Les puissances privées dans le monde sont infiniment plus grandes que les puissances publiques. Le paradoxe est de voir ces dernières, déjà endettées jusqu’au cou, voler au secours des premières. Avec quel argent ? Avec celui des contribuables déjà beaucoup sollicités. Certes, ce n’est pas sans raison car les établissements financiers, après plusieurs années d’acrobaties, sont au bord de l’apocalypse. Sans eux on imagine mal comment s’organiserait le financement de nos économies. Est-ce cependant une raison pour leur délivrer, les yeux fermés, cautions et garanties en tous genres afin de poursuivre leur activité ?
Injecter des liquidités dans le système financier relève des banques centrales, c’est fait. Quant au blocage du crédit interbancaire, il résulte tout simplement de l’absence totale de confiance des banques entre elles. Est-ce aux Etats de se porter garants pour rétablir cette confiance ? Dès lors, comment concilier le risque de garantir sans prendre la parcelle de pouvoir qui assure qu’il n’en sera pas fait un mauvais usage ? Décidément, je préfère la méthode anglaise. Quand l’Etat paie, il commande. Il est vrai qu’en France on ne sait plus très bien s’il existe encore la moindre frontière entre les dirigeants de banque et ceux du Trésor, tellement ils sont interchangeables. M. Poutine n’a décidément plus rien à nous envier. Contribuables, restez vigilants à vos postes, vous ne manquerez pas d’être prochainement sollicités. Pour votre bien, évidemment.
à Mr Lambert….
moi aussi …
<<je préfère la "méthode anglaise" >>
et l’on comprend pouquoi les british n’ont pas voulu de l’euro…
"Quand l’Etat paie, il commande. Il est vrai qu’en France on ne sait plus très bien s’il existe encore la moindre frontière entre les dirigeants de banque et ceux du Trésor, tellement ils sont interchangeables. M. Poutine n’a décidément plus rien à nous envier. Contribuables, restez vigilants à vos postes, vous ne manquerez pas d’être prochainement sollicités. Pour votre bien, évidemment"
que voulez-vous dire par "vigilants" ?
les banques en France ne sont-elles pas DéJà des agents du trésor !
Nos dirigeants ne dirigent plus rien depuis longtemps.
Nous nous enfonçons de plus en plus dans l’irresponsbilité.
Le culte de l’argent sans aucun respect pour l’homme et de la nature nous amène dans l’impasse. Le problème, c’est que les plus forts se protègent , (nos élites se servent bien et en premier, ainsi que leurs amis), les plus faibles rsiquent de souffrir beaucoup. mais on n’est pas sorti du chacun pour soi. Quand notre président dit qu’il faut revenir aux morales religieuses, c’est un conseil qu’il donne aux autres, pas à lui, ni à ses courtisans.
Espérons que nous serons serons capables de reconstruire un nouveau système, différent du communisme et du capitalisme. Ces 2 systèmes ont eu en commun, le non respect de l’homme.
Espérons que nous pourrons construire un système basé sur le respect et la responsabilité, où on incitera chacun à prendre sa place et à se sentir responsable des autres et de l’environnement.
C’est sans doute une belle utopie. Il faut croire que les hommes aiment aussi la destruction, car jusqu’à maintenant, on n’a pas su éviter les cycles de croissance et les cycles de destruction.
Souhaitons que nous n’allions pas trop loin dans l’inconscience pour qu’il soit encore possible de redresser la barre sans créer de trop grosses catastrophes ????
Je vous trouve un peu sévère. Voilà comment j’ai compris la «manip» :
Si ayant accordé sa garantie, l’Etat se trouve obligé a posteriori à payer l’ardoise d’une banque, à ce moment là il entrera dans le capital de la banque défaillante à hauteur de ce que lui aura coûté l’opération. Selon la somme investie, il prendra ou non le contrôle de cette banque.
Cela me semble habile en espérant que la caution de l’Etat rétablira la confiance et que cette signature je l’espère ne coûtera rien au contribuable.
Exigeons un référendum sur cette question.
L’Etat ne peut pas engager autant d’argent sans l’accord des citoyens.
@ Monique
La conception d’une société humaien ex nihilo est hors de portée de l’intelligence humaine. Le mieux que l’on sait faire ce sont des Airbus A380 ! Il faudra alors se contenter du processus naturel d’évolution qui fait intervenir des cycles destructifs, ce qui au passage permet la reconstruction de nouvelles structures.
Afin de limiter l’impact humain de ces "cyclones" sociétaux, l’espèce humaine (mais pas uniquement d’aillieurs) a inventé l’altruisme.
Il ne faudra pas aussi oublier qu’en France nous ne sommes pas les plus durement touché, loin s’en faut.
Contribuables à vos postes et aussi à vos poches ?
Il est bien évidemment souhaitable que l’on sorte au plus vite de cette crise, apparemment nos "politiques" ont enfin retroussé leurs manches, mais pourquoi n’ont-ils pas été plus rigoureux dans le passé, est-ce de l’inconscience ou de l’incompétence ?
Cette crise est mondiale cela ne facilite certainement pas les affaires de la France qui elle aussi, à son propre niveau, à besoin de redresser sérieusement la barre , on n’a plus le droit de continuer à se voiler la face et à ignorer tout ce qui continue à freiner notre propre économie.
à Hervé
je vous trouve complaisant avec les banques qui ont avec NOTRE argent:
1) vécu au dessus de leurs moyens… sièges sociaux démesurés, etc…
2) n’ont pas fait de gains de productivités et ont augmenté inconsidérément leurs tarifs…
3) pris des risques inconsidérés … qui les ont mises en quasi faillite…
4) demandent maintenant notre "aide" après nous avoir méprisés pendant des annéees !
face à ce culot les banques actuelles méritent que nous les laissions "couler" pour les remplacer par de nouveaux acteurs plus efficaces et plus respectueux des clients
PS … Hervé êtes vous partie prenante du secteur bancaire ?
Bien vu , MONIQUE , et c’est sans aucun doute l’ une des dérives de notre République : personne n’est responsable et pas seulement au niveau des dirigeants co-optés par différents corporatismes….Quelquefois il m’arrive de penser que c’est la matière principale qui doit etre enseignée à l’ENA ( et ailleurs…): comment agir de manière à ne jamais etre responsable de quoi que ce soit….
"Les puissances privées dans le monde sont infiniment plus grandes que les puissances publiques."
Si je ne me trompe le budget Etat + Sécu + collectivités territoriales c’est 43% du PIB de la France, donc au moins chez nous "puissance publique" veut bien dire quelque chose. L’Etat Français dispose d’une signature AAA d’un capital de 1000 milliards d’euros (la dette), et de ressources considérables (nos impôts). On peut bien sûr discuter les détails du plan mais personne ne veut voir sa banque faire faillite et en dehors de Etats, on ne voit pas qui pourrait intervenir.
Suite au commentaire d’Hervé : doit-on alors comprendre que si l’action des Instances Publique est un succès (ce qu’il faut espérer), alors les « bénéfices » de ces actions seront conservés par les Puissances Privées. Et si hélas, le fruit étant pourri au cœur, cela s’avère hélas un puits pour les finances publiques, alors les Instances Publique pourront prendre le contrôle de ce qui risque de ne plus valoir grand chose… Tout cela bien sur en schématisant sans doute, mais tout de même.
A votre bon cœur messieurs/dames, venez en aide à une gentille brute en manque d’élèves.
Nous avons récoltés le titre de point d’acier grâce à tous vos efforts, mais ce n’est pas suffisant, la recherche à besoin de vous.
Faites le 36/37 ou devenez membre de notre confrérie:
Merci à vous
@Contribuable
C’est bien gentil de voiloir être démocratique. Il faut juste éviter que l’on soit mort avant !
@m.a.,
Je ne travaille pas dans le secteur bancaire, je ne suis qu’un simple observateur ayant vu une partie de ses économies partir en fumée …(snif !)
L’urgence n’est pas de punir des coupables, en supposant que l’on puisse les identifier mais de limiter la casse à moindre frais. Globalement, les banques françaises par rapport aux autres s’en tirent bien (d’après ce que je lis). L’intérêt de nous tous, est de voir les marchés financiers refonctionner. C’est pour cela que ce système de caution me semble intelligent. Maintenant, qu’une banque qui fait faillite soit nationalisée avec changement de direction, d’accord avec vous, mais à ma connaissance il n’y a qu’un seul cas en France.
S’il faut désigner des responsables, je dirais d’abord les USA qui ont laissé se développer une grosse bulle spéculative et collectivement l’ensemble des grands argentiers de la planète qui n’ont pas voulu ou su établir des règles permettant de rendre pérennes les jeux financiers.
@ Hervé
Auriez vous placé dans une banque d’investissement US ? pas une banque de dépôt, car elles, elles tiennent ni dans une banque française, qui n’ont pas reçu d’argent du contribuable !
Eh bien le voilà le plan en 3 volets (prises de participations dans les banques, isolement des dettes pourries et aides au marché interbancaire) coordonné au plan européen que voulait le " marché ". Echaudés par la faillite de Lehman Brothers et la non intervention de l’administration américaine, tous les détenteurs de fonds de placement avaient vendu leurs titres placés dans le secteur bancaire et financier. Leur objectif était de bloquer la circulation monétaire et celle des crédits pour obliger les Etats à garantir leur retour sur ce marché. C’est fait, et la purge peut commencer. Si, au plan financier le " marché "a gagné, au plan politique, et en Europe, c’est le couple Sarko-Brown. Le second parce qu’il fut le premier à concevoir et mettre en place un plan complet de crise ( et pour cause, l’industrie financière anglaise est une des plus importantes de la planète ). Le premier, pour s’être appuyé sur le second et l’imposer au reste de l’Europe, en deux temps et moins de 15 jours. Fallait le faire! Enfin, cerise sur le gâteau, l’opposition socialiste va probablement voter le volet français…Au fait qui s’intéresse encore au congrès de Reims?…
Une seule question : où sont passés les actionnaires ?
Dans les périodes "bonnes" ils ne rechignaient pas à spéculer au détriment du plus grand nombre.
Dans les périodes "mauvaises" il suffirait donc qu’ils pleurent auprès des Etats pour ne pas faire leur job : recapitaliser ?
Monde de fou !
@ Hervé…
la crainte de la faillite des banques est aussi "stupide" que celle de l’an mil…
il faut maintenant LAISSER MOURIR les banques actuelles qui sont INEFFICACES
et ne pas les mettre en PERFUSION au prix de 360 milliards d’euros qui seraient
mieux utilisés à lancer de nouvelles banques plus "jeunes" et plus "performantes" …
le poids accru de la dette nationale qui va passer de
1300 milliards d’euros à 1600 milliards d’euros…
et le poids annuel des intérêts de
+ de CINQUANTE milliards d’euros en 2008
à probablement + de SOIXANTE milliards d’euros en 2009 ..
@ m.a : "Il faut laisser mourrir les banques pour laisser la place à de nouvelles plus jeunes et plus performantes"… Pour le prix du grand n’importe quoi, je pense qu’on arrive ici en première place…
@ "capitaliste de base"
reparlons en dans quelque temps
quand les milliards de la "perfusion"
seront PARTIS en FUMéE sans aucun résultat
ce plan est une sorte d’acharnement thérapeutique
qui va prolonger de manière couteuses la vie de banques moribondes
les banques de demain ressembleront plus a GOOGLE
qu’a la Société Générale qui ne sait pas ce qui se passe chez elle !
La désinvolture et le mépris des banquiers "à l’ancienne"
mérite qu’ils subissent le sort réservé aux incompétents
dans un univers ou seuls ceux qui s’adaptent méritent de survivre
(lire.. Andy GROVE, intel "only the paranoid survice")
@m.a. Ce type d’eschatologie sur la fin programmée des banques et des finances mondiales tinté de darwinisme n’est pas nouveau. Pour info, la Société générale c’est 151 000 personnes dans le monde, 30 millions de clients particuliers en France et à l’international, 2 733 milliards d’euros en conservation et 381,4 milliards d’euros sous gestion. Vous souhaitez peut-être l’écroulement des banques au nom de dieu sait quelle idéologie altermondialiste, ou parce que votre banquier vous a facturé des agios le mois dernier, le fait est pour l’instant la Société Générale n’a fait appel à aucune recapitalisation, puisque vous nommez cette banque en particulier. Enfin, je doute fort que Google et intel partagent votre avis sur la nécessaire disparition des principaux groupes bancaires mondiaux afin de prendre leur succession. Voila bien la déclinaison du même fantasme d’un monde contrôlé par microsoft et google dessinant la fin ultime du Cosmos… ( vous oubliez d’ailleurs d’évoquer l’apocalypse informatique qui dans le même ordre d’idées succédera à l’avènement de google international bank…) Pour ma part, je préfère confier mon argent à des banquiers méprisants et désinvoltes dont c’est le métier plutôt qu’à des informaticiens. Enfin, si les jeunes banques fun et dynamiques vous intéressent, vous pouvez toujours ouvrir un compte chez David Bowie qui propose une belle carte bancaire à son effigie.
@ m.a.
Pour autant que je sache, pour le moment les banques françaises ont plutôt tiré leur épingle du jeu ; je ne crois pas qu’il y en ait qui ont reçu des fonds.
@ "capitaliste de base"
relisez moi soigneusement je n’ai pas dit que GOOGLE ou Intel
seraient les banques de demain mais j’ai dit
"que les banques de demain RESSEMBLERONT plus a GOOGLE
qu’a la Société Générale qui ne sait pas ce qui se passe chez elle !"
voir le tragi-comique épisode Kerviel…
Les banques "anciennes" ont perdu:
-le sens du service,
-le respect du client (voir les produits "pourris" vendus à de petit porteurs),
-ne font plus de gains de productivité,
-sont MORTELLES comme toutes les créations humaines !
@ AB Galiani
à quoi va servir la PERFUSION de 360 milliards d’euros ?
j’observe l’évolution du service bancaire en GB, France et USA depuis plus de 35 ans …
et je constate augmentation des tarifs et diminution de la qualité de service
par contre j’observe l’augmentation de leurs coûts de production
et de leur train de vie à NOS FRAIS et AVEC NOTRE ARGENT
alors que leurs clients (vous et moi) se serrent la ceinture
pour demeurer compétitifs à l’échelle internationale !
@ "capitaliste de base" et @ AB Galiani
écoutons Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques en 1988:
et avec lui condamnons les "faux-monnayeurs"…
"Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable,
"je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici,
"à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs,
"si justement réprimée par la loi.
"Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats.
"La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents…"
@ "capitaliste de base" et @ AB Galiani
écoutons Mr Juncker dans une interview publiée récemment
par "La Croix" et par "le Nouvel Observateur" NOUVELOBS.COM | 04.10.2008 | 14:35
Juncker dit avoir pour les banquiers une considération "proche de zéro"
"J’ai pour le métier de banquier exactement la même considération
que les banquiers ont pour le mien, c’est-à-dire proche de zéro",
affirme le Premier ministre du Luxembourg
et président de l’Eurogroupe.
Jean-Claude Juncker, s’en est pris directement aux banquiers,
déclarant avoir pour eux une "considération proche de zéro",
dans un entretien paru samedi 4 octobre dans le quotidien français La Croix.
"J’ai pour le métier de banquier exactement la même considération que les banquiers ont pour le mien, c’est-à-dire proche de zéro", a-t-il lancé.
Jean-Claude Juncker, également ministre des Finances du Luxembourg et
président de l’Eurogroupe,
une organisation rassemblant les ministres des Finances de la zone euro,
se montre particulièrement irrité à l’égard des milieux financiers
et de leur attitude depuis le début de la crise.
"Voilà que ceux-là mêmes qui voulaient émasculer les pouvoirs publics
sont les premiers à s’adresser à eux pour répondre à l’urgence", s’est-il énervé.
Jean-Claude Juncker, qui appartient à la famille politique démocrate-chrétienne,
"Je me sens co-responsable de la suite des événements. On fait tout pour que la crise n’envahisse pas l’économie réelle. Je vois beaucoup de banquiers, d’acteurs économiques. Je ne suis pas sans me faire des soucis", a-t-il également indiqué, ajoutant qu’il espérerait que les interventions de l’Etat pour sauver plusieurs banques servent de leçon et empêchent à l’avenir "ces emportements lyriques sur les seules forces du marché qui seraient à même de rétablir la justice et l’équité sociale".
@ AB Galiani,
sommes nous en face d’un éNORME malentendu ?
pourquoi notre parlement vote-t-il en urgence un PLAN de SAUVETAGE de €360Milliards
alors que les banques Françaises (hors DEXIA) semblent-dire qu’elles n’en ont PAS BESOIN ?
ce que semble aussi confirmer votre réponse reprise ci-dessous ?
AB Galiani @ m.a.
"Pour autant que je sache,
"pour le moment les banques françaises ont plutôt tiré leur épingle du jeu ;
"je ne crois pas qu’il y en ait qui ont reçu des fonds."
A m.a : il est étonnant que la responsabilité de ceux qui sont à l’origine de la crise bancaire, c’est à dire les etats qui ont poussé à l’endettement soient oubliés dans les responsabilités. Il est étonnant que le fonctionnement de l’Etat français soit oublié et notamment le devenir de sa solvabilité qui pourrait un jour provoquer une crise financière.
@ AB Galiani,
dites vous que nos états "sur endettés"
DéTOURNENT la "crise financière" présente
pour se constituer des "réserves de crédit"
(dont les banques affirment ne pas avoir besoin ?)
afin de pouvoir "détourner" ces réserves de leur objet initial
et le moment venu faire face à leur difficiles échéances avenir … ? ….
Je crois que laisser une grosse banque faire faillite, c’est prendre le risque d’un écroulement en chaîne des autres banques, ce qui signifie prendre le risque à plus ou moins brève échéance de voir quelque part dans le monde un nouvel Hitler prendre le pouvoir dans un pays nucléarisé.
Aucun gouvernement responsable ne peut prendre ce risque.
la crise de confiance des banques, et la déflation de leur bilans
c’est la bulle immobilière
les taux courts durablement trop bas pour ce qui concerne la dérive du financement de l’immobilier à taux variable
Notez que la France tient le pompon avec le financement du logement social (les HLM) à taux variable indexé livret A
100 milliards
Collectivités locales à vos poches…
Les marchés financiers plongent à nouveau. Il va falloir sortir 360 milliards de plus …
@ Hervé…
vous êtes victimes du FUD… (Fear, Uncertainty and Doubt)
délibérément distillé par MM Paulson et consors..
qui ont laissé Lehman faire faillite éliminant de ce fait un concurrent
de GoldmanSachs dont Mr Paulson est l’ancien chairman et
toujours actionnaire important…"conflit d’intérêt ???"
Les prétendus plans de sauvegarde dont les banquiers de détails
disent encore qu’ils n’ont pas besoin vont générer d’énorme commissions
pour les banques d’affaire comme GoldmanSachs et consors…
le conflit d’intérêt générateur de corruption est énorme !
J’ai lu dans une chronique que " le budget de l’Elysée à été porté en 2008 de 32,3 millions à 100,8 millions d’euros".
Est ce vrai? Dites moi que c’est faux.
Si c’est vrai , comment avoir confiance dans notre président et dans ses courtisans, qui ne pensent qu’à eux mêmes quand le bateau coule. Si De Gaule voyait cela, il se retournerait dans sa tombe.
Pour être crédible, il faut être cohérent, il faut s’appliquer à soi même les principes qu’on prône.
Je suis d’accord avec BS . L’intelligence humaine est très limitée. Nous ne sommes pas capables de dépasser nos intérêts et personnels et d’avoir une conceprtion globale de l’humanité et de la planète. Nous avons besoin des crises pour rétablir un équilibre que nous détruisons. tant pis pour nous.
C’est bien , MONIQUE , d’évoquer la rigueur d’un Ch.de GAULLE dont je suis moi meme un nostalgique (du moins sur ce plan et sur bien d’autres….) mais ne l’oublions pas ce sont les FRANçAIS qui l’ont conduit à la tombe,gauche et droite confondues. Tout cela pour dire qu’il faut "laisser du temps au temps " et l’Histoire jugera l’action de notre Président et de ceux qui l’entourent.
En ce qui concerne le budget de l’ELYSEE j’ai compris qu’il s’agissait en fait de la mise en pratique de la LOLF, les dépenses en personnel et autres étant précédemment retracées dans les enveloppes des Ministères concernés. Mais vous avez raison , notre " monarchie " comme disait L.JOFFRIN coute cher mais ce n’est rien si les résultats sont au rendez vous . Imaginons la Présidence de l’U.E. par S.ROYAL ,star au Zénith mais non encore reconnue par les caciques du P.S….
@ A.B. GALIANI : En ce qui concerne l’ETAT FRANçAIS je ne sais s’il y aura un jour une HAUTE COUR de JUSTICE mais en ce qui concerne les E.U.A. je pense que vous aurez début novembre la réponse : la politique néo-libérale de G.BUSH et consorts va etre sanctionnée par les urnes. Le charisme d’OBAMA ne suffit pas pour l’emporter, les électeurs U.S. se déterminant essentiellement sur des critères économiques. Je suis persuadé que le PARTI REPUBLICAIN va payer chèrement la situation actuelle malgré les qualités d’un Mac CAIN pour qui j’ai personnellement beaucoup d’admiration pour son courage d’ancien pilote de la NAVY.
@ monique
Budget de l’Elysée : exemplaire de transparence et de bonne gestion
Dans un souci de vérité, le Chef de l’Etat a souhaité, dès son arrivée, que le budget de la Présidence devienne plus transparent et reflète la réalité du fonctionnement de l’Elysée.
C’est pourquoi, pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, toutes les dépenses assumées par d’autres ministères pour le compte de la Présidence ont été réintégrées dans son budget propre. Celui-ci a donc été porté, en 2008, de 32,3 millions à 100,8 millions d’euros. Cette hausse a bien évidemment été compensée par une réduction équivalente de la dotation des ministères contributeurs.
Le budget 2009 est donc le deuxième de ce type, transparent et contrôlable par tous. Quelques derniers ajustements ont été réalisés, afin de tenir compte d’estimations trop basses de la part de certains ministères, et en particulier :
– les cotisations retraites des personnels du ministère de la Défense ayant exercé à l’Elysée, sous-estimées par les services financiers de la Défense à hauteur de 4,2M€.
– la facturation des moyens de transport aérien du chef de l’Etat, dont l’estimation pour le budget 2008 a été faite sur la base des déplacements du précédent Chef de l’Etat en 2006, alors que ceux-ci ont triplé entre ces deux années. L’écart entre les projections et la réalité en 2008 était de 5 millions d’euros.
Dès lors, il fallait que la Présidence réintègre dans ses comptes ces deux charges qui avaient été sous-estimées. C’est ce que nous faisons en consolidant le budget de manière définitive à 110 millions d’euros, base reprise pour construire le budget 2009.
Rappelons que cette réintégration ne constitue pas une charge nouvelle pour l’Etat, puisqu’il s’agit d’un simple transfert des crédits correspondants du budget du Ministère de la Défense à celui de l’Elysée. Le coût pour l’Etat est donc nul, ce que pourront constater la Cour des Comptes, qui contrôle pour la première fois le budget de l’Elysée, et le Parlement, destinataire pour la première fois d’un rapport détaillé sur l’utilisation des crédits alloués à la Présidence.
Il est à noter que la dotation budgétaire de la Présidence s’élève pour 2009 à 112,3 millions d’euros, soit une progression de 2%. La Présidence est donc exemplaire en matière budgétaire, en se soumettant aux règles qu’elle édicte pour les budgets ministériels (pas plus vite que l’inflation).
L’ambition de la Présidence est ainsi de faire plus avec des moyens qui restent constants. Rappelons que, par rapport à 2006 :
– les déplacements ont été multipliés par trois ;
– les réceptions ont été multipliées par deux ;
– le volume de courrier reçu (et auquel il faut répondre) a doublé.
Pour autant, le budget de la Présidence ne progresse pas, ce qui est rendu possible par un vaste plan d’économies et de modernisation du fonctionnement de l’Elysée engagé en 2008, et qui sera accéléré en 2009.
Ces mesures contribueront à faire de notre pays une démocratie moderne, ouverte et irréprochable.
@ Monique, votre commentaire mérite une vraie réponse car si l’information est confirmée cela relève d’une irresponsabilité totale ; c’est très certainement un canular de mauvais goût car il est plutôt essentiel de redonner de la confiance que de continuer à aggraver la situation déjà bien précaire.