C’est un rapport que j’ai eu l’honneur de présenter devant la Commission des Finances du Sénat en octobre 1996. Il y a déjà 12 ans ! A l’époque, je n’avais pas reçu que des compliments. Aujourd’hui, Il peut être éclairant d’observer le chemin parcouru et de constater en même temps la persistance des sujets de fond. Ce rapport était le fruit de nombreuses auditions de personnalités représentatives des grandes institutions. Le Commissariat Général au Plan et le Conseil de la Concurrence avaient apporté une contribution majeure, tout comme les services financiers de nos Ambassades de Rome, de Londres et de Bonn (à l’époque), sans oublier naturellement la Commission Bancaire qui avait contribué à une analyse qui n’avait jamais été réalisée jusqu’alors. Pour ceux que cela peut intéresser, je suggère de relire rapidement le sommaire, celui-ci vous invitera à redécouvrir des tabous qui furent levés ensuite. Des sujets récurrents.

Vous verrez le travail parlementaire est souvent plus fouillé qu’on ne l’imagine, il n’est jamais solitaire, et il vise toujours à expliquer simplement les mécanismes de financement de notre économie. Il nous invite souvent aussi, par son expérience politique, et son calme devant les angoisses populaires, à analyser les crises avec le prisme psychologique des mouvements d’humeur ou d’inquiétude dont les parlementaires restent les meilleurs analystes. Pour peu qu’ils n’obéissent pas aveuglement aux Exécutifs.

Comme toujours vos commentaires nous seront profondément utiles et un précieux encouragement à poursuivre le travail de bénédictin de que nous menons et qui n’intéresse presque personne.