Alain Lambert répond aux questions des journalistes de Normandie TV sur la crise financière qui sévit actuellement. Présent à l’entretien, je peux témoigner qu’il s’est sans cesse évertué à vouloir traiter les questions que les Français se posent et pas les experts. Son souci pédagogique constitue, selon ses termes, » le premier devoir du politique ». A ses yeux, les experts savent, ils n’ont aucun besoin de ses avis, mais la confiance qui se noue entre le politique et ses électeurs, est, selon lui sacrée. Vos commentaires seront les bienvenus notamment sur la dimension pédagogique. Thomas.
merci pour ces explications claires et synthétiques qui nous donnent un éclairage de nature à mieux comprendre les déterminants de la crise bancaire et financiére actuelle.
Il n’empêche que nous voyons mal comment la France va s’en sortir dans le calamiteux contexte dans lequel se trouvent nos finances publiques dont le déficit s’accroît de jour en jour ( cf article du journal le Monde consulté sur le Web )
Je suis trés inquiet pour la génération qui arrivera dans une dizaine d’années dans la vie active: nous allons les obliger à payer la facture de toutes nos dépenses sociales dans des proportions faramineuses.
En tout état de cause, cette génération en paiera la prix fort et nous en sommes tous responsables. Je pourrais vous citer le cas suivant qui me laisse pantois:
est-il normal que des agents féminins de la fonction publique ayant eu 3 enfants puissent partir à la retraite à l’âge de 38 ans avec une retraite de 1 000 € par mois, retraites payées sur le budget du ministére concerné, c’est à dire par nos impôts ?
Dormez braves gens! tout va bien !
Nous qui travaillons dans le secteur privé 60 heures par semaine, voire plus, cet avantage m’apparaît scandaleux; mais de celà on n’en parle pas. Et vous multipliez ce cas isolé par des milliers de situations et vous arrivez à des dérapages incontrôlés et incontrôlables.
… très bien bordé, on perçoit bien à la fois les limites de l’intervention de l’état et les limites de l’exposition des particuliers aux risques. Le cadre est fixé alors que les surenchères auxquelles se livrent quotidiennement nos gouvernants ne permettent pas de savoir où se trouvent réellement les limites et créent à mon sens beaucoup plus d’incertitude et de confusion.
J’ai du mal à comprendre pourquoi les politiques sont intervenus aussi tardivement pour communiquer sur la crise (ce qui est peut être finalement une bonne chose) ou les « experts » (A.B. Galiani par ex sur ce blog n’est intervenu que Mardi soir alors que la forte chute des marchés était déjà programmée la semaine précédente).
p.s. Félicitations pour la vice présidence de la commission des finances, très heureux que le groupe UMP se soit cassé les dents en essayant de vous faire barrage, et encouragements pour les responsabilités concernant les collectivité territoriales.