Voici le podcast que nous avons réalisé ce soir, rapidement, entre deux rendez-vous avec Alain Lambert. Les sujets évoqués ont été ceux figurant dans les commentaires de la journée sur le blog, comme dans les questions incluses dans les mails personnels qui lui sont parvenus. Si vous souhaitez que ces sujets particuliers soient traités ainsi, n’hésitez pas à nous les poser, car la solution du chat ne peut pas être mise ne oeuvre toutes les semaines. Merci d’avance. L’avantage cette solution consiste à traiter des question que vous vous posez et non de celles qui nous viennent à l’esprit.
Toujours le même mot la "confiance" , qui peut redonner véritablement la confiance ? les politiques, les médias …. ?
Il serait aussi utile d’analyser sérieusement pourquoi cette confiance n’est plus , a-t’on toujours dit la vérité ? a-t’on suffisamment encouragé les bonnes volontés ? etc…. en conclusion sans confiance , et ce même en étant optimiste et sachant que nous ne sommes pas les seuls concernés, cette crise ne pourra pas être endiguée , il est donc indispensable d’essayer de trouver des solutions adéquates communes à l’Europe afin de redonner non seulement la confiance mais aussi le moral.
adressé à Ivapar cet article, qui est bon, vous sollicitez notre réflexion "visionnaire" !
Vaste, immense programme car il y a de plus en plus d’arbres dans cette forêt devenue planétaire que plus personne (enfin presque) n’arrive à voir.
Seule la philosophie permet sans doute une approche globale.
Je m’y suis essayé sur mon blog dans un article appelé reflexion sur la crise.
la difficulté tient en effet non seulement à tous les retards accumulés, à la vitesse d’évolution des technologies (maintenant, pour les plus importantes, la plupart nanno), au caractère de longtemps déjà obsolète de toutes les institutions créées aprés la guerre dans un processus d’évolution encore linéaire, à la réduction par la technologie (comme le faisaient pour les têtes les Jivago) de la planète qui multiplie et intensifie toutes les frictions , au caractère systémique de la crise en elle même et en relation avec d’autres crises plus ou moins latentes encore , à la convergence de ces crises (démographique, alimentaire, environnemental, énergétique).
La tentation du chaos comme moyen traditionnel de résolution des crises "existentielles" est là…On peut faire des scénarios épouvantables.
On ne peut pas non plus ne pas penser à toutes ces visions du futur que l’on trouve en littérature (Huxley, Ruffin…) ou dans les bandes dessinées et aussi tant de films et même des peintres (Max Ernst, Chirico…)ni oublier la prospective socio-technologique (Toefler, Castells, Reich, Rosnay et tant d’autres…).
Chantier tellement immense que un bretton woods bis n’a aucun sens.
Il faudrait , comme je l’avais déjà proposé à l’Eglise (des Etats Généraux des Chrétiens…ce qu’aurait pu être Débat 2000 chez les Réformés), comme je l’ai proposé pour la France (Etats Généraux des Citoyens) , il faudrait toutes affaires cessantes en appeler à des Etats Généraux des Citoyens du Monde. La technologie est là pour les organiser, les grands sages de réflexion profonde (voir Populàorum Progressio de Paul VI) sont là pour aider à formaliser et animer cette réflexion collective sur un monde encore trés fragmenté par les histoires respectives mais qui appartient à tous désormais à égalité.
Le risque? Oui il est je le répète dans la vision de Huxley et qu’il formalise rationnellement dans le discours de l’Administrateur selon Ford et le Sauvage in "Brave New world".
Je pense que cette alternative est unique: Chaos ou Etats Généraux.
Bien sur il y a un risque, mais comme le chaos peut bénéficier à certains connus et inconnus qui auraient tout intéret à ce qu’il se développe et qu’il peut bénéficier de puissantes technologies déjà opérationnelles ou pouvant le devenir rapidement , je préfére prendre le risque d’un futur planétaire où l’homme aura encore sa place et qu’il essaiera de définir et mettre en oeuvre!
En tout cas ce qui se passe est enfin le révélateur de ce que l’on ne peut plus ignorer ou cacher ou…reporter sur les descendants.
Voilà une première réaction.n Rioufol sur son blog
Si l’état prétend pouvoir gagner de l’argent avec son plan de 360 milliards et que ce montant sera utilisé progressivement en fonction
des besoins des établissements financiers, pourquoi ne pas proposer aux Français qui le souhaitent de participer en priorité au financement de ce plan ? Pourquoi l’abondement de ce plan ne pourrait il pas se
faire dans un premier temps sur la base d’une participation d‘investisseurs privés/particuliers ?
D’autre part, pourquoi ne pas confier la gestion de ces fonds à des organismes privés ? L’état s’est toujours révélé être un piètre gestionnaire dans ce domaine.
Tentative pour comprendre la crise sur le plan psychologique :
Tout être humain et toute institution humaine passent par différentes phases :
La fusion : le bébé à la naissance ou le couple amoureux où il n’y a pas de séparation, on ne fait qu’un.
L’opposition : l’âge de2 ans ou l’adolescence, où chacun affirme sa différence
L’indépendance : où on accepte la différence, phase de chacun pour soi
L’interdépendance : ou on est conscient de son identité, des différences, et où on redécouvre qu’on n’est pas séparés des autres, qu’on a tous besoin des autres, qu’on est interdépendants et où on redécouvre la solidarité .
Il me semble que l’humanité est en train de passer dans la phase d’interdépendance, qu’on est en train de comprendre qu’on ne peut pas s’en sortir seuls, que pour survivre, nous devons retrouver une harmonie avec les autres et la nature. Nous sommes aussi en train de redécouvrir que l’argent n’est qu’un outil, qu’il n’est pas un but.
Pas possible…Mais si !
Monsieur Sarkozy vient de nommer, pour s’occuper du "machin" qui va financer les banques…Monsieur Michel Camdessus !
Or, qui est Monsieur Camdessus ? C’est l’homme qui est tristement connu pour son passage à la tête du FMI de 1987 à 2000. Ses exploits avaient à ce point discrédités l’institution et provoqués de tels désastres qu’il a du quitter son poste avant la fin de son mandat !
Décidémment, Monsieur Sarkozy ne fait pas des choix très avisés ! Monsieur DSK (soutenu par Monsieur Sarkozy) au FMI s’empresse de faire de "l’abus de pouvoir" souillant ainsi la France ! Et Monsieur Camdessus est choisi pour s’occuper d’un "sauvetage" lui qui a brillé par son incompétence au FMI !
Monsieur Camdessus est ce qu’on peut appeler un "libéral". Un "ultra libéral". A coté, les "libéraux" de l’UMP c’est rien ! Pendant sa nomination au FMI, Monsieur Camdessus a donné à l’action du FMI un tournant particulièrement brutal à l’égard des plus pauvres. Partout où il est passé, en privatisant à outrance, en faisant des coupes sèches (et en aveugle) dans des domaines aussi importants que l’éducation ou la santé (sans être aussi intransigeants pour les "machins" ou pour le train de vie des "politiques") les économies émergentes locales ont été rasées.
Sous sa direction le fond a aggravé et même dès fois déclenché des crises terrifiantes. Au total une dizaine lui est directement imputable : Mexique en 1994, Asie du sud est (1997-1998), Russie (1998), Brésil (1999). Et plus que tout : l’Argentine en 2000- 2001.
Pour ne citer que le cas de l’Argentine, grâce aux efforts permanents de Monsieur Camdessus…L’Argentine, quelques mois plus tard, s’effondrait sous l’effet des mesures de Camdessus ! La pauvreté passait de 25 % de la population à 70% ! De toute cette période Camdessus, la CNUCED (commission de l’ONU pour le développement et le commerce) conclura qu’elle a « provoqué le chaos en extrême orient et en Russie et neutralisé tous les progrès accomplis en Amérique latine ».
Bref, voilà un homme aux compétences formidables ! Citoyens soyons rassurés ! Il gèrera sans doute aussi bien notre "machin" que le FMI ! Avec des résultats tout aussi sublimes, sans nul doute !
On terminera en mentionnant, cela peut servir, que Monsieur Camdessus est membre du conseil consultatif de l’école de commerce de l’université de Navarre qui est directement gérée par l’Opus dei, sainte association à qui il avait déjà emprunté le professeur juan José Torribio pour l’assister comme directeur exécutif du FMI quand il l’a présidé.
Ca ne s’invente pas ! Un tel personnage, il nous le fallait ! Vu ses brillants résultats, on peut s’attendre à une gestion des plus remarquable !
Mieux encore ! Le Gouvernement continu d’aller vers sa bérézina ! Le capital du machin “public” à financer, avec de l’argent public, les banques, sera détenu à 66% par les banques et 34% par l’Etat !
Et comme l’explique Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques, ce "machin" risque d’être utilisé pour d’autres raisons que le financement de l’économie dite réelle (par ex pour des OPA)
"au niveau du soutien de l’activité économique réelle, les réponses politiques restent pour l’instant très insuffisantes. Les mesures prises au niveau de la finance ont en effet pour but d’empêcher ce qu’on appelle le « credit crunch », en rétablissant la capacité à prêter du système financier. Fort bien, mais si les financiers pensent que les ménages et les entreprises qui leur demandent des crédits ne seront pas capables de les rembourser du fait de la récession qui menace, ils ne leur prêteront pas quand même. Et sur le simple plan de la prudence financière ils auront raison : on ne va pas se mettre à leur reprocher maintenant d’être trop prudents… Du côté du soutien à l’économie réelle il faudrait aujourd’hui surtout pouvoir compter sur la politique budgétaire."
"Mais côté américain, les doutes sont nombreux sur la capacité de réaction à ce niveau. Tout d’abord pour des raisons politiques : il n’y a pour l’instant plus de pilote dans l’avion, ni à la Maison Blanche ni au Congrès et il faudra attendre début 2009 pour que les nouvelles équipes soient opérationnelles. De plus beaucoup de cartouches ont déjà été utilisées et selon toute vraisemblance, les Etats-Unis vont déjà se situer aux alentours de 10 % du PIB en déficit budgétaire l’an prochain et, quelle que soit la solidité de l’Etat fédéral et sa crédibilité sur les marchés financiers, il paraît douteux qu’ils puissent aller nettement au-delà à court terme. Tandis que, du côté européen, l’Union européenne reste prisonnière du pacte de stabilité, même interprété de façon « flexible ». Elle n’a en effet manifesté pour l’instant aucune volonté d’aller au-delà de laisser jouer les « stabilisateurs automatiques » comme disent les spécialistes. C’est-à-dire de ne pas tailler dans les dépenses pour compenser les pertes de recettes publiques liées à la récession.
Or cette attitude purement passive n’est plus du tout à la hauteur des craintes qui sont désormais celles de nombreux acteurs économiques, et pas simplement d’acteurs financiers. Et ces craintes elles-mêmes sont autoréalisatrices, comme disent les économistes. Si les entreprises redoutent une récession à venir, elles cessent d’investir, elles licencient… De même les ménages réduisent leurs consommations, repoussent leurs achats de voitures, de maisons… Provoquant et aggravant la récession elle-même."
"A quoi s’ajoute un problème politique majeur : il n’est pas possible de vendre aux peuples européens qu’on a été en mesure de trouver 1 700 milliards d’euros en quelques heures pour venir au secours des financiers imprudents, mais qu’on n’est pas en mesure de dépenser plus d’argent public en Europe pour construire des logements sociaux, pour construire des crèches, ou encore pour isoler les bâtiments."
Il est vrai que dans ces conditions, expliquer au bon peuple que "les caisses sont vides" va être de moins en moins crédible…
Bon, si pour commencer on mettait quelqu’un d’un peu plus à la hauteur que le sieur Camdessus ?
Des candidats ?
–Maurice Allais, prix nobel d’économie (il avait anticipé la crise et apporte quelques solutions)
–Monsieur Balladur (il sait ce qu’est un budget…Et c’est une mission qui lui convient mieux que de s’occuper (faire semblant de s’occuper) du redécoupage territoriale pour éviter à l’UMP des élections régionales.
–Mme Silvie Loreno (elle connait bien le monde des marchés financiers et a redressé, au cours de sa carrière, quatre entreprises en quasi faillite)
–Vous ?
Au fait, vous remercierez vos "amis" qui se sont empressés de voter contre l’interdiction, pour les banques, de faire transiter l’argent public vers des paradis fiscaux. Et après on nous expliquera que l’argent public est "sécurisé" !
@ SEB: Maurice ALLAIS ? Avez vous trouvé pour lui l’élixir de jouvence ?
En ce qui concerne E.BALLADUR je ne suis pas certain que sa feuille de route soit médiocre au sujet de la ré-organisation territoriale envisagée. Si déjà il réussissait à mettre la paix en Ile-de-France par des propositions audacieuses et généreuses ce serait à mon avis un grand pas pour notre pays.
Quelques pistes de réflexion:1)deux graves crises économico-financières sont venues des USA 1929 et 2009, celle de 29 est présentée comme la première cause repérable des dérives politiques ayant conduit à la deuxième guerre mondiale. Comment les conséquences de la crise actuelle pourront être purement pacifiques?
2)Face aux crises financières on évoque le baron Louis:"faites moi de la bonne politique , je vous ferai de la bonne finance"
Est ce que la guerre en Irak est de la bonne politique, est ce que le cout de celle ci (entre 3000 et 6000 milliards de dollars) n’a pas été volontairement dilué dans de la gonflète de PNB :économie de guerre puis bulle immobilière délibérée pour prendre le relai de la fin prochaine de la guerre et (déjà) du ralentissement de celle ci?
3)L’intense lobbying des américains pour collectionner les prix Nobel, avec manoeuvres douteuses parfois n’est il pas la cause première de leurs succès, en économie notamment, mais pour quel résultat sur le terrain?
4) Les commentateurs se sont inquiétés de la médiocre compétence des agences de rating qui n’auraient pas permis aux investisseurs étrangers de voir qu’ils prenaient de mauvais risques. Ceux qui ont oeuvré depuis lontemps dans ces métiers et qui ont utilisé les travaux de ces agences connaissent leur extrême compétence qui peut être démontrée. Les américains, selon leur habitude ont repasssé leurs mauvais risques aux autres pays car s’ils avaient été bons, ils les auraient gardé jalousement et l’expérience de ces dernières décennies (40 ans) révèlent que c’est pratique courante de leur part. Les gens qui ont longtemps connu les syndications de crédits financiers proposées par les banques US le savent parfaitement.
5)La future réforme du système financier mondial serait une oeuvre multilatérale, qui croit cela? quand les travaux entreront dans le concret on aura touché le fonds et les amériains avec leurs alliés britanniques qui leur ont appris le métier ( souvenez vous du "brain drain" des cerveaux bancaires anglais dans les années soixante) referont surface et imposerons leur expérience dont ils ne comprendrons jamais qu’elle est dépassée.
6) Vous avez bien vu( ou lu, ou entendu) , dans les premiers temps de la crise actuelle que l’Otan (donc le bouclier US), demandait aux européens de faire un effort militaire plus grand , c’était bien le moment!!alors on peut se poser des questions…
Le régime capitaliste est devenu tellement malfaisant que ni les maîtres de la finance, ni les partis politiques qui les servent ne se présentent jamais à visage ouvert comme des défenseurs du capital. Il leur arrive même de se réclamer d’on ne sait quel socialisme.
Cette étroite aristocratie de notre temps s’efforce d’exploiter jusqu’aux limites du possible la masse des travailleurs salariés. Parallèlement, elle s’applique à subordonner le peuple tout entier et la vie même du pays à son bon plaisir ou, pour mieux dire, à ses intérêts égoïste.
A ce stade du développement, la contradiction entre le capital et le travail s’exacerbe ;les luttes des travailleurs se développent. D’autres catégories de la population, dans les villes et les campagnes, expriment un mécontentement grandissant et, pour certaines d’entres elles, entrent dans l’action.
En France ,le changement politique depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, a marqué une étape décisive dans la voie du capitalisme monopoliste d’Etat, une adaptation des structures politiques à la situation nouvelle « la mise en place d’une nouvelle forme de l’Etat, personnelle et autoritaire ».Dans ce système, les principales attributions du pouvoirs sont aux mains d’un personnage –lui-même.qui tranche et décide de tout sans avoir aucun compte à rendre devant le parlement ou tout autre organisme .C’est lui qui dirige le gouvernement. La mainmise de ce pouvoir sans contrôle s’exerce sur les grandes administrations, sur l’armée et la police, sur le secteur public et nationalisé, sur la télévision et la radio, et plus généralement sur l’ensemble de la vie nationale.
Cependant, quelles que soient la puissance et les différents moyens mis en œuvre par l’Etat, l’incapacité du capitalisme monopoliste d’état à assurer le progrès de la société française est de plus en plus évidente. « La société française est en crise ».mais la crise qui frappe aujourd’hui notre pays est différent. Elle n’affecte pas seulement l’économie et elle n’est pas le prélude à une période d’essor .Il s’agit cette fois, d’une crise profonde, globale, est surtout durable.
Nous sommes arrivés à un moment où le capitalisme ne doit plus être le maître du monde.
Cette crise atteint profondément l’économie nationale. D’énormes capitaux accumulés sont gelés au lieu d’être investis fautes de pouvoir donner le taux de profit exigé par les détenteurs. Des branches de l’industrie sont démantelées, et des régions entières sont voués à l’abandon, les gaspillages, les déséquilibres qui en résultent se sont accompagnés de la dégradation des conditions de vie et de travail de la majorité des hommes et des femmes.
Elle est sociale : Les monopoles et leur pouvoir ont étendu l’exploitation, au-delà de la classe ouvrière, à toutes les couches laborieuses, si bien que des millions de travailleurs manuels et intellectuels se dressent contre les conséquences d’un régime qui nuit gravement à leurs intérêts.
Elle est morale : la recherche de l’argent par n’importe quels moyens, engendre le développement des conflits, de la criminalité, etc.…
Elle est idéologique : parce que les dirigeants capitalistes, sont hostiles aux idées de progrès qui favorisent la lutte.
Elle est aussi politique : Le grand patronat et l’état, pour maintenir leur régime, recourent de plus en plus à l’arbitraire, dénient aux citoyens la moindre participation aux décisions qui les concernent, décident en toutes choses par voie d’autorité, ce qui a pour conséquence de renforcer l’aspiration à un régime politique différent.
La crise atteint même l’appareil de l’état (administration, magistrature, armée, police, éducation nationale, etc…) l’on voit désormais des hommes et des femmes percevoir la contradiction entre ce que le pouvoir leur demande et l’intérêt général qu’ils veulent servir.
La politique Sarkozienne s’inscrit dans la stratégie mondiale des sociétés multinationales et de l’impérialisme, qui cherchent à garder leurs profits et leur puissance dans la situation nouvelle.
En vue de s’adapter à la crise les multinationales procèdent, entre autres moyens, à ce qu’on appelle le redéploiement, c’est-à-dire au transfert d’une partie de leurs activités dans les secteurs du monde où le taux de profit est le plus élevé.
A cet effet, le pouvoir Sarkozien prêche et pratique l’austérité sous toutes les formes pour les travailleurs et leurs familles ; il organise un chômage massif et durable ; il appauvrit et ruine par centaines de milliers les exploitants familiaux de l’agriculture, les artisans et les commerçants ; il subordonne la recherche, l’enseignement général et la formation aux intérêts du grand capital. Il assure aux monopoles des profits fabuleux en finançant leurs activités par des prélèvements sur les fonds publics et en leur accordant des exonérations exorbitantes.
Bien entendu, le pouvoir de la grande bourgeoisie et les partis qui les soutiennent s’évertuent à inventer d’autres explications à la crise, à sa profondeur et à sa durée. Leur arguments se répètent ou varient au fil des années ; une formidable campagne, entre autres, a été organisée et elle se poursuit pour faire croire que la crise est essentiellement provoqué par la hausse du pétrole et par la crise des subprimes, mais cette crise est antérieur à ces faits,les manifestations et les conséquences de la crise du système capitaliste sont très différentes selon les pays, chez nous, les plans successifs élaborés par le pouvoir Sarkozien-chacun peut le constater- sont invariablement axés sur des mesures tendant au freinage de la consommation par le chômage, la pression sur les salaires et les prestations sociales, la hausse des prix en même temps que sur le soutien des monopoles à coup de milliards.
En conclusion : La crise met en évidence la nécessité pour la France d’un nouveau type d’organisation sociale.
HAUDEGOND Jean-Luc
@HAUDEGOND
Il serait peut être temps de vous rendre compte que votre analyse marxiste de la société à 150 ans de retard, était basé sur la philosophie scientiste qui s’imaginait que le monde pouvait être entièrement connu à chaque instant et que par conséquent on pouvait imaginer un système social parfait.
Ces idées sont sont complètement décrédibilisées depuis le début du 20ème siècle avec l’énorme impact intéllectuel des théories de la relativité générale et de la physique quantique.
Le monde ne peut être connu en temps réel et donc aucun système "parfait" ne peut être imaginé.
Les théories récentes de la compléxité enseignent de plus que de tel système s’auto-organisent et sont largement imprédictibles à moyen et long terrme. Ces théories enseignent aussi que les systèmes complexes évoluent en limite de stabilité et donc que des épisodes chaotiques font partie intégrante de ces évolutions.
Vous définissez le système capitaliste par rapport à un système socialiste ou communiste supposé idéal et sans défaut. Vous comparez en fait la réalité complexe avec un rêve simpliste.
Ce qui réduit votre langage à une série d’affirmations sans aucun sens et digne de la meilleure langue de bois, totalement déconnecté de l’analyse du réel.
Nous assistons certainement à des changements de grande ampleur. Mais contrairement à ce que la tradition marxiste s’imagine, les révolutions sont sous-tendus par les changements et les progrès technologiques, par l’infrastructure, et non pas par des changements de l’appareil hiérarchique.
Ces changements s’effectuent à l’échelon de la planète et une analyse franco-franchouillarde est totalement inadaptée.
Alors certainement, les changements actuels vont bouleverser la sociologie de la planète. Mais certainement pas celle du grand capital au profit des masses laborieuses nationales.
Mais d’une grande redistribution planétaire des rôles et richesses de chacun, où le "prolétaire" des pays développés est en fait le super privilégié par rapport au paysan indien.
Et tous les spéculateurs que l’on dénonce tant n’ont fait qu’organiser à notre profit (et du leur !) notre confort matériel de pays développé en laissant de côté l’essentiel de l’humanité.
Et si cette crise montrait, au contraire, le côté moral (et efficace) du système économique mondial et que le côté "malfaisant" que vous dénoncez ne sanctionnait, de fait, que les monstres d’égoïsme que nous sommes devenus ?
Très bien votre analyse mais de quelle école vous inspirez vous pour proposer un nouveau modèle dont je serais preneur ? Pas seulement en théories bien entendu, pour cela la France est largement pourvue mais en solutions concrètes et réalistes comme vont peut etre en trouver les nouveaux dirigeants U.S. pendant que nous continueront ( ? ) à 27 à nous chamaillet et donc à piétiner…..
SARKO a beaucoup de défauts mais si c’était à refaire ? qui serait votre candidat " à la hauteur " ? Je n’en vois pas beaucoup…Gordon BROWN peut etre mais il a un gros défaut : il n’est meme pas Français ni membre de l’Euro-Groupe….
Nouveau modèle, redonner la confiance, très bien , mais comment ? après de bonnes douches froides et un système plus que chahuté, une instabilité mondiale …. comment de pas être réalistes et penser que même si, au plus plus profond, on ne peut souhaiter que la terre se remette à tourner dans le bon sens le plus rapidement possible afin d’éviter encore davantage de dégâts ? prudence et méfiance se sont installées vis à vis d’un système global encore bien fragile, la confiance ne pourra revenir effectivement que lorsque des limites d’encadrement des différents paramètres économiques mondiaux auront été bien définies et confirmeront leur efficacité, malheureusement cela risque d’être assez long .