocats le droit au monopole immobilier du notaire, me semble singulièrement malhonnête.
En effet, j’ai bien compris :
-que le notaire achetait sa charge à un prix contrôlé par le ministre de la Justice,
-que le tarif règlementé des notaires était la contrepartie de ce monopole, et que cela permettait un équilibre entre les prestations effectuées à perte et celles fortement bénéficiaires. J’ajoute que dans une multitude de cas mon notaire m’a conseillé gratuitement.
J’en ai parlé à mon avocat. Il a reconnu, je le cite “que la démarche n’était pas spécialement élégante et plutôt embarassante pour l’avenir, mais qu’elle venait des avocats parisiens dont les affaires n’étaient pas florissantes”.
J’en ai conclu que la cause de la polémique était l’argent et la jalousie des avocats.
La vie des affaires est rude, mais je dois dire que la solution consistant, en cas de difficultés, à réclamer de pouvoir “manger dans la gamelle du voisin”, ou plus exactement d’obtenir le droit de “lui piquer sa gamelle” est profondément malhonnête.
Je ne vois pas, en plus, ce qu’apporterait le notariat aux avocats, pour se développer à l’international !!
Le fait que cette mission ait été confiée par Monsieur SARKOZY, avocat d’affaires, à Me DARROIS, avocat d’affaire, son ami, avec qui il a travaillé pour contrer l’offensive de BOLLORE contre BOUYGUES, m’interpelle particulièrement.
Je serais donc très attentive à l’évolution de cette affaire qui me choque profondément.