Le carrefour de l’info consacré à la crise financière :
Alain Lambert ne peut refreiner son reflexe de défense des contribuables que les dirigeants politiques oublient toujours dans leurs grandes déclarations généreuses. 1, 10, 100, 300 milliards d’euros ! Au diable l’avarice dit-on au gouvernement ! L’essentiel n’est-t-il pas dans l’annonce dans un univers de communication ? Mais qui, au final, paiera ? Le contribuable évidemment !
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Enfin un qui nous dit franchement que c’est nous qui allons payer ! Merci M. Lambert. Votre franchise vous honore, mais personne au gouvernement n’a prononcé le mot de contribuable. Ce doit être vulgaire. Je n’aurai jamais cru que je prêterai de l’argent à ma banque. C’est une première dans ma vie. C’est le monde à l’envers.
AL – 360 milliards, ça fait environ 10 000 euros par contribuable ? Sarkozy propose que chaque contribuable prête 10 000 euros à sa banque ?
à Lucide et à A. Lambert …
citation de Michel Camdessus ce matin sur Canal Plus…
"l’économie réelle va souffrir" c’est à dire "le contribuable va souffrir"
en effet si l’état français doit emprunter les +300 milliards d’euros du "plan" de sauvetage
cela va inexorablement augmenter notre dette nationale de +1300 milliards d’euros
qui nous coute déjà chaque année +50 milliards d’euros d’intérêts …
Le contribuables ne va pas payer ni emprunter les 320 milliards. C’est une garantie, une caution, en contrepartie d’actif des banques mis en garantie.
Cette "caution" ne devrait être mis en œuvre que dans le cas de de défaillance d’une banque. Et comme tous le monde applique un plan similaire avec re capitalisation à la clé, cela ne devrait pas se produire.
Comme ce service est payant, cela devrait même rapporter.
Quant à la structure de recapitalisation, son financement de 40 milliards devra être assuré par l’emprunt. Et comme il y a des actifs en face, la balance devrait être équilibrée voire bénéficiaire quand ces participations seront revendues.
C’est en fait un plan qui s’autofinance du fait de son existence et de la synchronisation avec les autres pays.
Le principal inconvénient est qu’il alourdi momentanément la dette d’au maximum 40 milliards.
Il est vrai qu’il y a toujours des risques mais en l’espèce, le plus gros risque aurait été de ne rien faire, les certitudes de lourdes pertes auraient bien été là !
@ BS
Même si le plan de 320 milliards ne représente qu’un engagement conditionnel, qu’il est traité "hors bilan" dans le budget de l’état, celui çi n’en constitue pas moins au final un engagement du contribuable. Quand au plan de 40 milliards, il impliquera nécessairement une augmentation de la charge de la dette que le contribuable devra réglé dans les prochains budgets au détriment d’autres dépenses pour ne pas aggraver le déficit. Dans ces jeux de bonneteau, le contribuable est toujours le payeur final.
@ Aec
Sauf si l’opération s’avère positive. C’est dans l’ordre du possible.
NDLR : Oh Yes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Vous connaissez beaucoup de précédents. Si le métier est si rentable pouquoi donc l’Etat ne l’exercice-t-il pas systématiquement ? Vous ne craignez pas que lorsque les agences de notation retrouveront de la crédibilité leur premier travail ne sera pas de dégrader la note des Etats ? Il leur reste d’ailleurs peu de temps pour marquer leur indépendance; A défaut de quoi, leur rémunération deviendra un scandale car leur notation deviendra exclusivement politique. Donc inutilement couteuse. Nous sommes au début d’un grand déballage sur les acteurs de la sphère financière et personne ne peut encore prévoir les dégats collatéraux. Ne craignez-vous pas par exemple que les rémunérations des dirigeants de banques en difficultés, lors des dernières années, fassent l’objet d’une enquête publique ? Il est temps que l’ivresse de la communication de ces jours présents ne fasse pas oublier aux acteurs les nombreux cadavres cachés dans les placards, comme on dit en Ecosse. !